samedi 29 août 2020

Des détenus du Hirak du Rif...

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...risquent la mort


La mère de Zefzafi sur son lit d'hôpital...


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Détenus politiques dans les geôles du roi Mohammed VI, Nasser Zefzafi et Nabil Ahamjik, ont entamé depuis la mi-août, une grève de la faim totale du fond de leurs cellules.


Nabil Ahamjik, lors des marches du Hirak

Ils en sont aujourd'hui au 20ème jour de cette action à travers laquelle ils exigent de bénéficier de l'amélioration de leurs conditions de détention à la sinistre prison de Ras El Ma de la ville de Fez.

Ils sont décidés à aller jusqu'au bout de leur action après avoir épuisé toutes les voies réglementaires afin de pouvoir parler à leurs familles plus de 10 minutes par semaine, de se procurer des produits de première nécessité au magasin de la prison...ou encore de recevoir de la nourriture fraîche et non périmée ou avariée

Madame Zoulikha, la mère de Zefzafi, atteinte d'un cancer en phase avancée, a décidé, en solidarité avec son fils de ne plus s'alimenter ou se soigner durant 4 jours.


Ahmed, le père de Nasser, s'est adressé aux hautes autorités du pays pour leur demander de faire plier l'imperturbable directeur du secteur "Prisons" du Maroc, l'ex gauchiste Tamek.

D'autres détenus politique du Hirak dont un enfant de 16 ans condamné à 20 ans de détention pour "atteinte à la sûreté de l'etat", se sont joints récemment à ce mouvement de grève de la faim, initié par le leader du Hirak du Rif et ses compagnons d'infortune de la prison de Ras El Ma.

un enfant de 16 ans condamné à 20 ans de prison pour "atteinte à la sûreté de l'etat"


A de nombreuses reprises et à l'occasion de fêtes nationales ou religieuses, le roi Mohammed VI a usé de la grâce royale en faveur de milliers de prisonniers de droit commun, insérant de temps à autre dans les groupes des personnes élargies, quelques militants du Hirak, dont la période de détention approchait de son échéance.

Actuellement et en raison de la propagation inquiétante de la pandémie Covid19, les prisons marocaines surpeuplées enregistrent de plus en plus de cas de contaminations...

Le manque des soins les plus élémentaires accentuent les effets du virus. Les familles des détenus ne sont plus autorisées dans certains centres de détention à rendre visite aux leurs, incarcérés dans des conditions déplorables

Les milliers d'arrestations de citoyens ayant enfreint les mesures d'un confinement draconien imposé par les autorités viennent gonfler les rangs des détenus déjà trop nombreux pour des prisons ayant depuis longtemps dépassé leur seuil d'accueil.

Rappelons que les militants du Hirak du Rif ont écopé de lourdes peines de prison pour avoir pacifiquement émis des revendications à caractère social ou liées au respect des droits de l'homme.

Les principaux leaders de ce mouvement dont Zefzafi et Ahamjik purgent actuellement des peines de 20 ans

Assistera t on à des décès de prisonniers grévistes de la faim avant de prendre conscience d'un recul catastrophique du respect des droits des citoyens au Maroc.?



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