jeudi 8 août 2013

Des "traitres" à la nation

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Rachid Nini et Fizazi. à 180°
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Deux anciens détenus marocains, ayant proclamé, haut et fort leur innocence, sont aujourd'hui, devenus des soutiens inconditionnels du Néo Makhzen marocain.

Le terroriste salafiste, prétendu uléma, mais vrai promoteur de la terreur islamiste au Maroc, est devenu depuis qu'il a quitté la prison après avoir bénéficié de la grâce royale, il y a de cela quelques 5 ans, l'un des principaux défenseurs de ce Makhzen au Maroc.

Il ne rate aucune occasion pour s'en prendre avec une violence verbale inouie, à tous les démocrates qui usent de leur droits, en critiquant les dérapages du système politique marocain.

C'est Fizazi qui avait prétendu que le  jeune Bouazzizi, de Sidi Bouzid , déclencheur de la révolution tunisienne contre la dictature de Ben Ali, avait menacé la policière l'ayant agressé et touché les seins de cette dernière.  

Fizazi est manifestement devenu un mouton depuis que de sa prison, il y a quelques années, il suppliait le pouvoir marocain, de l'élargir.

Aujourd'hui, le même Fizazi qualifie de traitres, tous les Marocains, scandalisés par la récente grâce royale accordée au multi violeur et pédophile Daniel Galvan.

Fizazi comme Rachid Nini n'hésitent pas à lancer, sans preuves, des accusations graves à l'encontre des milliers de manifesttants, ,ayant défilé dans quasi toutes les villes marocaines, pour dénoncer cette mesure de grâce.

Dans sa célèbre colonne "Chouf T'chouf" ( Voyons voir !!!) de ce mardi 6 juillet, Rachid Nini, actuel directeur du quotidien Al Akhbar, ancienne icône de la presse indépendante marocaine et ancien détenu politique au Maroc, lance de très graves accusations contre les militants des droits de l'homme qui ont manifesté dans les rues des villes marocaines

Il n'a pas hésité à franchir le pas, en les qualifiant de traitres à leur pays et agents du régime des généraux algériens.

Un proverbe dit: La musique adoucit les moeurs. Pour ce qui concerne Fizazi et Nini, c'est du coté de la prison qu'il faut aller chercher cette douceur des moeurs.

Nous l'avons dit, redit et répété: ce qui causera le plus grand préjudice à l'Etat marocain, réside dans la propension à cogner, à tout va, de l'appareil policier, resté imperméable aux changements notoires intervenus dans le pays, en termes d'avancées dans les domaines des droits de l'homme.

Ceux qui ont en charge la gestion et la responsabilité de cet appareil, ministres et hauts fonctionnaires sécuritaires, sont pris de folie, dès lors que l'institution monarchique est visée par l'une ou l'autre critique.

Aussi bien l'appareil judiciaire que celui chargé du maintien de l'ordre foncent dans le tas, pensant faire plaisir au souverain marocain, alors que ce faisant, ils causent énormément de tort à la monarchie par ces comportements injustifiés.

L'Etat marocain, de par les étapes franchies depuis 15 ans sur la voie des réformes se trouve aujourd'hui en point de mire de tous les états militaires voyous, comme celui des généraux algériens.

Récemment et dans le même registre, la police marocaine a entrepris, sur décision du ministère de l'intérieur, une très vaste rafle, parmi les milliers des jeunes subsahariens, coincés au Maroc, après avoir tenté de franchir les frontières, séparant le royaume chérifien de la péninsule ibérique.

Le journal virtuel Hespress accuse aujourd'hui des policiers marocains d'avoir violé une mineure subsaharienne et d'avoir provoqué la mort d'un autre jeune subsaharien défenestré d'un autocar, transportant des jeunes africains raflés. 

 

  

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