samedi 27 juillet 2013

L'Amazigh est une fumisterie


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La langue "Amazigh" n'existe pas au Maroc
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Récemment, j'écoutais sur une radio marocaine, un exposé, en "langue" Amazigh, d'un thélogien, se présentant comme issu du Rif marocain.

De ce qu'il m'a été donné d'écouter de cet exposé, durant près de 20 minutes, j'ai relevé que la majeure partie des substantifs, verbes et adjectifs, usités par le thélogien exposant, étaient dits, en arabe darija ou en arabe classique.

Cherchant constamment ses mots en amazigh, qu'il ressentait beaucoup de peine à trouver, le fqih n'hésitait pas à recourir également à l'espagnol.

C'était un panaché assez amusant mais somme toute, peu compréhensible.

Sur quatre mots utilisés, seul un terme l'était en amazigh.

J'ai eu l'occasion d'écouter, tant à Bruxelles qu'à Tanger, des personnes marocaines s'exprimant en cette langue.

Le constat est toujours le même: la plupart des termes utilisés le sont en darija ou en arabe classique. Le recours au français et à l'espagnol n'est pas exclu.

Sur radio Bouda (récemment vendue à un richissime rescapé du printemps arabe en Tunisie), les spots publicitaires du boucher du coin ou du courtier autocariste, présenté en "langue amazigh" sont débités en termes arabes ou en darija.

Surout lorsqu'il s'agit des numéros de téléphones, entièrement prononcés en arabe.

A croire que les Amazigh ne savent pas compter dans leur "langue": Jusqu'à preuve du contraire, "trata ou tratine", "7itach" ou "ten3achar", sont des nombres arabes.

Lorsque j'entends les ténors de la défense de l'identité amazigh, comme le docteur es charlatanisme Muhamed El Battiui, exposer l'histoire ou les revendications des Amazighs, force m'est de relever que la majeure partie des termes utilisés dans le cadre de cette défense et de cette affirmation identitaire, le sont soit en arabe soit en darija.

C'est un peu comme les wallons dont la plupart des termes linguistiques utilisés, en dialecte wallon, sont empruntés au français.

Chez les amazighs, seul l'accent dans la prononciation des termes arabes se trouve être amazigh.

Pour le reste, l'usage de l'arabe dans l'utilisation de cette "langue", est très, trop présent.

Mon théologien de la radio amazigh n'a jamais réussi à exprimer en amazigh, les expressions "Arrassoul Sallallahou 3alayhi wa sallam" ( traduction: Le prophète, soit sur lui le salut et la paix d'Allah) ou encore "Sidna Ali, Radiyya Allahou 3anhou" (traduction: Notre seigneur Ali, que la miséricorde de Dieu soit sur lui).

Je suis moi même, de descendance, mais pas d'expression rifaine, mais je trouve très contradictoire aujourd'hui, au moment où les Amazigh ne dsiposent ni d'une langue maîtrisée en matière de langage parlé, encore moins d'un alphabet uni et universellement établi, que des revendications liées à l'instauration de l'enseignement de l'amazigh dans les établissements scolaires marocains, soient si virulemment exigées.

Un bien chaleureux bonjour de Tanger où l'air de la mer adoucit les effets de la soif ramadanesque.

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