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...concernant la mainmise du Maroc et de la Turquie sur l'islam belge
L'argent (entre 300.000 et 500.000 €) que reçoit annuellement le Rassemblement des musulmans de Belgique - je devrais écrire: le Rassemblement des espions Marocains de Belgique - sert à Echallaoui qui préside cette coquille vide, à soudoyer, corrompre, dominer et recruter des larbins et autres sbires, susceptibles de l'aider à museler et terroriser ses détracteurs et autres adversaires.
Ce fût notamment ce budget que les sécuritaires marocains exemptés de tout contrôle aux frontières belges, amènent avant de le déposer sur le compte du RMB à la succursale bruxelloise de banque Chaabi du Maroc, qu'Echallaoui investit pour exercer son contrôle sur les musulmans de Belgique
Le plus interpellant dans cette affaire réside dans l'attitude complaisante de notre pays, dans le contrôle de la provenance de ces montants qui arrivent clandestinement du Maroc.
Or, pour quiconque qui s'estime un tant soit peu fouineur et désirant jeter un œil sur le rapport financier annuel que dépose l'ASBL (Association sans but lucratif) RMB, au tribunal du commerce, il est plus qu'aisé de relever dans la rubrique "RECETTES" de ce rapport, qu'aucune mention n'est faite de la partie octroyant ces centaines de milliers d'euros.
Quand on sait que pour le simple citoyen belge, des justifications sont demandées quant à la provenance sur son compte d'un montant nettement moindre (10000€), on est en droit de s'étonner devant cette passivité coupable de nos services liés au ministère des finances et de la Justice.
Cet argent a servi notamment au marathon effectué par Echallaoui en 2013 sur l'ensemble du territoire belge, pour constituer son conseil général des 300 mosquées appelées à élire l'AG (Assemblée générale des musulmans de Belgique).
Pour la petite histoire liée aux magouilles d'Echallaoui, signalons que pour faire partie de ces représentants des 300 mosquées belges appelés à constituer le Conseil général, Echallaoui qui réside à Huy (région liégeoise), a demandé à son ami Jamal Habachich, de son vrai prénom Abdenassar, imam et patron de la mosquée molenbeekoise Attadamoune (solidarité), et également administrateur au sein du RMB, de le désigner comme représentant de cette mosquée.
Durant son périple destiné à constituer le Conseil des mosquées belges en 2013, Echallaoui avait préparé des enveloppes contenant chacune 250 et 400 € qu'il remit en mains "propres" aux présidents de nombreuses de ces mosquées (selon le volume du lieu du culte).
Un montant de plus de 120000 € avait été dégagé par Echallaoui pour cette vaste opération de corruption. Opération, faut il le préciser, contraire aux principes élémentaires de la religion islamique et agrémentée de plusieurs dîners couscous
Mais qu'à cela ne tienne, puisque pour Echallaoui, la fin devait justifier les moyens.
Sauf que cette fin et tous ces efforts consentis par Echallaoui et ses maîtres à Rabat, ne produisirent pas les résultats escomptés.
A l'issue de l'élection de l'Exécutif des musulmans de Belgique (17 membres) par l'Assemblée générale (67 membres), Echallaoui ne fut pas élu au sein de l'EMB. Et conséquemment, ne pouvait pas devenir président de cet organe
Il lui avait fallu une acrobatie exécutée par la ministre de la Justice de l'époque, la libérale flamande Annemie Turtelboom, pour assister en tant que membre du bureau de l'AG aux réunions de l'Emb, avant d'effectuer une entrée en force et de manière illégale comme président de l'EMB en débarquant son homme de paille, le très affable Noureddine Smaili
La réalité dans le soutien qu'accorde le Maroc à Echallaoui, ne consiste pas à promouvoir un islam modéré et du juste milieu comme le prétendent les fachos marocains au pouvoir à Rabat, mais de s'appuyer sur leurs agents en Belgique pour intimider et contrôler les opposants à la politique répressive du régime marocain.
L'essentiel du budget octroyé sous le tayfour (table marocaine à trois pieds) par l'État marocain au RMB, est utilisé surtout pour l'organisation des soirées de l'Iftar du Ramadan (rupture du jeûne), auxquelles sont conviées de hautes personnalités politiques de notre pays.
Rien à dire: Echallaoui est davantage compétent en maître de cérémonies et espion à la solde du Maroc qu'en dirigeant de l'organe du culte islamique.
Quant à la Turquie, les choses sont on ne peut plus claires: les Diyanet, organisation dépendant en ligne directe du ministère turc des Affaires religieuses, n'a rien à cirer d'un Exécutif des Musulmans de Belgique, puisque toutes les mosquées turques de notre pays sont financées, tant pour le bâti, le fonctionnement que le paiement des imams, par les autorités d'Ankara
A ce niveau, le verrouillage est total et un contrôle ou supervision des autorités de notre pays ne sont nullement admis.
Circulez, il n y a rien à voir!
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