samedi 27 février 2016

Viré parce qu'il n'a pas dit "Monsieur le président" se contentant ...

.
.
...de dire : Abdelaziz Bouteflika"





Le présentateur du JT de 19 heures de la chaîne publique Canal Algérie, Ahmed Lahri, a été sanctionné et mis en congé d’office par sa direction pour avoir prononcé le nom Abdelaziz Bouteflika en omettant de citer sa fonction.

Une omission qui risque de coûter son poste au présentateur vedette du JT de 19 heures de la chaîne publique algérienne, Canal Algérie. 

Ahmed Lahri, puisque c’est de lui qu’il s’agit, en a en tout cas payé le prix puisqu’il a été sanctionné et mis en congé d’office par sa direction, rapporte le site d’information en continu «Tout sur l’Algérie» (TSA).

Mais quelle faute aurait bien pu susciter tout ce remous ? 

Selon «TSA», le malheureux journaliste aurait simplement omis de citer la fonction du président de la République, lors de sa lecture le 22 février dernier d’une dépêche de l’Agence de presse algérienne (APS) sur le conseil ministériel restreint présidé par Abdelaziz Bouteflika, -pardon «le président Abdelaziz Bouteflika»!-, au sujet des énergies renouvelables !

«Ahmed Lahri avait commencé par Abdelaziz Bouteflika «a présidé» au lieu de «le président de la république, monsieur Abdelaziz Bouteflika, a présidé», indique «TSA».

Rien que ça ?! Il n’en a pas fallu davantage pour que notre confrère algérien, pauvre de lui, se voie débarquer du JT.

Commentaire de Bruxellois surement

Dans tout le monde arabe, il en va ainsi. Moulay Mustapha Alaoui, en sait quelque chose au Maroc.

Bientôt lorsque le nouveau code de la presse "islamiste" au Maroc sera adopté, les prisons accueilleront sans compter les journalistes qui oseront "porter atteinte au roi, à l'islam ou à la sacralité du sahara marocain.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire