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Le lâche et assassin Ben Ali s'est enfui comme un chien.
A qui le tour ?
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La grande leçon de ce mois de luttes et de sacrifices du peuple tunisien aura été celle ci : Les dirigeants dictateurs arabes, malgré leur police, leur armée, leurs milices et les liens qu'ils entretiennent avec les néocolonialistes occidentaux, n'ont aucun courage ni aucune dignité.
ILS S'ENFUIENT devant la colère de leurs peuples.
Malgré les assassinats, les meutres des milices fascistes de Ben Ali et les milliers d'arrestations, le lâche de Tunis, le petit flic jadis attaché à l'ambassade de Tunisie à Rabat, a résolu de s'enfuir comme un rat qui quitte le navire.
Au tour de ses collaborateurs et de ses milices fascistes et corrompues de quitter ce pays qui n'est plus le leur ou de répondre de leurs méfaits.
Qu'ils aillent se réfugier en France. Cette France qui a émis de vagues protestations face à la boucherie exécutée contre la jeunesse tunisienne par les forces fascistes de Ben Ali.
Aucun dirigeant arabe ne s'est prononcé clairement sur ces événements depuis leur déclenchement.
Quasi aucun parti politique arabe ne s'est solidarisé avec les centaines de milliers de protestataires tunisiens offrant leurs poitrines nues aux balles des flics de Ben Ali.
Cette victoire nette, éclatante et historique est à mettre au seul crédit de la jeunesse tunisienne.
Elle seule avec des aînés solidaires a payé le prix du sang pour s'affranchir du joug de la dictature.
Les fils du syndicaliste Farhat Hachad, assassiné jadis par les Français et de grand poête, Aboul Qassim Chabbi ont encore une fois triomphé de l'injustice.
Je m'incilne avec un profond respect devant cette merveilleuse leçon de l'histoire administrée à tous ceux qui comme moi, continuent à craindre ces dictateurs en papier.
Désormais pour les peuples arabes, rien ne sera comme avant face à la dictature qui les méprise et les réprime.
Ni CIA, ni MOSSAD, ni services secrets français ne pourront sauver de la colère de leurs peuples, ceux de nos lâches dictateurs qui osent aller à contresens des intérêts de leurs peuples.
Honte aux partis de gauche qui sont restés en Europe au balcon pendant que la jeunesse tunisienne écrivait avec son sang et ses larmes une fantastique page de l'histoire du 21 ème siècle
Aujourd'hui, il faut arrêter et juger les assassins et les corrompus qui ont tué et pillé durant près d'un demi siècle en Tunisie.
CE SOIR, JE SUIS TUNISIEN
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