BRUXELLOIS, SUREMENT !
Tout va très bien Madame la Marquise. Le ciel est bleu. Pour vivre heureux, vivons cachés. Pour faire une Khoubza, il faut du blé, de l'eau et de la levure....
Beaucoup de personnes tant au Maroc qu'à l'étranger se posent la question lancinante de savoir si Mohammed VI est toujours en vie.
Je ne suis ni Nostradamus, illustre médecin et astrologue français célèbre pour ses prophéties, ni Marie Anne Lenormand, figure influente de la voyance parisienne du XIX ème siècle, encore moins Maité, la vedette de la publicité sur TFI (C'est pas marqué Becasse ici! ) ou la célèbre voyante arabe Layla Abdellatif qui prédit les événements à venir au sein du monde arabe
Layla Abdellatif, célèbre prédicatrice arabe
Je ne prétends être ni ceux là ni Marcel Belline, le très sérieux voyant francais, réputé pour son professionnalisme, pour dire aujourd'hui si Mohammed VI a passé l'arme à gauche ou est toujours de ce monde, quoi que très malade.
La dernière fois que j'ai vu en vrai le roi du Maroc fut en octobre 2024 lors de la visite du président Macron à Rabat.
A cette occasion, bien que tenant difficilement debout et appuyé sur une canne, le monarque marocain marchait avec peine à côté du mari de Brigitte.
Avant cela, Mohammed VI s'était rendu en visite officielle aux Émirats arabes unis où il a passé plus de 3 mois.
Depuis cet événement, et bien que très branché sur la politique marocaine, je n'ai pas réellement revu Mohammed VI, sauf à de très rares occasions.
Les services du protocole du palais ont tout fait pour véhiculer vers la population marocaine telle ou telle grande décision du roi, sans qu'à ses habitudes passées le souverain ne soit apparu en personne pour communiquer ses décisions.
Ce fut le cas lors du débat houleux autour de la réforme de la moudawana auquel tous les Marocains ont participé, chacun à son niveau durant les premiers mois de 2024,
Ce fut également le cas lors de la très importante annonce royale par laquelle le protocole a informé la population de la décision de Mohammed VI de supprimer en 2025, la fête du mouton pour des raisons de pénurie au niveau du cheptel.
Le roi du Maroc ne s'est rendu à aucun événement international requérant sa présence. Il ne s'est pas manifesté pour accueillir un chef d'état étranger de passage au Maroc
A peine si les Marocains l'ont aperçu à distance pendant le Ramadan 2025 lors des veillées religieuses traditionnelles qu'il a brossées pour cause de maladie (chute accidentelle selon le protocole)
Le fait le plus important et même majeur qui suggère de penser au pire s'agissant de l'état de santé du roi, réside dans sa mise à l'écart par Donald Trump et sa non invitation à Washington lors du prochain sommet du président US avec des présidents africains.
5 présidents dont ceux du Togo, Sénégal, Mauritanie, Guinée Bissau sont attendus dans les prochains jours.
Quand on sait l'importance vitale qu'accorde M6 à ses relations avec Trump, on est en droit de se demander si l'état de santé du roi Mohammed VI est pour quelque chose dans cet "oubli" Trumpien
A nouveau arrêtée hier pour avoir dénoncé le despotisme et la corruption
Fort de son alliance renforcée avec l'entité sioniste depuis la signature des Accords d'Abraham, le roi du Maroc a lâché la bride à sa Justice aux ordres, à sa police et à ses barbouzes.
Les arrestations arbitraires des opposants, des protestataires contre les atteintes de plus en plus nombreuses aux droits de l'homme, les enlèvements et les jugements iniques et expéditifs se multiplient au Maroc.
Le cas Mohamed Ziane, doyen des détenus politiques
Le plus vieux détenu politique au monde se trouve être aujourd'hui, un opposant marocain de 84 ans, ancien ministre des droits de l'homme, bâtonnier de l'ordre des avocats de Rabat, président du parti libéral marocain et surtout farouche dénonciateur du pillage des richesses marocaines par le monarque et sa garde rapprochée, composée de rentiers, de corrompus et de voleurs des biens publics.
Le plus vieux détenu d'opinion au monde est marocain
Mohammed VI a dribblé tout le monde
En 1999, dès son arrivée au pouvoir en substitution à son despote de père qui avait nié avant de l'admettre, l'existence de la prison mouroir de Tazmamart, Mohammed VI avait fait illusion en lançant quelques réformes qui ont fait long feu .
Le naturel répressif hérité de son père est vite revenu au galop.
La seconde décennie de l'an 2000, surtout après les événements du Printemps arabe, c'est une répression aveugle qui n'épargne personne: journalistes, youtubers, droits de l'hommistes ou simples citoyens se plaignant des atteintes à leurs droits.
