jeudi 23 mai 2019

Un scandale: nous les payons...

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Candidats aux élections du 26 mai, les ministres, bourgmestres et autres échevins sont "sur le terrain" durant plus de deux mois pour faire campagne.

Ils sillonnent  durant toute cette période les marchés, les fêtes, les braderies, les brocantes et que sais-encore.

A relever que durant cette campagne qui s'achève, le nombre de braderies et autres brocantes a été multiplié par deux voire davantage, comparé au nombre de ces activités en temps ordinaire.

Pendant ce temps et comme ils ne disposent point du don d'ubiquité, ils ne sont pas là où en principe ils devraient se trouver, c'est à dire à leur bureau pour exercer la fonction pour laquelle ils sont grassement payés par les "cons" que nous sommes.

En conséquence, ce sont les citoyens-électeurs qui payent une bonne partie de leurs frais de campagne.

Autre travers de la campagne, nombre de collaborateurs de ces candidats-mandataires sont discrètement transformés durant les heures de leur travail, en colleurs d'affiches, organisateurs de rencontres Tuperware et plus généralement en rabatteurs de foules.

Ils vous diront: "je fais cela en dehors de mon horaire de travail" ou "j'ai pris congé pour le faire". Va t'en vérifier tout celà.

Ceux qui stressent le plus sont les cabinetards qui ont peur de perdre leur poste en cas d'échec du ministre qui les emploie.

Ils passent leurs journées et même leurs nuits à rédiger et à envoyer tous azimuts, posts, tweets, sms et autres mails faisant l'éloge de leur ministre, député ou bourgmestre protecteur.

Les associatifs, gratteurs de subsides régionaux et communaux sont également mis à contribution pour figurer comme comparses sur des clips imbuvables, postés sur leur page fb, dans lesquels ils déclarent tout le bien qu'ils pensent de Genot, de Madrane ou de Reynders.

La vacuité des discours des candidats n'a jamais été aussi creuse et stupide comme elle l'est durant cette campagne.

Aucun programme si ce ne sont les éternels tronches de Di Rupo, Michel, Vervoort ou Nollet.

Aucun projet emballant ou élan stimulant....

A tel point que je me demande si je ne vais pas à la pêche dimanche prochain....Na!

1 commentaire:

  1. Je suis tout a fait d accord nombres d entres eux devrait relire la république de Platon et s en inspirer

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