dimanche 29 juillet 2012

Le mâle marocain, malade de sa "femelle"

.
.
Cachez cette femme...
.
De nombreux journaux marocains ont rapporté récemment, qu'à la petite ville de Tiznit ( Sud Ouest marocain ), un jeune homme avait, depuis quinze jours, réussi à s'éclipser, après avoir planté son couteau dans le postérieur d'une quinzaine de jeunes femmes. 


Et qu'à ce jour, l'homme qui se déplace à vélo, n'avait pas encore été identifié.


L'agresseur accompagnait chaque fois son attaque, par des paroles insultantes, à l'encontre de ses victimes, habillées selon lui, de manière provocante et non conforme à l'islam.


Certaines de ces agressions au couteau ont sérieusement handicapé les jeunes victimes et semé une sorte de terreur dans la petite ville, si tranquille jusqu'à il y a peu


Ces attaques se passent dans une climat où un regain de plus en plus manifeste, de l'agressivité et du mépris à l'égard des femmes, connait une montée inquiétante au Maroc.


La plupart des contributions de nombreux pseudo ulémas, qui se sentent pousser des ailes, depuis l'arrivée au pouvoir des islamistes, concernent pour l'essentiel, les limites et les règles strictes, devant être observées par les femmes marocaines. 


Ainsi que le respect et l'obéissance que la gente féminine doit témoigner au frère et au mari.


Ces contributions concernent également le champ de la soumission devant être adopté par la femme à l'égard de l'homme.


Sur un plan lié aux infractions aux dispositions de la Moudawana, sensée avoir donné des droits supplémentaires aux femmes marocaines, le nombre de mariages de mineures est en constante progression. 


Même l'obligation faite à la femme violée de devoir épouser son violeur rencontre l'assentiment des nouveaux décideurs islamistes et des tribunaux, tétanisés par la libération du discours fondamentaliste et intégriste.


L'appel public sur vidéo, légitimant le meurtre d'un journaliste, ayant soutenu le droit des filles à avoir des relations sexuelles hors mariage, fait partie de cette libération de la parole islamiste, impulsée par l'arrivée des islamistes au pouvoir..


Et  malgré la décision du parquet d'Oujda, de poursuivre le pseudo uléma Nhari, ayant prononcé la sentence contre le "Diyouti"(1) Laguzioui, il s'est trouvé une grande association intégriste marocaine, établie aux Etats unis d'Amérique, pour inviter, durant le mois du ramadan, ledit Nhari qui s'est envolé, il y a une dizaine de jours vers le pays de l'oncle Sam .


Cette tendance à faire de la femme un objet à occulter est corroborée par la récente étude publiée par une jeune chercheuse flamande de Bruxelles, au sujet de l'agressivité d'une certaine jeunesse, issue de l'immigration musulmane, à l'égard des femmes et des filles, à l'habit jugé "provoquant". 


Les discours hostiles à la liberté de la femme de s'habiller comme bon lui semble; discours qui dénie à cette femme son statut d'adulte, se propagent aujourd'hui dans l'ensemble du monde musulman et au delà.


Lorsqu'on consulte les multiples sites internet mis sur la toile par des webmasters arabes, l'on est frappé par le nombre de vidéos par lesquels des pseudo ulémas émettent à longueur d'enregistrements, des fatwas et autres recommandations devant être observées par le musulman contemporain.


C'est dans ce registre que le charlatan Maghraoui de Marrakech avait  émis la fatwa autorisant l'homme à se marier avec une fillette de 9 ans.


Sans forcément reposer sur les textes fondateurs de l'islam,  la plupart des contenus démagogiques de ces vidéos ont trait à la nécessaire observance devant être adoptée par la fille et la femme musulmane, quant aux limites qu'elle doit s'imposer pour ne pas provoquer ou choquer...


Or, s'agissant des relations sexuelles hors mariage, l'homme marocain vit dans une totale schizophrénie: d'un coté, il ne répugne pas, même lorsqu'il est marié, à se taper une belle nana ou à entretenir une seconde relation avec une autre femme, et de l'autre, à vouloir se trouver une fille vierge pour convoler avec elle.


Tout le mode sait qu'au Maroc et même dans les milieux musulmans d'Europe, le recours à la réfection de l'hymen, déchiré par des relations sexuelles hors mariage, se pratique sur une échelle non négligeable.


Tout le monde sait également que la prostitution féminine est un phénomène qui connait une expansion irrésistible au Maroc et cela quelle que soit la bourse du "client".


Un phénomène qui s'exporte vers d'autres pays.
Sur ce plan, la société marocaine est un ensemble hypocrite et menteur.


Il est à craindre que si ces tendances rigoristes et fondamentalistes se développent davantage, l'on assiste à la montée de l'agressivité et de la méfiance à l'égard de la fille et de la femme marocaine 


Diyouti: Homme n'ayant pas le courage de défendre l'honneur de sa femme. Un hadith (faux) attribué au prophète, légitime l'exécution du Diyouti   



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Elections communales annulées à...