Les jeunes du Hirak du Rif qui avaient osé réclamer la construction chez eux d'une université, d'un hôpital moderne et de la levée de l'état d'urgence imposée au Rif depuis 1959, ont écopé, qui de 20 ans de prison, qui de 15, 10 ou de 5 ans de détention.
La loi scélérate sur la presse qui a permis la condamnation de journalistes pour le simple fait d'avoir osé critiquer la corruption endémique qui sévit au Maroc ou les atteintes aux droits des citoyens, est utilisée sans discernement.
Retour des Juifs d'Israël, les mains pleins de sang
Une énorme vague d'expropriations touche aujourd'hui et depuis l'afflux des Israéliens au Maroc, des milliers de citoyens qui se voient dépossédés de leurs maisons au profit de sionistes ayant choisi de quitter Israël pour résider au Maroc.
Le journaliste très populaire Hamid Al Mahdaoui, pourfendeur des injustices et des graves atteintes aux droits de l'homme vient de voir sa condamnation (1 an et demi de prison) confirmée en appel.
Abdellatif Ouahbi (ministre de la Justice, à gauche). Le journaliste Al Mahdaoui, à droite
Le ministre de la Justice qui lui a intenté un procès inique a pesé de tout son poids pour obtenir de juges aux ordres, la confirmation de cette condamnation
Pour rappel, Hamid Al Mahdaoui a déjà été condamné dans un passé récent à 3 ans de prison ferme qu'il a écopés suite à une accusation surréaliste: avoir cherché à faire entrer d'Europe, un char de combat au Maroc !!!!
Si le ridicule tuait, on aurait vu les rues marocaines jonchées de dépouilles inertes de juges fonctionnant au téléphone.
Le brillant journaliste et directeur d'un important groupe de presse, Taoufiq Bouachrine, s'est vu faire l'objet d'une accusation sortie tout droit des contes du Marquis de sade: les sécuritaires marocains ont eu recours à la mobilisation de plus de 30 jeunes femmes et autres filles marocaines qui furent pour nombre d'entre elles, à leur corps defendant, conduites aux postes de police pour charger le journaliste en l'accusant de les avoir violées.
15 ans de prison furent infligés à Bouachrine. Il vient recemment et après avoir passé 6 années en détention, de faire l'objet d'une "grâce royal".
Hier, Saida Alami, une activiste très acerbe dans ses critiques contre la politique répressive du pouvoir marocain, vient de regagner la cellule qu'elle a quittée il y a un an suite à une ....grâce royale.
Ceux qui pensaient que cette femme intégre et révoltée contre les injustices allait avaler sa langue après "le pardon royal" qu'elle n'avait pas sollicité, en sont pour leurs frais.
Saida risque une lourde peine de prison pour avoir dénoncé le régime monarchique despotique marocain.
Une mobilisation importante s'organise actuellement au Maroc et à l'etranger pour exiger la libération de Saida Alami.
La desormais célèbre prosternation religieuse du ministre Koen faite à l'imam Toujghani
Rappel historique
1987: exit le "Centre islamique et culturel de Belgique"
Fin des années 1980, les autorités belges qui avaient rompu toute relation avec les responsables de la Grande mosquée de Bruxelles située au Parc du Cinquatenaire, s'étaient mises à la recherche d'un nouvel interlocuteur pour ce qui se rapportait à la gestion du temporel du Culte islamique.
Depuis la mise à l'écart de ce Centre inféodé au gouvernelent wahabite saoudien et connu sous la dénomination de "Grande Mosquée de Bruxelles" (G.M.B), diverses initiatives émanant des milieux musulmans de Belgique, se portèrent candidates au remplacement de la Ligue islamique mondiale reconnue en 1974 comme interlocuteur des pouvoirs publics belges.
La plus importante de ces tentatives de remplacement émana d'un groupe d'acteurs musulmans tournant dans le giron de cette même Grande mosquée de Bruxelles.
Cette initiative dont les promoteurs cherchaient à se substituer au centre islamique saoudien se donna comme appellation: le Conseil supérieur des musulmans de Belgique (CSMB)
Ses principaux promoteurs furent:
Le docteur Yacine Beyens, Belge converti
Le théologien Yahya Michot, Belge converti et
Le professeur de religion islamique Boubker Ngadi, acteur associatif de nationalité marocaine
Ces trois initiateurs du CSMB seront présidents de cet organe.
Ils installèrent un Comité de théologiens formé de feu Cheikh Hassan Benseddik (Marocain) et de Hasan Ünal, de nationalité turque
Une trentaine d'acteurs quasi tous proches de la Grande mosquée saoudienne formaient l'assemblée générale du CSMB.
