samedi 21 février 2015

La véritable exception marocaine...

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...est le Makhzen



Le Maroc boycotté par le Prix Albert Londres pour l’expulsion de deux journalistes


L’association du Prix Albert Londres a décidé d’annuler sa remise de prix annuelle prévue cette fois-ci au Maroc, cinq jours après l’expulsion des journalistes français.



C’est par un communiqué que l’association du Prix Albert Londres a révélé le 20 février 2015 renoncer à organiser au Maroc sa remise de prix annuelle qui récompense le meilleur reporter de presse écrite, et, depuis 1985, le meilleur reporter audiovisuel de moins de 40 ans.



Prévue à Tanger et organisée par l’Institut français, la cérémonie est annulée explicitement en réaction à « l’expulsion manu militari de Jean-Louis Perez et Pierre Chautard de l’Agence Première Lignes », ainsi qu’à « des problèmes similaires subis par des confrères de France24 en janvier à Rabat ».
 
L’association estime que ces événements « prouvent que le Maroc n’est décidément pas le lieu pour organiser un tel événement », dénonçant une « volonté systématique d’obstruction au travail d’enquête de journalistes courageux et intègres », et redoute qu’organiser l’événement au Maroc ne nuise à l’image du Prix Albert Londres :



    Le Prix Albert Londres ne peut pas laisser planer le doute d’une quelconque indulgence pour des pratiques contraires à notre éthique, encore moins d’une connivence avec des autorités qui ordonnent ou laissent faire.

 

Le 77e Prix Albert Londres,  créé en 1933 en hommage au journaliste français (1884-1932), père du grand reportage moderne, sera remis dans une autre ville étrangère, qui va être déterminée dans les jours qui viennent.

Commentaires de Bruxellois surement

Lorsque je veux filmer un événement ou un fait quel qu'il soit en Belgique, pour le publier sur mon blog, je prends ma caméra et je me dirige à l'endroit visé sans devoir demander une quelconque autorisation préalable.

Le 11 novembre 2014, j'avais décidé de filmer les cérémonies de l'armistice qui commémorent chaque année, la fin de la première guerre mondiale.

Muni de ma petite caméra, moi même et le reporter du Maroxellois Aziz, nous nous présentâmes au pied de la colonne du Congrès, lieu de cette commémoration.

A 11h heures du matin, l'esplanade de ce monument et les rues y donnant accès  étaient noires de monde: des ministres, des militaires de haut rang, des présidents de partis, des parlementaires et des dignitaires à statut économique, culturel, religieux et philosophique.

Aziz et moi même, nous nous faufilons au centre de ce grand rassemblement et commençons à filmer sans qu'aucun policier, ni agent de sécurité ne s'adressât à nous pour s'enquérir de la présence de deux reporters portant des têtes d'arabe.

Mieux, nous serrons de nombreuses mains ministérielles, parlementaires et saluons au passage des présidents de banques belges, des entrepreneurs et de grands acteurs de la vie belge.

Encore mieux, voyant de loin arriver le premier ministre belge, nous nous dépêchâmes de lui serrer la main en jouant des coudes.

Il nous salua en marquant une petite pause pour poser pour notre caméra.

  Pour la petite histoire (vraiment minus), aucun, vous entendez, aucun député ou élu arabo musulman siégeant aux divers niveau de pouvoir en Belgique n'était présent pour commémorer le sacrifice des héros de cette guerre qui nous permettent aujourd'hui, de goûter à la saveur de la liberté.

Je me dois de rendre justice à la vérité pour vous signaler que seul le député et vice - président du parlement bruxellois, Fouad Ahidar avait tenu à s'incliner devant ce monument ô combien symbolique, celui du soldat inconnu.

Ces députés arabes, belges sur le papier ne ratent jamais les cérémonies de la fête du trône alaouite et se bousculent au portillon pour prêter allégeance à Imarat Al Mouminine lors des cérémonies des courbettes et des baisemain de l'allégeance.

Ils sont tous à s'incliner face aux tombes des soldats marocains de l'armée française, tombés à Gembloux lors de l'offensive allemande de 1940.

Vous avez dit : Belges ?

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