Série: candidats et élus de seconde génération: Ahmed El Khannouss

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Ascension irrisitible d'un fils d'immigrés

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Quand tous mes dix frères et  sœurs, ainsi que leurs conjoints se réunissent chez maman, ce sont 44 enfants qui prennent le pouvoir dans la maison de la vénérable grand mère.

C’est la famille d’Ahmed El Khannouss, l’actuel échevin de l’Emploi à Molenbeek.

Ahmed est issu d’une famille  dont les parents sont arrivés en Belgique, aux tous débuts des années soixante du siècle dernier.

Il fait partie de cette famille qui a engendré et réussi l’éducation de 10 enfants, tous mariés et travaillant à l’heure où ces lignes sont rédigées.

Une famille qui bénéficie du respect de tous ceux qui la connaissent et dont aucun des enfants n’a connu la déviance ou l’échec scolaire ou social.

Comme quoi, considérer que les parents de première génération ne peuvent par réussir l’éducation de leurs enfants est une assertion à laquelle il faut rompre le cou.

Aujourd’hui décédé, le papa du député régional et tête de liste du cdH à Molenbeek, n’a jamais connu un jour de chômage. 

Ce magasinier était très apprécié par son patron (GB-INNO-BM) pour sa ponctualité, son sérieux et sa disponibilité.

A force de sacrifices et de volonté, la maman d’Ahmed a pu, tout en travaillant comme femme d’ouvrage, durant de longues années, s’occuper de sa nombreuse marmaille, à la maison et à l’école.

C’est que, confrontés au refus des propriétaires à leur louer un logement, pour cause du volume de la famille, les parents d’Ahmed El Khannouss durent, très tôt, se serrer la ceinture pour acheter une maison à Molenbeek. 

A un jet d’arbalète de la maison communale de Molenbeek Saint Jean.

Ahmed est né à Boitsfort le 26 janvier 1968.

Il est un modèle d’intégration par excellence :

Après ses primaires, l’actuel père de 4 enfants, obtient son diplôme d’assistant social à l’école sociale de le rue de la Poste à Schaerbeek.

Pendant ses études et par la suite, Ahmed a fait ses premières armes associatives au sein de la grande Maison de quartier Bonnevie. 

C’est au sein de cette AMO, soutenue par les pouvoirs régional, communautaire et communal, et  qui est devenue au fil du temps, une véritable multinationale du  social, du culturel de l’éducatif, de l’économique et du ludique, que le jeune Ahmed va apprendre, durant 16 ans, tout ce qu’il sait aujourd’hui.

Ahmed  passera en 1991 son service militaire (avant que ce service ne soit aboli), comme candidat Sous officier de réserve, dans les Premiers Chasseurs Ardennais à Marche en Famenne.

Féru d’Arts martiaux, l’actuel échevin représentera la Belgique, lors de nombreux championnats de karaté, comme membre de l’équipe nationale belge  :

Ahmed est fier d’exhiber ses trophées obtenus dans cette discipline

Il est champion de Belgique en 1991 et Vice champion en 1993.

Dans cette discipline, il gagnera de nombreux titres.

Avant son service militaire, Ahmed officiera comme éducateur au sein de l’athénée royale de Molenbeek.

Lors de la grande crise de l’enseignement en 1992, Ahmed s’engage à la STIB, comme chauffeur. Il me dira à ce sujet ; «  Il n y a pas de sot métier, il n y a que de sottes gens « . 

Il y restera 13 ans, tout en agissant comme bénévole au sein de l’AJM et Bonnevie, comme animateur d’ateliers en faveur des jeunes.

En 2004, repéré par les chasseurs de têtes du cdH, Ahmed quitte la STIB pour figurer sur la liste des régionales. 

Sans être élu, il obtient un score très enviable.

Le ministee de l’Emploi Benoit Cerexhe va le prendre à son service comme conseiller, es discrimination à l’embauche et Nouveaux métiers de l’Emploi.

En 2006, Philippe Moureaux invite le cdh à faire figurer des candidats sur la liste du bourgmestre. 

Ahmed est élu sans peine et décroche l’écehvinat de l’emploi.

En 2009, sans peine, sa grande popularité lui permet de devenir député régional.

Leader incontesté du cdH molenbeekois, Ahmed El Khannouss mène aujourd’hui, une liste pour s’imposer sur l’échiquier politique molenbeekois.

Le soir du 14 octobre dira si cette ascension irrésistible d’un fils d’immigrés, va continuer crescendo.

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