Parce que soupconné d'être téléguidé par la Ligue islamique mondiale, bras armé de l'Arabie saoudite de par le monde, le CSMB qui organisa en 1991, des élections au sein des communautés musulmanes de Belgique, fut recalé par les Pouvoirs publics belges.
Le gouvernement belge émit de sérieuses réticences quant à l'indépendance du CSMB vis a vis de la Grande mosquée et de son commanditaire la Ligue islamique mondiale et finit par refuser la reconnaissance de ce groupe qu'il soupçonna d'être le cheval de Troie du Centre islamique
La rupture de la convention entre les autorités belges et les responsables du centre islamique saoudien était intervenue suite à des relents de "radicalisation" relevés dans les attitudes de la direction de ce Centre
Le Commissariat royal à la politique des Immigrés (C.R.I.)
Fin des années 1980, les autorités politiques fédérales (nationales) optèrent pour la mise en place d'une structure nationale d'avis chargée de leur soumettre des propositions et autres recommandations, susceptibles de leur indiquer les meilleures formules destinées à favoriser l'intégration des immigrés de notre pays
Cette instance nationale prit pour nom
"Le Commissariat royal à la politique des immigrés" (C.R.I).
Bien qu'appelé à émettre aux divers niveaux de pouvoirs de notre pays des propositions et des avis touchant à toutes les matières intéressant l'intégration des immigrés dans les divers secteurs de la société belge, le C.R.I accorda une grande priorité au chapitre Islam figurant dans un volumineux rapport.
La Sénatrice Cvp Paula D'Hondt et le sociologue PS Bruno Vinikas furent nommés à la tête de ce Commissariat.
A l'issue de larges débats ayant mobilisé les divers niveaux des pouvoirs publics belges, ce fût la proposition du Commissariat royal suggérant de mettre en place une structure de gestion du temporel du culte islamique, qui retint l'intérêt tant du monde politique belge que de celui des médias de notre pays
Des années plus tard, un arrêté fédéral reconnaissant un Exécutif des Musulmans de Belgique ou Organe chef du culte islamique est pris par le gouvernement national.
Les propositions contenues dans le premier rapport du C.R.I, liées à l'enseignement, l'emploi, la culture, le sport ou le logement, furent confiées pour étude à des commissions émargeant aux ministères (fédéraux, regionaux et communautaires) ayant ces sujets dans leurs attributions
Apres avoir refusé le CSMB comme interlocuteur et afin de promouvoir la création de la structure devant s'occuper de la gestion du temporel du culte islamique, le Commissariat royal à la politique des immigrés (C.R.I.), placé sous la tutelle du premier ministre et bénéficiant de son total appui, lança une grande opération de communication visant à mobiliser les mosquées, les associations islamiques et les groupes musulmans informels pour procéder à des élections générales ayant pour finalité l'émergence d'un organe chef du culte islamique.
Les communes du pays de même que les communautés culturelles tant néerlandophones que francophones, furent mises à contribution pour mettre leurs établissements scolaires à la disposition des instances chargées d'organiser ce scrutin.
Sans préciser le moins du monde le profil des candidats appelés à concourir dans le cadre de ces élections, le comité ayant chapeauté l'opération sous la supervision du CRI, adopta sans filtres les listes de candidats à partir des nationalités d'origine.
Les candidats avaient "tout faux"
L'une des listes marocaines
Alors que l'arrêté organique émis par le gouvernement fédéral avait précisé l'objectif visé par le projet du CRI, à savoir la mise en place d'un organe chargé de la gestion des aspects administratifs liés à l'exercice du culte islamique, la phraséologie générale (dépliants, tracts, lettres, émissions radios etc...) ayant dominé cette campagne, se situait aux antipodes des objectifs fixés par les pouvoirs publics.
Tel candidat promettant la mise sur pied d'une instance chargée de l'organisation du pèlerinage à la Mecque, un autre la création de homes pour vieillards musulmans partout en Belgique ou des écoles islamiques et un troisième la généralisation du port du hijab en Belgique...Quand ce ne fut pas la promesse de généraliser les cantines scolaires halal ou des piscines séparées Hommes - Femmes.
Rayon compétence pour la gestion du temporel du culte, peu de candidats sortaient du lot par la détention d'un diplôme susceptible de leur permettre de maîtriser les aspects liés a une gestion rigoureuse des affaires des musulmans
Rares, même très rares, étaient les candidats qui pouvaient prétendre à une connaissance basique de l'histoire de la Belgique, de la maîtrise de l'une de nos trois langues nationales ou à une familiarisation à minima, avec les rouages de fonctionnement de nos institutions démocratiques.
