mardi 27 janvier 2015

Michael Privot a fait du progrès...

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...depuis le temps où il refusait de serrer la main aux femmes


Voilà ce qu'il déclarait récemment lors d'une conférence à l'ULB organisée par des laïcards, le 20 janvier 2015


«Cela va être difficile de prendre la parole en dernier, après tant d’érudition, mais on va quand même essayer d’apporter quelque chose au débat.
 
Il y a une tendance assez répandue chez de nombreux musulmans, malheureusement, à parler en «nous» alors qu’il faudrait parler en «je»... 

On a entendu l’autre jour, je pense que c’est le président du Conseil français du culte musulman, qui a, suite à la caricature de Charlie Hebdo, dit dans son communiqué de presse que les musulmans français étaient choqués. Beuh, non. 

Oui des musulmans ont été choqués et il y en aussi plein d’autres qui ne l’ont pas été et, d’ailleurs, des débats que j’ai eu à travers facebook, me montrent qu’il y en avait beaucoup plus qui ne l’étaient pas que ceux qui l’étaient, certainement…   

Sur la question du blasphème : Il n’y a pas de notion de blasphème en islam, ni dans le coran ni dans le hadith, c’est une notion qui leur a échappé en vérité. 

Alors oui, des organisations comme l’OCI qui représente 53 pays dits musulmans  fait un lobbying de dingue y compris au niveau de l’ONU pour que le blasphème soit interdit. 

Bien sûr je suis contre, il faut le droit au blasphème, c’est impératif que l’on soit musulman ou autre… 

Oui le droit au blasphème doit être absolument préservé…   

Oui, je pense que Charlie Hebdo devait le faire (récidiver dans la caricature jugée blasphématoire), vraiment..

Commentaire de Bruxellois surement

Voilà donc Michael Privot, principal initiateur de "Convergences musulmanes de Belgique", initiative conçue et pétrie dans le bureau de Henri Goldman et de ses amis laïcards, qui nous dit que les Musulmans ne savent pas s'exprimer en "Je". 

Préférant user du Nous (Privot aurait du ajouter: "Et Eux")

Donc, selon Privot, les musulmans agissent en masse, l'individu en tant qu'acteur responsable de son destin, n'existe pas en dehors de cette masse. 

Et c'est en cela qu'ils sont dangereux parce que  solidaires dans la sauvagerie.


Ce n'est en tous cas pas ce que je ressens, MOI. 

Et ce n'est absolument pas l'éducation que M'ont inculquée mes parents, mes instituteurs et mes profs, qui ne M'ont jamais contraint à m'abstraire et à me fondre dans la masse.

Mais Michael Privot est libre de penser le contraire et de le dire aux Laïcards, qui n'espéraient pas moins de lui.

Il dit aussi "il faut le droit au blasphème, c’est impératif que l’on soit musulman ou autre… 

Il  ajoute:

"Oui le droit au blasphème doit être absolument préservé…".  

Mais c'est quoi le blasphème, au juste?

 au XVIe siècle le théologien espagnol Francisco Suárez définit le blasphème comme étant « toute parole de malédiction, reproche ou irrespect prononcé contre Dieu"

Sais-tu, petit Michael que:

À part la France, dans d’autres pays d’Europe (Allemagne, Irlande, Grèce, Italie, Pologne, Malte, Espagne, Danemark), subsistent des lois contre le blasphème. 

C’est la notion de trouble à l’ordre public qui est généralement retenue par le droit. 

A titre d’exemple, au Danemark, l´article 140 du Code pénal danois stipule: celui qui publiquement raille ou fait outrage aux doctrines de foi ou aux cultes d´une communauté religieuse légalement établie dans ce pays, est passible de prise de corps

Le Danemark punit ainsi toute moquerie publique d´une religion. 

On peut se poser la question pourquoi le journal par qui le scandale arrive n´a pas été condamné pour les Caricatures du prophète?





Et dans la Thora ?

Du seul verset de Exode 22,27, "N'outrage point l'autorité suprême et ne maudis point le chef de ton peuple", l’exégèse talmudique a retenu trois prohibitions capitales:  

— Interdiction de maudire le magistrat (Ex 22,27a) : Elohim (pris comme puissance, magistrature) : outrage à magistrat

— Interdiction de maudire Dieu (Ex 22,27a) Kelalat Elohim : blasphème.

— Interdiction de maudire le chef (politique) (Ex 22,27b) : atteinte à la dignité du représentant de l’État.

Ces prohibitions font elles-mêmes écho à celle énoncée au chapitre précédent : "Celui qui maudit ses parents sera mis à mort "(Ex 21,17). (…)


Et dans la Bible ?


Le mot blasphème est un terme de la langue grecque : blasphemia. 

Il signifie littéralement une blessure faite à la réputation de quelqu'un, tandis qu'on parle mal de lui. 

On le rencontre fréquemment dans la parole de Dieu, qu'il s'agisse de l'injure faite à Dieu ou aux choses qui lui appartiennent.

C'est à propos d'une querelle qui éclata au désert entre un homme égyptien et un homme israélite que nous lisons la première mention d'un blasphème dans l'Ecriture. 

L'Egyptien blasphéma le Nom, est-il écrit, et le maudit. Il fut lapidé selon ce que Dieu avait dit à Moïse : « 

 Celui qui blasphémera le nom de l'Eternel sera certainement mis à mort » (Lév. 24 : 16).


Seigneur, pardonne à Michael, il ne sait pas ce qu'il dit. Il le dit parce qu'il a pris peur de ce qui se prépare contre les islamistes comme lui

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1 commentaire:

  1. ce Privot, je l'avais rencontré lors d'un entretien d'embauche chez European Network Against Racism (ENAR). Il ne m'avait pas laissé une grande impression.

    Quand je vois la liste des signataires du "Convergences musulmanes de Belgique contre la radicalisation et pour la citoyenneté" je me demande où sont toutes ces associations et ce qu'elles font concrètement pour la communauté qu'elle représente : rien, mis à part poser sur des photos et faire le clown avec quelques élus du PS/CDH/Ecolo/MR,etc.

    Il se passera en Belgique ce qu'il se passe en France et les musulmans d'ici ne vont rien voir venir. Qu'ils continuent à se courber (référence à votre article "Manifestement, Mohamed VI a d'autres chats à fouetter" sur la pratique de la main tendue) devant ces merdes de représentants politiques (qui eux se courbent devant leurs "chefs blancs") pour lesquels ils votent à chaque élection.

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Allez les filles, un coup de pouce...