Ceux qui n'ont aucun intérêt à une solution négociée au Sahara marocain

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Il n y a pas que le Polisario....qui craint cette solution...

Il y a une dizaine d'années, le roi Mohammed VI lança un ambitieux plan visant à sortir de ce conflit opposant le Maroc au Front Polisario.

Et quand on parle du Front Polisario, il va sans dire mais il vaut mieux  en le disant, que c'est l'Etat militaire algérien qui se trouve être le grand maître du jeu coté Polisario.

Le plan d'Autonomie élargie vise, après le blocage total dans lequel se trouve ce conflit, à accorder à la direction du Polisario de larges prérogatives de gestion des affaires du Sahara. 

Ce territoire devant, dans le cadre de ce plan, demeurer sous souveraineté marocaine.

Le plan d'autonomie élargie qui n'a pas encore franchi le stade de proposition marocaine, rencontre de ci de là certaines sympathies sur la scène internationale.

En revanche, aucun des membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, pas même la France qui déclare soutenir théoriquement ce plan, n'a franchi le pas de le présenter au débat au sein de l'instance internationale.

Ceci atteste de la grande faiblesse de la diplomatie marocaine et de l'inertie des partis politiques de la place.

Ces formations se contentant d'applaudir aux initiatives du roi Mohamed VI dans ce domaine 

Sans retourner en détail à l'histoire politique et diplomatique ayant occasionné l'enlisement de ce conflit, nous pouvons dire que nous restons sur le plan strico - sensu de la légalité internationale, avec entre les mains la résolution de l'ONU qui appela en 1991 à l'organisation d'un référendum d'autodétermination, devant permettre aux populations du Sahara occidental de choisir entre le rattachement au Maroc de ce territoire et l'indépendance.

Cette proposition onusienne, faut il le rappeler, fut acceptée tant pas le Front Polisario que par feu le roi Hassan II. 

En son temps, le regretté dirigeant politique marocain Abderrahim Bouabid, qui avait marqué son opposition à la décision du défunt souverain, goûta à la prison.

La résolution de l'ONU fera du Sahara marocain et ce jusqu'à ce jour, un territoire non autonome selon l'ONU

Mais depuis cette décision de l'ONU, le Maroc n'a eu de cesse, pour montrer sa bonne foi et son ouverture au dialogue, de marquer son accord à toutes les initiatives de concertation et de négociations avec les indépendantistes du Polisario, pour parvenir à une solution négociée.

Aujourd'hui, devenu le gestionnaire principal de l'importante aide internationale destinée aux populations vivant dans les camps de réfugiés (selon l'ONU, ces populations disposent d'un statut de réfugiés, ce que le Maroc conteste en leur attribuant le statut de personnes séquestrées), les dirigeants du Polisario détournent allègrement, avec la bénédiction d'Alger et d'un certain Pierre Galand, cette aide pour en devenir les principaux bénéficiaires

De nombreux rapports internationaux et européens viennent depuis une dizaine d'années, attester de la véracité du détournement de l'aide internationale qui profite davantage aux cadres du Polisario qu'aux réfugiés entassés dans les camps de la misère à Tindouf.

Ces dirigeants comme du reste la caste de politiciens et autres potentats  marocains qui ont placé les richesse du Sahara et sa gestion sous coupe réglée, n'ont aujourd'hui aucun intérêt à une solution politique dans ce territoire.

https://www.google.be/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CCAQFjAAahUKEwjGiZHSpZ7HAhUopnIKHQEtDOU&url=http%3A%2F%2Fwww.aujourdhui.ma%2Fune%2Felections-legislatives-2007%2Flaayoune-le-choc-des-notables-94621&ei=OXvIVYaJJ6jMygOB2rCoDg&usg=AFQjCNEFv11TrhM5aog8AAthAY5BlC6x-g&sig2=r17iL9OK_zp58qwdlmTGYA

Une telle solution priverait les uns (Les cadres du Polisario) comme les autres (les rapaces marocains ayant fait main basse sur les richesses du Sahara) de cette vache à lait généreuse et intarissable.

Les récentes élections des conseils économiques s'étant déroulées au Maroc  sont venus attester de cette mainmise flagrante de cette caste de profiteurs et de voleurs, protégés et accrédités par les partis politiques marocains, sur les rouages de la politique et de l'administration locales et partant sur les richesses du Sahara 

Nous en sommes là aujourd'hui et sans un sérieux coup de pied royal dans cette fourmilière mafieuse, qui n'a aucune envie à l'établissement d'une solution négociée, susceptible de la priver de ses prébendes, aucune solution structurelle et politique à ce conflit ne pourra voir le jour.


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Le récent mariage des deux tourtereaux émargeant aux deux principales familles des potentats saharaouis, vient renforcer des deux dirigeants les plus influents du Sahara marocain.

Même le premier minsitre marocain qui prétend lutter contre le Fassad ( pourriture) a tenu à y assister et à jouer du Bendir

BENKIRANE INVITÉ DE MARQUE DU MARIAGE OULD RACHID-DERHEM

Source Le Kiosque

Et si Abdelilah Benkirane gratifiait les jeunes mariés d'une de ses danses...

Le Chef de gouvernement Abdelillah Benkirane assistera, ce vendredi soir à Marrakech, aux festivités somptueuses du mariage du fils de Kheli Henna Ould Rachid, président du Corcas, avec la fille du richissime et député de Laâyoune, Hassan Derhem.

"Benkirane assistera vendredi à la cérémonie de conclusion de l'acte de mariage de Omar Kheli Henna Ould Rachid, la trentaine, avec Leila Derhem avant de regagner samedi Rabat", a indiqué à Le360 un membre de la famille Derhem.
Presque tout le gotha du monde politique (ministres, chefs de partis politiques, députés) et du monde des affaires assistera aux festivités fastueuses de ce mariage qui aura lieu durant trois jours dans la somptueuse résidence de Hassan Derhem, patron de la compagnie  pétrolière Atlas Sahara. Sa propriété de Marrakech est un palais situé à dix kilomètres au sud de Marrakech sur la route vers Tahanaout. Des personnalités étrangères ont été également conviées à assister à ce mariage.