A l'arrivée et à l'issue du scrutin auquel participèrent près de 65.000 électrices et électeurs musulman(e)s, la majeure partie des élus à l'assemblée générale (67 membres) des musulmans de Belgique, présentait un profil aux antipodes des exigences en matière de gestion de l'administratif du culte
Le caméléon Erroukhou, le "Rouge", qui pour espérer se faire élire a l'Exécutif des Musulmans avait changé de nom et...d'accoutrement (ici au pèlerinage de la Mecque)
Un véritable désastre
Peu de temps après son installation et la mise à l'écart de 6 de ses membres par la Sûreté de l'état qui les soupçonnait d'activisme radical, l'Exécutif des Musulmans de Belgique (EMB), dut se séparer de son président Noureddine Maloujahmoum en raison notamment d'un séjour effectué par ce dernier au Maroc à l'invitation du président du parlement marocain en compagnie d'élus bruxellois belgo marocains
Noureddine Maloujahmoum
Outre cet écart dont il n'avait au préalable informé aucun membre de l'EMB, ce fonctionnaire au ministère des finances dut céder aux pressions des gros bras salafistes qui trouvaient son profil trop policé et par trop intégré en Belgique. Il démissionna de son mandat de président.
Le groupe de "cadres" qui avait rallié Rabat se composait d'élus belgo marocains parmi lesquels, on pouvait épingler Azzouzi PS, Derbaki FDF, Ouezkhti PRL, Medhoune PS....
Cette délégation qui promit à Rabat de tout faire pour défendre les intérêts supérieurs du Maroc auprès des autorités belges, inaugura le processus d'allégeance envers l'Etat marocain qui fera partie durant près de 30 années des fondamentaux des cadres marocains ayant eu à "gérer" le temporel du culte islamique En Belgique
Près de trente années plus tard
Durant ces trois décennies d'une existence tumultueuse, la vie de l'Exécutif des Musulmans de Belgique ne fut pas, loin s'en faut, un long fleuve tranquille.
Depuis sa première législature de 5 ans, cet organe ne connut ni paix ni stabilité
Ingérences politiques
Son second président, Mohammed Boulif essuiera de l'arrière de son pantalon pour deux semaines, le sol humide d'une cellule de la prison de Forest (Bruxelles).
Il y séjourna suite à un complot ourdi contre sa personne par un groupe émargeant à l'EMB, mené par feu Qissi Benjelloun celui là même qu'on affubla de son vivant - du sobriquet de "Boucher d'Onkelinx".
Aidé de son ex époux, Abbés Guennad et de quelques porteurs de valises arabes du PS, dont le sociologue khoubziste Hassan Boucetta, Onkelinx, qui voulait placer son boucher à la tête de l'EMB, poussa ses sbires au sein de l'organe chef du culte à porter plainte contre Boulif l'accusant de vol de matériel informatique appartenant à l'organe chef du culte.
La Justice blanchira Mohammed Boulif qui, profondément blessé, jeta sa jellaba de président de cet organe et s'en alla vaquer à ses affaires dans le "civil"
Mohamed Boulif
La suite de la législature fut à l'avenant: bagarres entre Turcs et Marocains pour la prise en main de l'EMB, doux yeux à Milquet et à d'autres politiques belges par les autorités marocaines pour aider Echallaoui à s'approprier l'organe chef du culte islamique de Belgique....
D'autres ministres de la Justice, toutes couleurs confondues (Turtelboom, Koen...) joueront la carte marocaine
L'arrivée de Vincent Van Quickenborne (ce ministre pisseur sur un combi de police), mettra fin à l'accaprement d'Echallaoui et consorts, de l'Exécutif musulman.
Le reste est connu: reconnaissance en 2023 de l'ASBL "Conseil des Musulmans de Belgique".
Celui ci vient d'échouer dans sa mission visant à réformer l'organe chef du culte islamique après deux années de "NIMPORTE QUOI!"
Depuis la sortie des limbes de l'EMB en 1999 et lors des multiples crises qu'il a traversées, les nombreux acteurs s'étant succedés à la tête de cet organe, n'ont à aucun moment, estimé utile, voire nécessaire, de procéder à l'évaluation de leur travail.
Tous ces groupes sans exception, se sont substitués à ceux qui les ont précédés par la ruse, les magouilles voire la violence ou en recourant aux tribunaux.
Pour se protéger et évincer leurs adversaires, ces groupes se sont souvent réfugiés sous l'aile protectrice de tel ou tel pays d'origine ou formation politique belge.
En contrepartie d'un apport électoraliste, des "soutiens" intéressés ont été apportés à ces groupes lors des multiples bagarres les ayant opposés les uns aux autres, dans leurs tentatives de mettre le grapin sur l'EMB.
Des objectifs dépassés
En 1974, lors de la reconnaissance par la Belgique du temporel du culte islamique, la vie des Musulmans en Belgique se déroulait dans la sérénité et un calme exemplaires.
Le souci des pouvoirs publics belges visait le renforcement de l'insertion des immigrés au niveau économique
La reconnaissance du droit des musulmans à émarger à des plages horaires au sein des établissements scolaires pour l'organisation de cours de religion islamique était le seul chantier sollicité par les musulmans de la première génération immigrée dont l'écrasante majorité ne jurait que par un retour définitif au pays d'origine.
La marmaille née en Belgique poussait allègrement et introduisait peu à peu un doute dans la tête des parents quant au mythe d'un retour définitif au bled.
La loi GOL: Un tournant
Le milieu des années 1980 fut un grand tournant lorsque feu le ministre libéral de la Justice Jean Gol fera voter une loi assouplissant au maximum l'accès à la nationalité belge.
Une disposition législative qui permit à tous les enfants ayant vu le jour en Belgique de devenir quasi automatiquement belges.
Ce sont ces mioches qui prendront progressivement le relais de leurs vieux parents pour revendiquer leur appartenance à une double, voire une triple culture: marocaine, Belge et surtout musulmane.
Duant les années 80 et une partie des année 90, en silence et sans attirer l'attention sur leurs activités, des centaines de jeunes prédicateurs provenant du Proche et du Moyen Orient s'installèrent dans les mosquées molenbeekoises, schaebeekoises, anderlechtoises ou ten noodoises.
Leur mission: procéder à l'endoctrinement des jeunes Marocains de la seconde et plus tard troisième génération
Plus tard et sans s'en apercevoir, parents musulmans et politiques belges, furent sérieusement secoués par les affres des recrutements jihadistes pleinement réussis par les endocrineurs venus d'un peu partout de ce monde dit musulman
Des dizaines de nos compatriotes paieront de leur vie l'aveuglement de nos services de renseignement et de nombreux politiques qui distribuèrent la nationalité belge à des criminels ayant choisi notre pays comme base arrière pour leurs projets totalitaires ..
Les missions de l'organe chef du culte islamique sont largement dépassées
Face à ces transformations plus que notables intervenues au sein des communautés musulmanes de notre pays et sans sombrer dans les généralisations, les missions de gestion administratives confiées à l'organe chef du culte islamique se trouvent aujourd'hui, largement dépassées.
S'il est important de soutenir l'action des aumôniers musulmans dans les prisons et celle des enseignants de religion islamique au sein des établissements scolaires, il est devenu plus qu'indispensable d'élargir les missions de l'organe chef du culte islamique dans la direction de la lutte contre toutes les formes de radicalisation, surtout celles alimentées et promues par les éléments et autres groupes criminels de provenances proche et moyenne orientale.
Une réflexion en profondeur doit être incluse dans la quête visant à réformer l'organe chef du culte islamique, qui contrairement aux autres structures de représentations des autres religions, fait face à des défis d'une nature particulière
La ministre fédérale de la Justice, Annelies Verlinden
Fatigué par les multiples dysfonctionnements relevés dans les pratiques de ceux qui depuis 2014, s'étaient progressivement emparés de l'Exécutif des Musulmans de Belgique pour assouvir leurs ambitions de pouvoir et mettre cet organe au service d'Etats étrangers (Turquie et Maroc notamment), l'ancien ministre libéral de la Justice, Vincent Van Quickenborne VVQB (Open Vld) avait pris avant sa démission, l'option radicale de retirer la reconnaissance à cette structure devenue stérile, improductive et opaque, pour ne pas dire "mafieuse" au fil du temps
Le ministre ayant également les cultes dans ses attributions prit au nom du gouvernement fédéral, un arrêté mettant un terme à la vie tumultueuse de l'Exécutif des Musulmans de Belgique (EMB), version Ustun et Echallaoui.
Dans la foulée et nonobstant de nombreux recours introduits par les acteurs éjectés, le successeur de VVQB, Paul Van Tighelt accorda le 25 juin 2023, sa reconnaissance provisoire s'étalant dur deux ans, à une groupe de quatre acteurs musulmans qui s'étaient octroyé le titre ronflant de Conseil musulman de Belgique (CMB)
Paul Van Tighelt, prédécesseur de Annelies Verlinden à la Justice et aux Cultes
Le rôle joué dans la reconnaissance du CMB par le Verviétois Michael Privot, ancien Frère musulman, proche de certains milieux décisionnels belges, fut prépondérant dans l'émergence de cet organe provisoire.
La mission confiée à ce Conseil par les autorités fédérales était double:
- continuer à gérer les affaires courantes en matière de reconnaissance des établissements de l'enseignement et de nomination d'aumôniers dans les hôpitaux et les prisons,
- lancer une vaste concertation au sein des communautés musulmanes (Mosquées notamment) pour mettre en place en l'espace de deux années, une structure islamique définitive de gestion de temporel du culte.
