Tapie : « Je suis un vieux copain de Jean-Marie Le Pen ! »
Hallucinante interview de Bernard Tapie ce mercredi au micro de France Info. Interrogé sur l'entretien secret qu'il aurait eu, selon un livre à paraître jeudi, avec Jean-Marie Le Pen entre les deux tours des législatives de 1993, l'ancien ministre sous Mitterrand part dans une ironie délirante :
- « Evidemment, et pas qu'en qu'en 1993, on est des vieux copains. Il faut savoir qu'on se voyait régulièrement parce qu'on jouait au poker ensemble à peu près une fois par semaine à Versailles, chez lui. Mais pas pour parler de politique, on est des copains, on parle ensemble. »
- « Vous blaguez, là… »
- « Non, pas du tout. Quand il était à Marseille, on faisait presque tous les jeudis des tournois de tennis-ballon au stade Vélodrome. On se voyait sans arrêt. »
- « Sérieusement… »
- « Non, mais sérieusement. Pourquoi voulez-vous que je le vois pour les élections, puisque le soir même du premier tour, il avait annoncé qu'il laissait tous ses candidats présents ? Donc il n'y avait pas de raison que je le vois pour autre chose que pour une grande amitié. »
- « Quand je le traitais de “gros con”, c'était uniquement pour amuser la galerie. Un jour, j'ai dit aussi que c'était un salaud. Tout ça, c'était de la comédie. »
- « Evidemment vous le prenez sur le ton de l'humour… »
- « Mais ce n'est pas de l'humour, c'est la vérité. […] On partait en vacances sur le Phocéa ensemble régulièrement, à peu près deux-trois fois par an. […] Ah oui, j'ai oublié de vous dire, j'étais l'amant de Martine [Marine, ndlr ? ] aussi. Mais ça, gardez-le pour vous. Comme elle est mariée maintenant, ça ferait du désordre. » (Ecouter l'interview intégrale)
« Je crois qu'il a écrit un livre et qu'il a envie de le vendre »
C'est tellement gros qu'évidemment… ça ne passe pas. Même si Bernard Tapie cite le journaliste André Bercoff en témoin de ces imaginaires moments de camaraderie intense. Lequel, contacté par Rue89, s'en amuse :
« J'étais très étonné qu'il me cite, mais c'était très drôle. Evidemment, je n'ai été témoin de rien du tout. Je n'ai pas passé ma vie avec lui, mais ce que je sais, c'est qu'il a toujours été aux antipodes du Front national. »
Quant à cette supposée rencontre, André Bercoff affirme ne « jamais » en avoir eu la preuve. Une rencontre pourtant confirmée par Jean-Marie Le Pen en personne, dans « Le Testament du diable » (éditions du Moment), livre à paraître ce jeudi, dont L'Express publie les bonnes feuilles.
Selon le toujours président du FN, Bernard Tapie lui aurait demandé de maintenir son candidat dans sa circonscription des Bouches-du-Rhône, les triangulaires gauche-droite-FN étant généralement favorables aux candidats de la gauche.
« Je crois qu'il a écrit un livre et qu'il a envie de le vendre », a tout de même sérieusement glissé sur France Info l'ex-ministre de la Ville. Avant de repartir dans son délire :
« Ah, un autre truc : il y a un livre qui est en train de se faire, il parait que l'on a trouvé des traces ADN de moi sur le vase de Soissons. Alors là, par contre, je démens ! »
Source RUE 89
Commentaire de "Bruxellois, sûrement"
Heureusement qu'en France aujourd'hui, on n'est pas entre 1940 et 1944.
Mais on n'en est pas si loin !!!
Tiens, il me semblait qu'il n y avait que Dieudonné qui connaissait Lepen et qui avait poussé le sens de la provocation jusqu'à faire monter Faurisson sur la scène de son spectacle.
Dieudonné, en faisant cela a montré qu'il était un salaud. Car banaliser la Shoah et l'antisémitisme EST IMPARDONNABLE.
On va voir si les réactions à l'encontre de Tapie vont être de la même ampleur, on l'on va laisser passer parce que contrairement à Dieudo, B.Tapie n'est pas hostile à la politique raciste de l'état d'Israel....
Pas de géométrie variable dans la dénonciation des banaliseurs des racistes et des antisémites
.
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire