dimanche 2 février 2014

UN REPRIS DE JUSTICE A LA TETE DE LA COMMISSION DU DIALOGUE AVEC LA SOCIETE CIVILE MAROCAINE

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Une commission d'arrivistes et d'opportunistes

Ce dimanche 2 février 2014, s'est tenu à l'Hôtel Président Nord (gare du nord) à Bruxelles, un "colloque" organisé par une commission marocaine chargée de dialoguer avec la société civile marocaine tant à l'intérieur du Maroc qu'à l'extérieur du pays.

Objectif de cette commission, selon ses responsables (Ismaïl Alaoui, membre du Comité politique du PLS - ex communiste est le président de cette commission) : rechercher les voies susceptibles de traduire les articles de la constitution de 2011, en articles de lois.

Mais la réalité de cette initiative, chapeauté par le ministre PJD Choubani, chargé des contacts avec le parlement et la société civile, est à rechercher ailleurs, c'est à dire dans la volonté du PJD (parti islamiste à la tête du gouvernement actuel) de reprendre la main dans les dossier des Marocains du Monde (MDM) et de doubler le CCME (Conseil de la communauté marocaine à l'étranger) qui a lamentablement échoué dans sa mission de cerner les attentes des Marocains vivant à l'étranger et de les inclure dans les décisions concernant leur avenir et celui de leurs enfants.

Mais ce qui interpelle dans la réunion de ce jour réside dans la présence au sein de la délégation venue du Maroc, du sieur Abdelali Hamieddine, parlementaire du PJD et membre de son bureau politique. 

Il figure comme membre de la commission ayant visité Bruxelles aujourd'hui.


Abdelali Hamieddine, troisième à partir de la gauche

Cette présence à la réunion de ce jour a étonné et perturbé de nombreuses personnes présentes. Et pour cause, le parlementaire PJD est toujours poursuivi dans un dossier judiciaire, ouvert suite à l'assassinat en 1993, à Fes, d'un étudiant émargeant à l'extrême gauche marocaine.

Abdelali Hamieddine qui a déjà purgé 2 années de prison dans le cadre de cette affaire avait été formellement reconnu par de nombreux témoins de ce meurtre comme ayant participé activement à l'assassinat.

Il est aujourd'hui protégé tant par son immunité parlementaire que par son parti siégeant au sein de l'actuel gouvernement.

Bruxellois surement vous communique ci après des articles expliquant les circonstances de cet assassinat et la détermination de la famille du jeune tué par la bande islamiste à Fes, de continuer à interpeller le ministre de la justice Ramid ( lui aussi islamiste), en vue de relancer le processus judiciaire à ce sujet.



delali Hami Eddine accusé du meurtre de Benaissa Ait El Jid

Ajouté le 6 Septembre 2012 à 13:01




Abdelali Mahieddine (A gauche de la photo)





  La famille de Benaissa Ait Eljid, étudiant assassiné, en début des années 90 du siècle dernier, a rendu public un communiqué, appelant à "révéler toute la vérité" au sujet du meurtre de leur fils. Le communiqué, dont une copie a été reçue par lareleve.ma, a pointé du doigt un membre du secrétariat général du PJD et de l'Etat marocain.

  Ait Eljid Mohammed Benaissa a été assassiné le 1er Mars 1993, par des étudiants islamistes. Il a été membre de la faction du nom de «Annahj Al9a3idi Atta9addoumi», d’obédience progressiste-marxiste. Il avait déjà été emprisonné à Fès à la prison de Ain Kadouss. La famille dit que, après son assassinat, la dépouille de leur fils a été transférée de Fès, où il habitait, à Tata, au sud du Maroc.

  Elhadioui Elkhmar, Un collègue de Ait Eljid et témoin oculaire de l'assassinat, a été emprisonné pendant deux ans et a fait l'objet d'une tentative de meurtre lui aussi, souffre encore physiquement et psychologiquement, selon le communiqué.

  La famille souligne que l'assassinat était politiquement motivé. Ait Eljid défendait activement les principes de la démocratie et des droits de l'homme à une époque qui était connue principalement par l’oppression et les attaques constantes contre les voix qui réclamaient l'égalité et la liberté.

  La famille accuse les «forces obscurantistes», en référence aux islamistes, d'être impliquées dans l'assassinat de leur fils. La famille a ensuite expliqué que le tueur a menti à la police judiciaire quand il a affirmé qu'il appartenait à la faction de «Annahj Alqaidi Attaqaddoumi» , alors qu'en réalité il était un membre de «Attajdid wa AL-Isslah» ou le mouvement du renouveau et de la réforme.

  La famille pointe du doigt Abdelali Hami Eddine, membre du secrétariat général du PJD et président d'une association qui défend les droits de l'homme. Hami Eddine a purgé deux ans dans la prison de Ain kadouss de Fès, avant d’être relâché.

  Hami Eddine a été arrêté après avoir été  impliqué dans l'assassinat d'Ait Eljid lors d'affrontements entre les étudiants Maxists et islamistes en 1993 à l'université Mohamed Ben Abdellah de Fès. Elhadioui Elkhmar, le témoin, a déclaré avoir reconnu Hami Eddine en tant que participant à la mise à mort de Benaissa

  La famille réclame que la lumière soit faite sur  la vérité du meurtre et que les assassins soient traduits en justice, soulignant que des lettres ont été envoyées au ministre de la Justice et des Libertés, le Président du Conseil national des droits de l'homme, les syndicats nationaux et internationaux et les organisations des droits humains.

  Des observateurs pensent que l'affaire pourrait ne pas être rouverte en raison de ses éventuelles conséquences politiques, vu la responsabilité du parti de Hami Eddine dans le présent gouvernement.

Pour le surplus, la réunion de ce jour fut une véritable comédie tant les personnes s'étant exprimées au non de cette commission sont des individus, inconnus au bataillon des associations marocaines du terrain européen.

Les intervenants au nom de cette commission ont tourné en rond et semblaient être à la recherche d'un fil conducteur à leurs interventions vides de sens et de contenu.

C'était d'un creux abyssal. DEGAGEZ, IL N Y A RIEN A VOIR





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