Selon les souhaits des pouvoirs publics, cette structure définitive devait être démocratique, transparente, pluraliste et faire de la place en son sein à toutes les sensibilités de l'islam de Belgique.
Échec cuisant sur toute la ligne
Nous sommes aujourd'hui le 25 juin 2025, c'est à dire jour pour jour depuis la parution de l'arrêté ministériel reconnaissant en 2023, le Conseil des Musulmans de Belgique, sans qu'aucune de ces deux missions ne soit accomplie avec succès
N'était ce la précieuse présence auprès du CMB, de fonctionnaires ( secrétaires) nommés par le ministre de la Justice et rémunérés par lui - personnel particulièrement compétent chargé de la gestion des dossiers administratifs (enseignement, aumônerie ...) -, la continuité des missions de terrain n'auraient nullement été assurée.
Face au désastre, la nouvelle ministre se fâche
Un véritable bac à sable que fut durant ces deux dernières années, le fonctionnement de la "Bande des Quatre"
- Les appels que le CMB lança en direction des acteurs du terrain en vue de la "large concertation" devant aboutir à la mise en place d'une structure définitive de gestion du temporel du culte musulman, ne toucha que très peu de cadres agissant en milieu islamique,
Ceux qui réçurent la mission de concrétiser cette tâche préférèrent agir de manière suspecte et opaque.
-L'absence d'encadrement criant de cette opération par le CMB provoqua une anarchie indescriptible dans la désignation par les fédérations des mosquées, de leurs représentants devant participer à cette concertation.
- Le brossage de cette concertation par les acteurs belgo - turcs, de même que ceux émargeant à des origines autres que marocaines, ôta toute légitimité à cette pseudo concertation dont les femmes musulmanes n'ont eu aucun droit au chapitre
Certaines fédérations des mosquées lancèrent via internet et tous azimuts des appels à postuler afin de figurer dans l'assemblée générale qui devait être constituée essentiellement par les représentants des mosquées, les enseignants et les aumôniers musulmans
Résultat: les candidatures émanèrent de tous cotés et par divers canaux jusqu'à se bousculer au portillon.
Les anciens membres de l'Exécutif des Musulmans qui avaient milité au sein de cet organe pour dénoncer le rapt commis par la bande Echallaoui furent mis à l'écart par les 4 responsables du CMB, désignés par arrêté royal en 2023.
Or, sans le risque pris par ces personnes qui avaient porté à la connaissance de l'opinion publique les graves dysfonctionnements dont Echallaoui et Ustun de même que leurs collaborateurs, furent responsables, les pouvoirs publics ayant pris les arrêtés ôtant la reconnaissance à ce groupe lié à l'étranger, n'auraient jamais découvert la gabegie et les magouilles qui régnaient au sein de l'EMB.
Une ministre harcelée de plaintes et autres dénonciations
La mission confiée au CMB consistant à lancer une large concertation visant à dégager une structure gestionnaire d'un temporel du culte islamique réellement démocratique, transparente et ouverte à tous, fut dès l'entame de la seconde année de la concertation anarchique et en vase clos, un désastre.
A telle enseigne que celles et ceux qui relevèrent les curieuses méthodes de recrutement et des appels souterrains aux candidatures destinées à constituer l'assemblée générale de la structure définitive, se bousculèrent aux portes du ministère de la Justice pour dénoncer cette étrange opération.
D'autres acteurs associatifs désorientés par les pratiques obscures de recrutement adressèrent moult protestations et autres réclamations au CMB. Des réclamations qui furent classées verticalement par le groupe dominé par Michael Privot
Ces dysfonctionnements conduiront la ministre Verlinden à recaler franco la proposition que lui soumit récemment le CMB en vue de reconnaître comme interlocutrice la structure ayant émergé de ce véritable capharnaüm élaboré en cachette et en dehors de toute transparence.
La ministre allant jusqu'à refuser de recevoir les membres du Conseil d'administration (C.A) désigné en semi secret par l'assemblée générale vidée de toute substance pluraliste.
Un C.A où les femmes sont quasi inexistantes et dans lequel les Marocains dominent
EL BOUCHAHATI Hassan : président. Coupole Mosquées (Flandre)
REYNTJENSAlain: vis président. Converti (Wallonne)
OUSSAR Chakif: Imam (liège)
BELKADI Abdelhafid: Aumônier (Liège)
MALEHOU Rachid: Mosquée (Liège)
IKKEN Soumeya: Mosquée (Liège)
SALIHIMuharem: Mosquée (Albanie)
ERRADY Youssef: Mosquée (Flandre)
ECHADDADI Anouar: Mosquée (Bruxelles)
BEN AJIBA Abdelbar:
Mosquée (Bruxelles)
La ministre Verlinden, sans réellement trop y croire et pour se sortir de cette mélasse décida de prolonger d'un an la mission que ses prédécesseurs avaient confiée à Privot et consorts afin de lui présenter une meilleure configuration de ce devrait être une structure définitive du culte islamique, chargée de la gestion du temporel du culte.
