Kir ne sera pas le successeur de Picqué

.
.

Pourquoi Emir Kir a-il été écarté de la liste Régionale bruxlloise du PS

Pour le scrutin du 25 mai prochain, Emir Kir avait à maintes reprises exigé des responsables (Blancs) du PS de figurer à la troisième place de la liste régionale bruxelloise.

Après moult échanges et concertations au sein du quatuor "blanc" ( Picqué, Moureaux, Vervoort et Onkellinkx), il a été décidé de refuser cette requête. 

La franc maçonne Laanan avait participé à ces échanges et  abondé dans le sens de l’analyse de Picqué.

Cette analyse présentée et défendue par le ministre président sortant disait en gros ceci :

      - Donner à  Kir  une place sur la liste régionale, conduira sans doute aucun à l’écrasement (en termes de voix) par le bourgmestre de Saint Joose, de celui qui a été intronisé successeur de Picqué à la  tête de l’exécutif bruxellois et par Moureaux comme chef de file  du PS de la capitale,

  - Permettre ce scénario, dit Picqué, équivaudrait  à « livrer » le PS bruxellois, dans un terme très court, à Emir Kir.

-    La victoire de Kir sur le plan électoral serait de nature à lui procurer un état d’ivresse telle, qu’il  n’hésiterait pas à revendiquer la fonction de ministre président, en lieu et place de Rudy Vervoort.  
    
    Le souvenir de l’humiliation de Demannez par le même Kir, est toujours présent dans les mémoires des chefs blancs PS,

     
   D’autant que, laissait entendre l’un des membres du quatuor,  Kir n’hésitera pas à organiser en sous main, la fronde des Turcs de Bruxelles, qui pourraient mener des manifestations en faveur de sa nomination à la tête de l’exécutif bruxellois, comme ce fut le cas à Saint Josse en 2012,     
   
    Le plus virulent des quatre dans la décision de mettre Emir Kir, hors jeu des régionales, n’est autre que, et on le comprendra aisément, le bourgmestre d’Evère, Rudy Vervoort.

    
    Seule Onkellinckx est restée accrochée à la présence de Kir sur la liste régionale. Elle aura été battue sur ce terrain

D'autres arguments plus "moraux" et "philosophiques" furent échangés au sein de la bande des quatre, à savoir le «déboutage" de Kir dans le procès l'ayant opposé à Mehmet Koksal et sa demande de démanteler le monument ixellois érigé en mémoire du génocide arménien.

A ce sujet, aucun dirigeant PS en vue n’était présent fin avril, lors  de la célébration du souvenir de ce génocide. 

Seuls des seconds couteaux comme Emmery ou Decourty étaient discrètement au sein la foule présente à cet événement.

Kir, malin comme un sioux avait tenu un mois avant cette commémoration, de fixer l'inauguration de la salle des sports de la rue Verte à Saint Josse, à la même heure et le même jour de la célébration du génocide arménien à Bruxelles. 

Mais ce n'était qu'une coïncidence. 

Sera t il ministre fédéral?

Peut être. Mais à une fonction subalterne qui ne lui donnera que peu de visibilité....Ah, les casseroles!!!

;