jeudi 28 mars 2013

Fadila Laanan est marocaine et pratique de la discrimination entre communautés


Quand Fadila Laanan pratique la discrimination " négative"  entre "communautés"
.

Dans une récente conférence de presse, organisée à l'Espace Magh, fief de la propagande PS à Bruxelles, acheté avec l'argent provenant du CPAS  de Bruxelles Ville, Fadila Lannan, ministre de la Culture de la communauté française, a annoncé que cette institution a décidé de commémorer le 50 ème anniversaire de la signature de la Charte belgo marocaine de l'immigration, signé le 17 février 1964.

La ministre a annoncé que 500.000 € avaient été débloqués pour l'organisation des festivités marquant cet anniversaire.

Outre le fait que Fadila Laanan et le PS bruxellois entendent tirer tous les bénéfices électoralistes de cette opération ( 2014 est une année hautement électorale ), et ce, avec l'argent du contribuable, en annonçant la décision de commémorer cet événement, Fadila Laanan vient de montrer au grand jour, qu'elle favorise les seuls Marocains de Belgique et son parti par la même occasion, puisque la Turquie a également signé en 1964, ( le 16juillet ), une charte identique à celle signée entre la Belgique et le Maroc.

Pourquoi dès lors, Fadila Laanan se targue d'annoncer avoir dégagé 500.000 € pour la seule organisation des festivités commémorant l'anniversaire de la charte belgo marocaine?

N'est elle pas la ministre communautaire ( sans jeu de mots ) de tous les francophones, Turcs y compris. Et qu'à ce titre, elle se devait de lancer une même dynamique en direction de la communauté turque de Belgique?

Ceci au moment  où des dizaines d'associations originaires de Turquie s'organisent pour fêter dignement la signature de la charte belgo turque, en lançant une cinquantaine d'actions sir l'ensemble du territoire belge

Ces "Turcs" n'ont ils pas droit aux mêmes égards que les "Marocains" de la part de la ministre de la Culture francophone qu'est Fadila Laanan ?

Fadila Laanan s'estime t elle d'abord marocaine avant d'être une responsable politique, ayant en charge la promotion de toutes les cultures et de toutes les communautés vivant sur le territoire couvert par les compétences de" la Communauté française "?

Ou alors, sachant que son  électorat de base se trouve beaucoup plus présent au sein de la communauté belgo-marocaine, Fadila Laanan n'a t elle pas opté sciemment, pour avantager sa communauté d'origine, pensant que celle ci le lui rendra bien, le moment venu.

En tout état de cause, Fadila Laanan pratique de la discrimination " négative " en ne lorgnant que vers sa communauté d'origine.

C'est ce que tous les démocrates et les organismes anti racistes, comme le Centre pour l'égalité des chances doivent dénoncer.

Pour conclure, il nous semble opportun et indiqué de signaler à Madame Laanan, que son "chapeautage récupérateur" de cette commémoration est très malvenu, car il ne revient pas à un ministre de prendre en charge l'organisation d'une telle opération.

C'est aux associations du terrain culturel qu'il incombe de prendre en charge l'organisation d'un tel événement. 

Les pouvoirs publics devant se limiter à doter ces associations des moyens nécessaires pour la réussite d'une telle entreprise 

Le Parlement de la communauté française ne semble pas avoir été avisé de cette in initiative Laananienne.  
.

Oubliés par Fadila Laanan, Les Turcs s'organisent en marge

 « Le retour les racines » : cinquantième anniversaire de l'immigration turque en Belgique







50 ans immigration turque
16 juillet 1964 : signature du traité entre la Belgique et la Turquie, début d’une grande aventure, celle de l’immigration des Turcs en Belgique. 

L’accord entre les deux états visait à inviter de nouveaux travailleurs au sein du Royaume. Majoritairement issus de zones rurales, les primo arrivants avaient pour priorité de trouver un emploi au risque de perdre leurs racines.

Aujourd’hui, plus de 220.000 Turcs vivent en Belgique, dont  35.000 à Schaerbeek. C’est avec leurs vécus et leurs histoires propres qu’ils partagent et participent au dynamisme de notre belle « Cité des ânes ».

Pour fêter dignement cet anniversaire, l’asbl ATEP et le Centre Culturel Yunus Emre, avec le soutien de l’échevin de la Culture française de Schaerbeek, monsieur Sadik Köksal, organisent une exposition qui porte bien son nom «Le retour, Les racines ».
C’est ainsi que de talentueux artistes belges, turcs et néerlandais se retrouvent au musée de l’hôtel communal pour exposer certaines de leurs œuvres.


A cette occasion, M. Sadik Köksal vous convie ce 21 mars, date à laquelle aura lieu le vernissage de l’exposition. 

Celle-ci sera libre d’accès du 22 mars au 05 avril pendant les heures d’ouverture de l’Hôtel communal, Place Colignon.
Mise à jour: 22/02/2013
 

.
.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Allez les filles, un coup de pouce...