samedi 26 juillet 2014

La seconde faute stratégique du PS

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N'importe quoi, Laurette !!!!
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En embarquant le FDF d'Olivier Maingain, dans sa majorité bruxelloise, le PS a commis une faute grave. 

Une telle option - le PS le savait - fut non seulement une gifle de plus assénée au MR et une provocation à l'égard du parti de Charles Michel, en froid glacial avec celui de l'excité Maingain, mais également un signal des plus fâcheux envoyé aux partis démocratiques flamands.

Tant le Cd&v que l'Open VLD n'avaient pas manqué de le faire savoir au PS lors des premières rencontres destinées à la formation de la majorité bruxelloise. 

La mauvaise humeur de ces partis s'était manifestée avec fracas face à ce qu'ils avaient considéré comme une provocation.

L'impair commis par le PS n'a pas dû déplaire au NVA qui n'a pas dû puiser dans ses profonds arguments pour convaincre ses futurs partenaires au Fédéral, à se détourner d'un PS égaré et sans boussole.

De fait, en associant le FDF, bête noire des partis flamands, tant radicaux que modérés, à sa majorité bruxelloise, le PS  est devenu pour les flamands une formation amateure, irresponsable et infréquentable.

Si, comme l'espère le MR, la NVA devait se montrer loyal par rapport à ses engagements pris au niveau fédéral; engagements publiquement pris par le parti de Wever de ne s'occuper durant la prochaine législature fédérale, que de " socio économique ", le MR sera le parti qui aura évité au pays un très long vide de pouvoir au niveau fédéral, mais sera également la formation qui aura ramené une certaine sérénité dans le débat communautaire belge.

Si ce pari, qui n'est pas gagné d'avance, est remporté par le MR, c'en sera fini de la domination du PS sur les rouages institutionnels francophones.

Mais qui a poussé le PS à commettre autant de bourdes et prendre le risque d'entamer un cycle de déclin, en agissant avec la précipitation qui a marqué ses actes ? 

Sa peur de se voir mis au rancart des majorités régionales ?

Ses multiples centres de décision ?

Une chose est sûre, l'usure d'un pouvoir exercé par le PS depuis plus de 20 ans semble avoir désorienté la boussole des dirigeants de ce parti.

Une traversée du désert est inéluctable

  
  

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