samedi 21 septembre 2013

En arrêtant Ali Anouzla, les services de la police et la justice marocaine font un cadeau inespéré aux adversaires du royaume


.

BARDAF..... AVEC L'AFFAIRE ANOUZLA....TOUT EST  A RECOMMENCER POUR REDRESSER L'IMAGE QUE L'ETAT MAROCAIN VEUT  DONNER DE LUI MEME
.
Contrairement à la Syrie ou à l'Egypte, le Maroc est très observé et constamment noté par ses partenaires politiques et financiers occidentaux.

Il est également épié par ses adversaires, ses détracteurs régionaux et ses  ennemis, qui se tiennent à l'affût du moindre faux pas du royaume.

La monarchie marocaine sait tout cela et est consciente qu'il lui sera préjudiciable de se comporter comme du temps de feu le roi Hassan II et de son âme damnée Driss Basri.

Bien plus que les partis politiques, pétris dans la pâte Makhzénien de l'ancien système, la monarchie chérifienne sait pertinemment que des dérapages en matière d'atteintes aux droits de l'homme, comme les tabassages de manifestants ou l'arrestation arbitraire de journalistes,  sont de nature à lui causer de graves préjudices quant à l'image qu'elle s'efforce d'exporter vers l'étranger.

Or, il ne se passe pas de semaine sans que les apprentis tyrans, qui dirigent les partis pseudo démocratiques provoquent... Bardaf sur Bardaf, causant un tort irréparable  à cette image.

Les ex copains de Georges Marchais et de Brejnev que sont les dirigeants du PPS (Parti du progrès et du socialisme), ont cru utile d'être plus royaliste que le roi en applaudissant l'arrestation d'Ali Anouzla, patron du site LAKOME, l'accusant à tort, comme dans les classiques bolchéviques de l'AVEU, de haute trahison envers les Fondamentaux du régime.

Comme un seul courtisan, les autres partis politiques, crées de toutes pièces par  l'ancien Makhzen, se sont dits scandalisés par l'appel au terrorisme "lancé" par Ali Anouzli, dont le pêché a été de renvoyer vers un lien d'une vidéo, publiée  par de nombreux sites européens et américains.

Laquelle vidéo se trouve être l'oeuvre d'AQMI, succursale d'Al Qaeda, qui appelle à commettre des actes terroristes au Maroc.

Le Maroc, de par l'activisme par trop zélé de certains magistrats et officiers de la police politique, va devoir à nouveau ramer, pour tenter de rattraper la mayonnaise Anouzla. 

Cette affaire qui porte atteinte au travail informatif d'un journaliste met la diplomatie marocaine sur une attitude de défense au moment où le Maroc cherche à communiquer sur ses réalisations en matière des libertés des droits de l'homme et à convaincre du bien fondé de sa cause sahraouie.

Elle constitue un coup de poignard dans le dos du roi Mohamed VI qui, il y a peu, avait réuni en conclave, tous les diplomates marocains à l'étranger, pour les inciter à mieux et plus défendre les intérêts du pays.

Vivement le retour de Mohamed VI du Mali.

  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Le Maroc ne fut jamais autant isolé...