mardi 31 juillet 2012

5 erreurs fatales, commises par l'état marocain dans le conflit du sahara


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Le Maroc a perdu le Sahara, juste après les accords de Madrid

Le présent texte présente les deux premières des 5 erreurs, commises par le roi Hassan II dans ce dossier
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Première erreur : Le partage du Sahara entre Maroc et Mauritanie

Depuis le début des années 1970, sentant que le régime franquiste faiblissait sans cesse et arrivait à sa fin, le Maroc s'engagea dans une dynamique, timide au début, visant le départ des forces espagnoles des territoires sahraouis et le retour de mêmes territoires, à la mère patrie.


L'Algérie et surtout la Lybie de Kaddhafi, qui cherchaient par tous les moyens, à déstabiliser le royaume chérifien et qui n'avaient pas hésité, par le passé, à accueillir, financer et armer tous les opposants Benbarkistes de Fqih Basri, avaient aussi conscience de la fin irrémédiable du franquisme.


Les dirigeants tant algériens que lybiens décidèrent alors de fabriquer, de toutes pièces, un "mouvement de libération" ayant pour objectif, d'instaurer, sur l'entièreté des territoires du Sahara marocain, une république sahraouie.


Les principaux dirigeants de ce mouvement (Le Polisario), crée officiellement en 1972, étaient des Marocains, issus du Sahara.


Juste après le succès rencontré par la Marche Verte de 1975, la cession, injustifiée, par Hassan II de la moitié des territoires sahraouis, à la république mauritanienne, constitua la première erreur de taille, commise par le défunt roi. 


Car, comment convaincre les puissances engagées dans la recherche d'une solution à ce conflit, de la revendication marocaine, visant à recouvrer la totalité de ces territoires, et céder pour moitié, une partie de ces mêmes terres. 


Ceci alors que le Mauritanie n'avait jamais manifesté de revendication territoriale, pour ce qui concernait le Sahara marocain.


Les Algériens brandiront, à de nombreuses reprises, cette étrange option prise par le Maroc, pour dénoncer le discours peu crédible du défunt roi, lié à la revendication du retour à la mère patrie, de l'ensemble de ces territoires.


Allant plus loin que cela, les Algériens vont s'employer à "terroriser" le gouvernement mauritanien, en lançant les troupes des mercenaires du Polisario, dans une offensive soutenue contre les troupes de Nouakchot, stationnées dans la partie, offerte à la Mauritanie, par le Maroc,


Les Algériens cibleront surtout les convois ferroviaires mauritaniens, transportant les minerais de l'intérieur minier mauritanien, vers la mer.


Cette tactique de harcèlement finit par donner les fruits escomptés par l'Algérie. 


Sans négociations, et capitulant en rase campagne, vace à la puissance de fur algérienne, la Mauritanie décida de restituer au Maroc, ce cadeau empoisonné.


Deuxième erreur: L'acceptation du référendum et la répression des voix discordantes

 Abderrahim Bouabid, leader dans les années 1970, de l'USFP  (gauche), avait écopé de la prison lorsqu'il avait "osé" critiquer l'acceptation par le défunt roi Hassan II, d'un référendum, prôné par l'ONU, dans les territoires marocains du Sud.


Considérant que l'affaire, du point de vue du Maroc, était réglée depuis que la Marche Verte avait entériné la récupération de ces territoires marocains, jadis sous colonisation espagnole, Bouabid estimait qu'accepter une telle disposition, dictée par l'ONU, revenait à remettre en question, le recouvrement de ces territoires par le Maroc. 


L'histoire donnera raison à feu Bouabid, puisque tous les protagnistes de ce conflit, ainsi que l'ONU, durent  admettre, bien plus tard, que la mise en pratique, sur le terrain, de ce référendum, relevait de la mission impossible, tant le comptage des habitants de ces territoires, ne pouvait se réaliser de manière consensuelle entre les parties.


Bouabid, le grand homme d'état, qui avait accepté, en 1974, de rompre définitivement et avec sincérité avec la ligne Ben Barkiste de l'affrontement avec le régime marocain et qui avait milité pour convaincre ses amis au Maroc et à l'étranger, de soutenir le droit historique du Maroc, à recouvrer ses territoires sahraouis, se retrouve ainsi en prison, comme un vulgaire "voleur de poules".


C'est une grave erreur doublé d'un déni de justice, commis par le roi Hassan II, durant son règne à l'égard d'un homme ayant accepté d'adhérer franchement, à la dynamique de la participation politique et de renoncer à toute velléité de violence.
  
La suite, au prochain post


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