vendredi 23 janvier 2015

Quelle différence y a il entre ce grand ami des Etats Unis et de l'UE, membre de la coalition anti Daech...

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...et les bourreaux de l'Etat islamique d'Abou Bakr Al Baghdadi ?




10 ans de prison et 1000 coups de fouet. Telle est la peine à laquelle a été condamné Raef Badawi, en novembre 2014, en Arabie Saoudite. 

Après une première séance de flagellation, son état de santé s'est dégradé.


Accusé d’«insulte à l’islam, le blogueur saoudien Raef Badawi, 31 ans, a été condamné en novembre, en Arabie saoudite, à 10 ans de prison, 1000 coups de fouet et une amende de 230.000 euros. 

Une condamnation qui a généré une vague de solidarité à travers le monde et fait réagir Amnesty International qui s’est fait le témoin du calvaire du jeune homme et a pris l’initiative de lancer une pétition pour le faire libérer. 


Raef Badawi a déjà subi, le 9 janvier, une première séance de flagellation, les 1000 coups de fouet devant lui être infligés en 20 fois: ce jour-là, il a reçu, devant une mosquée de Jeddah, 50 coups de fouets qui l’ont mis dans un état désastreux. 

La préoccupation de ses bourreaux? Savoir quand il sera apte à recevoir la deuxième pluie de coups. 

«La flagellation prévue de Raef Badawi doit être reportée vendredi après qu'une commission médicale a estimé qu'il ne pouvait pas subir de coups de fouet pour des raisons de santé», rapporte en effet Amnesty International dans un communiqué. 

Cependant, est-il ajouté, «il n'y a aucun moyen de savoir si les autorités saoudiennes vont ignorer cet avis médical et ordonner la poursuite de la flagellation».

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Mort du roi Abdallah d’Arabie
 ou les larmes de crocodile occidentales pour un dictateur croulant (90 ans)

Le bal des hypocrites

Le premier ministre canadien Stephen Harper a rendu hommage au roi Abdallah , en saluant «un ardent défenseur de la paix au Moyen-Orient».


«Le roi Abdallah était reconnu comme un ardent défenseur de la paix au Moyen-Orient», a indiqué Stepen Harper qui se rappelle d'un homme «très passionné au sujet de son pays, du développement et de l'économie mondiale».


Le roi avait «aussi entrepris une vaste gamme d'importantes initiatives liées à l'économie, à la société, à l'éducation, à la santé et à l'infrastructure dans son pays», a-t-il ajouté.


Le gouvernement conservateur du Canada avait pris beaucoup de précautions pour appeler, la semaine dernière, «à la clémence» pour la sentence de flagellation du blogueur saoudien Raif Badawi dont l'épouse est réfugiée au Québec.


Le président américain Barack Obama lui a rendu hommage, saluant un ami précieux et un dirigeant «sincère» ayant pris des décisions courageuses dans le processus de paix au Moyen-Orient.



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Un ami " sincère"


«Il a toujours été un dirigeant sincère ayant le courage de ses convictions», a déclaré Barack Obama dans un communiqué, décrivant «une véritable amitié chaleureuse» avec le roi.


Le président français François Hollande (NDLR: dois-je toujours être Charlie?) a aussi rendu hommage à Abdallah, saluant «la mémoire d'un homme d'État dont l'action a profondément marqué l'histoire de son pays et dont la vision d'une paix juste et durable au Moyen-Orient reste plus que jamais d'actualité».

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Hollande avec le nouveau roi d'Arabie, Salmane Bin Abdelazizi 


«Le chef de l'État présente ses sincères condoléances au peuple saoudien et exprime son attachement à l'amitié entre la France et le Royaume d'Arabie saoudite, à laquelle le roi Abdallah bin Abdelaziz Al Saoud a oeuvré tout au long de son règne», conclut le communiqué


C’est déjà le prince héritier, Salmane Ben Abdel Aziz, 79 ans, qui, sans perdre de temps, occupe le trône d’Arabie saoudite après la mort de son frère Abdallah


Face à la montée en puissance du groupe État islamique (EI) en Syrie et en Irak, l'Arabie saoudite, a rejoint sous le règne du défunt dictateur et à la demande des USA et de l’Europe, la coalition internationale et participé aux raids contre les djihadistes de l’Etat islamique.


Le pétrole saoudien vaut bien un silence sur les atteintes graves aux droits de l’homme


Simultanément, le royaume, premier exportateur mondial de brut, a joué à fond la carte pétrolière pour défendre sa part de marché, menacée selon lui par l'essor du pétrole de schiste, notamment américain.


Sous l'influence d'Abdallah, l'Opep s'est abstenue de réduire son offre malgré la chute des cours.


En 2005, il a organisé les premières élections municipales partielles et accordé aux femmes le droit de vote au prochain scrutin de 2015, même si celles-ci ne peuvent toujours pas conduire.


Abdallah a aussi « allégé » l'emprise de la puissante police religieuse 


En revanche le mélange des sexes reste interdit en dehors du cadre familial.


Défenseur de l'ordre établi et des dictatures militaires dans le monde arabe, le royaume a accueilli le président tunisien Zine Al Abidine Ben Ali, premier autocrate arabe à être chassé du pouvoir par la rue en janvier 2011, et n'a pas applaudi au renversement du président égyptien Hosni Moubarak le mois suivant.



Il a ensuite ouvertement soutenu le président putschiste égyptien Abdel Fattah al-Sissi après la destitution en 2013 de son prédécesseur Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, classé groupe «terroriste» par Ryad.



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