lundi 5 août 2013

Violence contre les manifestants anti grace pour le pédophile espagnol

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INADMISSIBLE !
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A l'appel de plusieurs associations de défense des droits de l'homme et de l'enfant, plus d''un millier de manifestants ont défilé, vendredi passé, face au parlement de Rabat, pour protester contre la mesure de grâce, accordée par le roi Mohamed VI, à un ressortissant espagnol, violeur de 11 enfants marocains à Kenitra et sa région.

De nombreuses autres manifestations eurent lieu le même jour et les jours qui ont suivi, dans beaucoup de villes marocaines, dont Tanger, Tetouan, Casa, Khenifra, Fes etc...
La démonstration pacifique de Rabat, à laquelle avaient participé des artistes et des journalistes, a été très violemment réprimée par la police marocaine. 

Et de nombreuses personnes furent blessés et traumatisées par une tel déchainement injustifié.

La violence démesurée et disproportionné à laquelle ont recouru les forces de l'ordre a été unanimement condamnée tant à l'intérieur du Maroc que dans beaucoup de capitales et villes européennes.





En conséquence, à l'affaire relative à la grâce du pédophile récidiviste, est venue se greffer, l'affaire des violences policières.

Ceux qui ont en charge la gestion des affaires courantes du peuple marocains, le ministre de l'intérieur en tête ainsi que le chef du gouvernement semi barbu, portent l'entière responsabilité de ces violences. Ils ont toujours voulu être plus royalistes que le roi.

En saine démocratie, ils se doivent de démissionner. Mais, comme chacun sait,cette culture de la démission est une notion étrangère chez les politiciens marocains.

En tous les cas, la peur de descendre dans la rue, dès lors qu'une affaire touche à la monarchie est aujourd'hui dépassée et enterrée.

Toujours est il que l'affaire, désormais intitulée, Daniel Gate, du nom de cet "espion-pédophile espagnol" ayant sévi, des années durant, à Kénitra. prend des proportions de plus en plus importantes.

A telle enseigne qu'après avoir ordonné une enquête au sujet des responsabilités liées à ce grave dysfonctionnement au sein des structures responsables de la gestion des demandes de grâce, et face à la montée fulgurante de la contestation populaire, le roi Mohammed VI a dû rectifier cette initiative en annonçant la levée de la grâce qu'il a accordée à ce pédophile.

Craignant de faire les frais de l'enquête ordonnée par le roi pour situer les responsabilités, le PJD ( islamiste prétendument modéré ) a réagi, par l'entremise de son association "Doitdelhommiste" satellite; le Forum de la Dignité, présidé par l'islamiste Hamiyedinne, lui même poursuivi pour la participation à Fes, au meurtre d'un étudiant marxiste.

Ladite association  exige dans une conférence de presse, que les grâces royales passent sous les fourches caudines du ministre de la justice ( actuellement ce ministre est islamiste barbu ), avant d'être accordées par le roi

Disant cela le président Du Forun Dignité, qui agit au nom du ministre de la justice Ramid, cherche à renvoyer la responsabilité de cet énorme couac au palais royal et à couvrir le ministre PJD,  pour lui éviter de servir de bouc émissaire dans cette affaire.

Juan Carlos a de toute évidence, piégé le roi Mohammed VI

Bien informé, le quotidien populaire El Pais, propose l'analyse suivante :

En recommandant au roi Mohammed VI, la libération de ce espion pédophile, Juan Carlos, a commis envers son hôte marocain, une faute très grave et provoqué, indirectement, une situation préjudiciable pour la monarchie marocaine.

Car, rapporte El Pais, Juan Carlos ne pouvait pas ignorer les crimes commis par Daniel Galvan.

 Il est trop tard, malgré la suppression de la grâce royale accordée au pédophile, de revenir en arrière et de remettre le criminel en cellule au Maroc: l'Espagne n'extradant pas ses sujets.

En revanche, il est tout à fait à la portée des familles des petites victimes, de déposer plainte auprès des tribunaux tant espagnols que ceux relevant des institutions européennes, afin de réclamer justice contre le violeur récidiviste.

        
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