Déjà, certains membres du CMB dont la présidente viennent de signaler leur indisponibilité pour continuer dans l'exercice de leurs fonctions.
La majeure partie des acteurs qui avaient été invités à participer à la concertation destinée à l'émergence d'une structure définitive et qui avaient fourni temps et énergie, sont comme sonnés aujourd'hui par le refus de Verlinden de prendre en compte les résultats de leurs efforts.
Reste que le Rassemblement des Musulmans de Belgique présidé de fait par Salah Echallaoui et qui avait injecté au sein de l'assemblée générale recalée par la ministre, nombre de ses affiliés, se frottent les mains et espèrent pouvoir récupérer ce qu'ils considèrent comme leur propriété
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Prochain article: Faut il s'accrocher à l'existence d'un organe de gestion du temporel du culte islamique ?
...sera t il possible de mettre en place un nouvel organe chef du culte musulman ?
Le doute est permis.
Après l'echec de Michael Privot, qui prendra la relève au CMB ?
De fait, après deux années d'une existence provisoire et sa reconnaissance par un arrêté ministériel, le Conseil musulman de Belgique (CMB) vient d'acter son échec total dans la mission qui fut la sienne de présenter une réforme profonde et sérieuse de l'organe chef du culte islamique.
La ministre de la Justice Vanderlinden a exprimé un refus franc et massif de reconnaitre la structure que lui a présentée récemment ce Conseil et a accordé à Michael Privot et les trois autres personnes chargées de cette réforme, une année supplémentaire pour faire émerger des milieux islamiques, une structure démocratique, transparente et libérée des influences étrangères.
Demain, sera publiè un dossier complet retraçant dans les moindres détails, les travaux entrepris par le CMB qui ont conduit à cet échec lamentable.
Selon de nombreux acteurs ayant participé à ces travaux, peu d'espoir existe pour offrir aux Musulmans de Belgique un organe réellement représentatif et porteur de leurs aspirations
... les Sûretés marocaine et belge pour pouvoir revenir en Belgique?
Le pouvoir acquis par le prédicateur Toujghani lui valut la célèbre consternation de l'ancien ministre belge de la Justice, Koen Geens
Polygame et ne connaissant pas un traître mot de français ou de néerlandais après 40 années de séjour en Belgique, l'imam Mohammed Toujghani était considéré au sein des structures islamiques de Belgique (mosquées, associations, écoles coraniques, fédérations de mosquées...etc...) comme la référence numéro 1 pour ce qui concernait l'interprétation des textes coraniques et des hadits du prophète.
Le très actif président de la Ligue des imams, faisait l'unanimité au sein du Conseil des Oulamas (théologiens), créé par l'Exécutif des Musulmans de Belgique (EMB).
Il était également impliqué dans la certification Halal en Belgique
Bien que connaissant ses penchants salafistes, ultra conservateurs et antisémites, Salah Echallaoui, ex président de l'EMB lui avait accordé toute sa confiance et lui prêtait une oreille plus qu'attentive.
Lors de ses nombreux déplacements au Maroc, Echallaoui qui avait été qualifié par la Sûreté de l'état belge d'espion agissant pour le compte des services marocains, n'hésitait pas à se faire accompagner par l'imam Toujghani.
Il ne fut un secret pour personne que l'imam qui rendait hommage et prêtait allégeance dans ses prêches au roi du Maroc, roulait lui aussi pour ces mêmes services.
Après l'expulsion de l'imam, certains de ses amis et même ses employeurs avaient manifesté de la sympathie pour sa cause allant jusqu'à créer un comité de soutien au théologien.
Une pétition avait même été lancée par des sympathisants de l'imam, sans rencontrer, il est vrai, un réel engouement au sein des communautés musulmanes de Belgique.
Les mois s'écoulant et malgré l'espoir nourri par Toujghani, de pouvoir retourner en Belgique où il possède de nombreux biens, un silence de plomb a fini par envelopper ses cris d'innocence.
Ni son cousin Tujghani Taher président du Conseil des théologiens et membre du Conseil des oulamas marocains d'Europe, ni l'ex président de l'EMB, encore moins le ministre marocain des Habous, ne se sont demenés pour lui apporter le soutien auquel il pensait pouvoir prétendre
Tous l'ont lâché et ont fini par le considérer comme un Has Been et même un poids.
Surtout depuis que son appel à Allah de brûler les sionistes, nouveaux alliés du roi Mohammed VI, avait été rendu public en Belgique.
