lundi 9 septembre 2013

Au Maroc, la liberté de conscience, c'est du pipeau


.
Comme c'est curieux, ce prosélytisme à géométrie variable
.

Un tribunal de Taounate, ville, qui pour la petite histoire, se trouve être la bourgade, d'où est originaire Driss El Yazami, président du conseil national des droits de l'homme, vient de condamner un jeune marocain à trente mois de prison, pour avoir renoncé à sa foi musulmane pour embrasser la religion chrétienne. 

Ceci étant, les autorités marocaines se vantent d'avoir pu inscrire dans l'actuelle constitution du pays, votée en juillet 2011, la liberté de conscience, pour les citoyens du pays.

Mais cette disposition constitutionnelle a vite été ramenée à sa plus simple expression, dès lors que ceux qui avaient pour mission de la traduire en texte de loi, l'ont largement écornée.

Il y a deux ans , près du village  d'Ain Leuh, situé au Moyen Atlas, des religieux chrétiens, installés des années durant dans un établissement de la bourgade, se sont vus notifiés une expulsion manu militari, pour cause d'évangilisation d'enfants marocains.

La toile marocaine et les sites d'opinion pullulent aujourd'hui, de dénonciations exprimées par des pseudo Ulémas intégristes, à l'encontre de ceux qui pensent autrement qu'eux au Maroc.

D'obédience salafiste jihadiste, Maghraoui de Marrakech qui avait rendu licite le mariage avec une fillette de 9 ans, Fizazi, l'uléma du néo Makhzen, Nhari qui avait appelé en direct de la seconde chaine marocaine, au meurtre d'un journaliste de gauche, ainsi que les Zemzmi, spécialiste du soulagement sexuel par l'usage de la carotte ou du pilon et autorisé par une célèbre fatwa, frottement en bus durant le ramadan, ainsi qu'à Abou Hafs ou Kettani -  font l'opinion en toute liberté au Maroc aujourd'hui.

Ce sont ces takfiris et autres apostasieurs qui attaquent le professeur Assid et terrorisent dans de nombreux quotidiens marocains, les intellectuels et les philosophes.

Ils bénéficient de la grâce et de l'oreille du ministère marocain des Habous.

Il ne faut dès lors pas s'étonner que des juges, formés à cette école archaïque du salafisme prononcent ce genre de verdict à l'encontre de personnes, qui en totale possession de leurs facultés mentales et intellectuelles, optent pour le choix de la voie qu'elles souhaitent suivre

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Allez les filles, un coup de pouce...