samedi 6 février 2016

Cinq membres d'une télévision Tamazight marocaine ..

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...ont disparu dès leur arrivée en Belgique


Vendredi passé, cinq membres (journalistes et techniciens) d'une chaine marocaine se sont évaporés dans la nature dès leur arrivée en Belgique

Munis d'une autorisation (Visa obtenue au consulat de Belgique de Casablanca), ces personnes ont rallié la Belgique pour couvrir un événement culturel Amazigh devant se dérouler à Bruxelles et prolonger leur séjour pour enquêter sur Molenbeek

Ce fut à l'invitation écrite d'un membre du personnel du Centre flamando marocain "Daarkom" (l'ancienne Gaité), que les cinq représentants de la chaîne marocaine ont pu obtenir leur visa




D'après nos informations, les cinq personnes n'auraient jamais rallié l'hôtel bruxellois auprès duquel, leurs chambres avaient été réservées et n'auraient jamais pris contact avec les organisateurs de l'évènement pour la couverture duquel ils sont arrivés en Belgique.

Il semblerait d'après ces mêmes sources que l'invitation envoyée de Belgique comporte des informations erronées  et la personne qui a envoyé ce document pour le séjour belge de cette équipe se trouve aujourd'hui très embêtée

Les proches de cette affaire rapportent que les cinq visiteurs n'avaient pas l'intention de procéder à l'enquête sur Molenbeek mais que c'était une "astuce" destinée à obtenir un visa afin de rallier la Belgique et plus tard la Hollande pour un séjour définitif. (Harragas ? immigration clandestine?)

  Signalons que Daarkom est un centre maroco - flamand, crée en 2009 à l'initiative de l'ancien ministre des Affaires bruxelloises de l'époque Bert Anciaux et de l'actuel Vice président du parlement bruxellois Fouad Ahidar


Cours d'arabe organisés par Daarkom

Si l'objectif proclamé au départ par ces deux élus flamands de Bruxelles fut de promouvoir la rencontre entre les cultures marocaine et flamande de Bruxelles et d'accueillir les créateurs émargeant à ces deux communautés, la réalité depuis cette inauguration, fut toute autre


 Exposition de la collection des cartes postales du président de Daarkom: Conflit d'intérêt

Présidé par un pseudo artiste venant du fin fond du Limbourg et n'ayant jamais auparavant été en phase avec la communauté bruxelloise issue du Maroc, ce président a modifié totalement la vocation de ce centre le transformant en un lieu où seules les fêtes nationales et religieuses marocaines furent célébrées (Marche Verte, naissance du prophète Muhammad etc) et où seuls les "artistes" provenant du Maroc ont pu trouver un débouché à leurs "talents"

Ce centre culturel qui n'avait pas encore été achevé en 2009, fut néanmoins ouvert en grandes pompes pour booster la campagne électorale des deux gugusses cités plus haut et se trouve aujourd'hui sans ressources suffisantes pour son fonctionnement: la nouvelle ministre flamande de la culture ayant sa subsidiation dans ses attributions, ne veut plus investir autant d'argent que ce qui avait été prévu au départ 

Quant aux jeunes artistes et créateurs bruxellois pour qui ce centre avait été prévu, ils n y ont jamais pu trouver un accès

Dernière trouvaille de monsieur Khetouta Larbi, président de ce centre: l'organisation très coûteuse d'une exposition, toujours à l'affiche, de cartes postales de l'ancien Tanger et de timbres marocains

Cette collection de cartes et de timbres est la propriété personnelle de ce président et l'exposition de ce matériel ainsi que la publication d'un livre présentant les timbres de monsieur Khetouta ont coûté la peau des fesses au budget du centre Daarkom : Charité bien ordonnée commence par soi même

Pour la petite histoire, il est succulent de signaler qu'au moment de la constitution de l'ASBL Daarkom  en 2009, Monsieur Anciaux, alors ministre bruxellois des Affaires flamandes avait été désigné pour siéger au sein de l'assemblée générale de l'ASBL Daarkom, sur le quota marocain et pas sur celui de la Flandre       

Cette maison qui a connu de très graves problèmes liés sa structure architecturale, avait démarré avec un budget avoisinant les 4 millions d'€




Avec les restrictions imposées par les nouvelles autorités culturelles flamandes, les trois quarts du personnel de ce centre furent licenciées dans des conditions frisant l'humiliation

Le décorateur ayant procédé à la couverture des murs intérieurs des salles de ce centre, avait utilisé du bois hautement avarié provenant du Maroc. Ce qui occasionna il y a deux ans, l'incrustation dans toute la boiserie de ce centre, de mites hautement gloutons qui ont fini par détruire l'ensemble des boiseries du centre.

Pour cette raison, le bâtiment dut fermer ses portes durant plus de deux ans et investir des centaines de milliers d'€ dans les réparations des boiseries mitées

En réalité, ce sont les cerveaux tant des promoteurs que des gestionnaires de centre qui sont mités




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