Toujghani qui a fini par perdre tout espoir de faire plier l'état belge et de retourner en Belgique, a, selon des informations fiables qui me sont provenues de Tanger, décidé de nouer un contact avec la Sûreté de l'état.
Mes sources m'ont informé sur ces contacts entamés par Toujghani qui auraient intéressé les limiers belges, tant les informations relatives à certaines activités ayant cours dans certaines mosquées, apportaient un éclairage nouveau sur le caractère dangereux de certains dirigeants de ces lieux de culte.
La liste établie par les spécialistes belges, liste de mosquées proposées à la fermeture, à t elle été arrêtée grâce aux informations fournies par Toujghani? Du moins en partie !
Celle où Toujghani officiait avant son expulsion figure en bonne place parmi ces lieux de culte pointés par la Sûreté de l'état.
Il semblerait qu'un retour de l'imam en Belgique ne serait l'affaire que de quelques mois; voire moins.
Comment sera t-il accueilli par ses amis de la mosquée Al Khalil pour les fidèles de laquelle il assurait l'imamat?
Les mosquées proposées à la fermeture seront d'après mes informations, averties de cette décision après l'été prochain.
...quitte la Mecque Tanger et rentre Médine (Bruxelles), conquérant!
Lorsque, chassé de la Mecque par les idolâtres de Qoreich, le prophète Muhammad arriva triomphalement à Mèdine, il fut accueilli par la fameuse chanson:
"Tal3al badrou 3alayna" (La pleine lune s'est levée sur nous)
Métaphoriquement, la pleine lune désignait le prophète Muhammad.
Ci après, l'ensemble des paroles contenues dans cette chanson, qu'accompagnaient les tambourins des partisans médinois du prophète et de ses compagnons.
La pleine lune s'est levée sur nous
Depuis la vallée de Wada'
Et il nous plait de montrer de la gratitude
Avec tout appelant à Allah
Ô toi, Envoyé parmi nous
Qui est venu avec l'Ordre sacré
Tu as apporté la noblesse à cette cité
Bienvenue ô meilleur appelant à Allah.
Chanson strictement et exclusivement réservée à l'accueil du prophète Muhammad á Mèdine et à personne d'autre.
Son usage en dehors de ce contexte unique, constitue un terrible blasphème
Selon les grands érudits de l'islam, nul être humain, autre que l'envoyé d'Allah, n'est digne d'être accueilli par cette chanson sacrée
Les vers suivants :
"Ô toi Envoyé parmi nous, qui es venu avec l'ordre sacré" signifiait, s'agissant du prophète Muhammed, l'arrivée a Médine de l'envoyé divin, muni d'un ordre divin (le message coranique) auquel les fidèles musulmans, devaient obéir sans discussion. (Al Amr Al Mouta3)
Ainsi, Yacoub Mahi, le conseiller communal bruxellois Maimouni et le staff dirigeant la mosquée Al Khalil, qui entonnèrent ce chant sacré á l'aéroport de Zaventem (voir la vidéo ci dessus), ont commis un véritable blasphème en comparant le prédicateur Toujghani au prophète de l'islam et en le qualifiant de Lune apparue à eux et aux Bruxellois.
Surtout lorsqu'ils dirent à Toujghani:
"Tu as apporté la noblesse à cette cité (entendez Bruxelles)
Bienvenue ô meilleur appelant à Allah". (Entendez meilleur imam béni par Allah)
3 ans d'absence
Le prédicateur analphabète (il ne parle aucune de nos langues nationales, malgré un très long séjour belge dépassant les 35 ans), sera resté au Maroc un peu plus de trois ans.
En effet, son expulsion décidée par l'ancien secrétaire d'état à l'asile et à la migration, Sammy Mahdi, à eu lieu en janvier 2022. Et eut pour motifs: "tenue de propos haineux et antisémites"
Salut suspect du président du Cdn.v ayant ordonné l'expulsion de Toujghani
Il ne s'agit pas, à proprement parler et au sens juridique du terme, d'une expulsion mais d'un refus signifié au prédicateur en visite au Maroc, de retourner en Belgique.
Absence d'élus politiques arabo - musulmans
Hormis le conseiller communal bruxellois Mourad Maimouni, aucun élu allochtone ne s'est manifesté à Zaventem pour entonner " La lune s'est levée sur nous!"
Selon la Libre Belgique, Toujghani était accompagné dans l'avion l'ayant ramené du Maroc par l'incontrôlable et sulfureux Maimouni, élu à la Ville de Bruxelles.
Ces absences d'élus allochtones sont étonnantes dans la mesure où de nombreuses voix de mandataires s'étaient élevées pour protester contre la décision prise en 2022 par Sammy Mahdi.
Il faut souligner le fait que Toujghani s'est vu refuser à deux reprises son accès à la nationalité belge.