mercredi 1 mai 2013

Les terroristes islamistes obscurantistes, en costume cravate, menacent la statibilté du Maroc

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Si, au Maroc, Ahmed Assid est assassiné demain, ce sont les institutions politiques marocaines qui en assumeront l'entière responsabilité


 Ahmed Assid, intellectuel de haut vol et militant Amazighi

Des appels au meurtre ont fusé des tribunes de certaines mosquées marocaines, ces derniers jours.

Des appels accusant un intellectuel imazigh, Monsieur Ahmed ASSID, d'avoir qualifié le prophète Mohammad, de terroriste. 

Ce qui est totalement faux.

Ces appels ne sont pas sortis uniquement de la bouche des imams, payés par les deniers publics des Marocains, mais ont été également, et de manière indirecte, émis par le premier ministre islamiste marocain. 

Monsieur Abdelilah Benkirane, face à des milliers de jeunes de son parti, le PJD, réunis en congrès, s'est comporté de manière irresponsable, en accréditant les propos, attribués, hors conteste, à Monsieur Assid.

La police marocaine vient de démanteler une cellule terroriste dont le programme visait la liquidation de personnalités de la société civile marocaine, qualifiées de "Laïques".

Quasi l'ensemble de ce que compte la société marocaine de pseudo théologiens, érudits et autres ulémas, versent aujourd'hui dans une dérive très dangereuse pour les libertés individuelles, chèrement acquises, après des décennies de luttes démocratiques ayant coûté,  durant les années de plomb, aux militants politiques et à ceux des droits de l'homme, des disparitions et de lourdes condamnations.  

Aujourd'hui, les islamistes radicaux ne sont plus à chercher dans les groupes marginaux. Ils siègent au sein du gouvernement marocain, et de son parlement.

Ils sont aussi bien installés au sein de la plus haute structure d'avis religieux, présidée par le souverain marocain: le Conseil des Oulamas du Maroc.

Ce conseil vient de publier un recueil de fatwas au sein duquel, jour après jour, l'on découvre des prises de positions, pour le moins inquiétantes et interpellantes, comme celle autorisant l'exécution de l'apostat ou celle déniant aux femmes musulmanes le droit de guider les prières, en tant qu'imames. 

Les imams qui ont proféré des condamnations à l'encontre de Monsieur ASSID, pour des propos jamais tenus par l'intéressé et sortis de leur conteste, sont des prêcheurs payés par l'état marocain et se doivent de s'abstenir d' interférer dans le débat politique. 

La "dénonciation" des propos attribués à Monsieur Assid, par des imams, parfois en larmes, face à des fidèles, chauffés à blancs, constituent des appels au meurtre, à peine déguisés.

Certains conseillers de la seconde chambre du parlement marocain, viennent de lancer un appel, à l'état marocain, toutes institutions confondues, leur demandant de prendre leur responsabilité face à la très dangereuse dérive islamiste, qui n'est plus l'apanage de groupes terroristes clandestins, mais touche de plus en plus, les milieux islamistes, en costume cravate, prétendument modérés.

En Europe, de plus en plus de milieux démocratiques commencent à manifester de l'inquiétude face à ces dérives, qui mettent en danger les intérêts supérieurs du Maroc.  


Dernière minute : 

Maroc : La tombe du militant des droits de l’homme Driss Benzekri profanée

 



Dans la nuit de lundi à mardi 30 avril, la tombe du militant marocain des droits de l’homme pendant les années de plomb, Driss Benzekri, a été brisée, au cimetière de Ait Ouahi à Tiflet, révèle Atlas Info

On ignore encore si la profanation de la tombe a un lien ou non avec son parcours de militant.
Décédé le 20 mai 2007, Driss Benzekri avait passé 17 ans en prison entre 1974 et 1991 pour ses actions politiques en tant que leader de l’organisation marxiste-léniniste Ilal Amam. 

Après sa libération, il avait étudié le droit international. Membre fondateur du forum Vérité et justice, Driss Benzekri avait présidé à partir de 2003, l'Instance Equité et Réconciliation (IER), chargé de solder le passif des années de plombs sous le règne de Hassan II.






   

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