mercredi 29 janvier 2014

Qui sont les heureux bénéficiaires? Des PS SANS DOUTE

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Tous coupables

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Molenbeek: des logements communaux attribués à des personnes ayant de hauts revenus

I. A.
Depuis un an et l’arrivée de la nouvelle majorité, on entendait souvent que des cadavres allaient sortir des placards de la maison communale de Molenbeek. En voilà un, qui concerne les logements communaux. 45 personnes auraient bénéficié d’un logement communal alors que leurs revenus annuels étaient supérieurs, pour certains très largement, aux plafonds permettant de répondre aux conditions. Explications.

Le tableau détaillé montrant les dépassements de revenus.
















Le tableau détaillé montrant les dépassements de revenus.

Avec l’arrivée de la nouvelle majorité (MR-cdH-Ecolo) en décembre 2012, les rumeurs allaient bon train quant à la découverte de cadavres (socialistes) dans les placards de l’administration communale de Molenbeek-Saint-Jean après 20 années à la tête de la commune. 

La Capitale vous avait déjà révélé l’affaire des subsides mal utilisés du FC Brussels. Voici un nouveau dossier pointant du doigt, cette fois-ci, la gestion des logements communaux par l’équipe du bourgmestre Philippe Moureaux et de ses échevins PS.

Selon nos informations et un document détaillé qui nous est parvenu, 45 personnes auraient bénéficié d’un logement communal, à loyer modéré, alors que leurs revenus dépassaient ceux prévus par les critères d’attribution. 

C’était déjà le cas soit lors de l’obtention du logement, soit, au moment du renouvellement du bail après neuf ans, cette fois pour une durée de trois ans.

Il s’agit d’une liste de 45 cas sur un total de 275 logements communaux. Soit un sixième des personnes ou ménages bénéficiant de ce type d’habitation.

Si pour certains, le dépassement des revenus ne semble pas supérieur à 20 %, pour d’autres, la situation est davantage interpellante voire scandaleuse. 

À titre d’exemple, le cas le plus flagrant concerne un logement de 4 chambres de 145 mètres carrés dont le loyer mensuel est fixé à 454 euros. 

Les revenus annuels nets en 2010 du locataire de cet appartement communal sont de 104.051 euros alors que les conditions prévoient que la limite maximale ne peut dépasser 30.840 euros pour ce type d’habitation. 

Avec un dépassement de plus de 237 % et donc un salaire similaire à celui d’un cadre d’entreprise, la personne ne devrait, en toute logique, pas avoir de souci à se loger dans le privé.

Une autre situation concerne un appartement trois chambres dont le loyer est de 495 euros. Le locataire a des revenus annuels nets de 64.975 euros alors que le règlement d’attribution prévoit que le plafond ne peut s’élever à plus de 26.817 euros. 

La différence est une nouvelle fois très importante.

Un autre fait troublant dans ce dossier ? La date de première location est dans certains cas proches de la date d’une élection. 

Elle se situe souvent quelques mois avant ou après l’échéance électorale. Ainsi, plusieurs logements de cette liste ont été attribués en mai 2000 alors que se profilaient des élections communales en octobre. La même situation se remarque à nouveau en 2006.

Autre constat, il s’agit principalement de logements de deux, trois ou quatre chambres dont auraient pu bénéficier les personnes qui sont sur liste d’attente depuis longtemps. Il ne s’agit donc pas de petits logements.



Commentaire de Bruxellois, surement

Moureaux qui d'habitude rue dans les brancards lorsqu'il s'agit des "Autres", a préféré se taire durant toute la journée et fermer son téléphone et sa grande g..... 

Il s'est contenté de réagir via un twit en bottant en touche, pour dire que l'un des logements, avait été octroyé par l'ancienne majorité (A qui?), au moment où les heureux bénéficiaires ne disposaient pas du revenu indiqué dans la presse.

Question : Quand bien même cela fut vrai, pourquoi ne pas avoir révisé la situation de ce locataire (cela se fait chaque année), dès lors que celui ci a vu -C'est ce que Moureaux prétend- son revenu monter en flèche? 

Contacté par la presse, Daif, l'ex échevin PS du logement, à qui personne n'a demandé si ces logements avaient été offerts à des clients du PS, s'est empressé de déclarer qu'il avait aboli la politisation de l'octroi des logements communaux ?

On verra d'ici peu si ces logements ont été donnés à des clients politiques.

Mais une chose nous parait interpellante : Pourquoi les Khannouss et autre Schepmans, qui faisaient partie de l'ancienne majorité molenbeekoise aux cotés de Moureaux n'ont rien vu de ce qui sort aujourd'hui.

Le partenaire actuel (Ecolo) qui occupe l'échevinat du logement, doit les considérer comme co - responsables de ces détournements des règles ayant été transgressées à Molenbeek.

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