Le Turc et les porteurs de valises

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Le PS bruxellois est le premier parti musulman d’Europe

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Premier constat : A l’issue des élections régionales bruxelloises du 25 mai passé, le PS bruxellois a fortement renforcé son caractère arabo – musulman

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En effet, sur les 21 élus PS au parlement régional bruxellois, 12 sont issus de la récente immigration arabo musulmane.

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Et parmi ceux des candidats non élus, qui talonnent en voix les derniers élus PS et qui se considèrent « victimes » du bug électronique, l’on retrouve essentiellement des candidats arabo musulmans qui ont particulièrement cartonné (Jabbour, Kokten, Dônmez …)

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Second constat : Hormis Charles Picqué qui a bien fait ses 16 000 voix (bien moins que par le passé) et Rudy Vervoort qui a réalisé quasi autant de suffrages –  et pour cause: le parti a travaillé pour le second comme un seul homme – les meilleurs scores de la liste appartiennent aux candidats issus de l’ immigration arabo musulmane.

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Il est certain que ce fut grâce à une partie de ces scores que nombre de candidats Belgo – belges du PS, ont réussi à se faire élire.

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Car sans la présence sur sa liste régionale bruxelloise PS des candidats issus de l’immigration musulmane, ce parti n’aurait pas obtenu plus de 14 à 15 sièges

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Dès lors, une question  d’importance doit être posée :

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Puisque la présence arabo musulmane à Bruxelles ne dépasse pas 20% de l’ensemble de la population de la Région, comment expliquer que le total des élus PS issus de l’immigration musulmane atteigne 60% de l’ensemble des élus de la liste du parti de Moureaux et autant de pourcentage en suffrages des électeurs PS ?

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Aucune explication ne peut convaincre si ce n’est celle qui indique avec pertinence, que plus que par le passé, le vote musulman de la Capitale ait bénéficié à cette formation.

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D’autre part, lorsqu’on décompte l’ensemble des voix de préférence s’étant portées sur les 72 candidats de ce parti, force est de constater que les suffrages s’étant portés sur les candidats issus de l’immigration arabo musulmane, dépassent allègrement ceux ayant bénéficié aux candidats issus d’autres origines, les Belgo Belges y compris.

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De même, lorsqu’on aborde (canton par canton) l’aspect géographique et territorial lié à ce phénomène, force est de noter que l’essentiel des voix ayant bénéficié au PS et à ses candidats originaires du Maghreb et de la Turquie, proviennent de communes, voire de zones précises à très forte concentration arabo – musulmane (Molenbeek, Schaerbeek, Saint Josse, Bruxelles Ville, Forest ou Saint Gilles …)

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L’Everoise Fatiha Saidi n’a pas réussi à passer cette fois. Et cela pour deux ou trois raisons :

• Son éloignement des quartiers « immigrés musulmans » l’a fait oublier aux yeux des électeurs qui lui permettaient de cartonner jadis,
• Ses angles d’attaques éculés (le pédophile d’Agadir, le tremblement de terre d’Alhoceima et son prétendu mariage arrangé par ses parents) ne lui ont été d’aucun renfort cette fois
• Ses trois législatures au parlement régional bruxellois lui permettent d’assurer pour la vie une plantureuse entrée financière, qui, ajoutée à son salaire provenant de sa fonction d’échevine à Evere lui permettent plus que du beurre dans les épinards
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Ceci étant et bien que l’ensemble des élus issus de ces communautés se défendent avoir investi l’essentiel de leur moyens de campagne, dans des quartiers « immigrés musulmans », ce qui précède atteste de manière on ne peut plus évidente, que ce sont des candidats issus de ces quartiers qui ont réussi à cartonner et à faire du PS le premier parti musulman d' Europe.

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Ceci sans oublier, comme je l’avais signalé dans un précédent article, que les devantures des commerces arabes et turcs de la capitale ne portaient que de très rares affiches de candidats, autres que ceux émargeant aux communautés musulmanes bruxelloises.

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Il en fut de même pour l’occupation des marchés hebdomadaires situés dans les quartiers ghettos de la Région

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Jouant sur tous les tableaux, certains de ces candidats présentent un visage « musulman », lorsqu’ils abordent « leur » électorat communautaire alors qu’en présence des chefs blancs dirigeant le PS, ils se proclament franc maçons ou laiques.

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En réalité, ils ne sont ni l’un ni l’autre puisque leur vraie vocation est d’être khoubzistes, alimentaires et profondément immigrés.

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Concernant la Chambre des représentants, l’on est à Bruxelles, face à fait nouveau et troublant :

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Sur les 5 élus bruxellois à l’assemblée fédérale, trois sont issus des communautés arabo – musulmanes, (Kir , Ben Hammou et Laouej)

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Vous ne le savez peut être pas, mais la jeune Ben Hammou n’a pu réussir son pari d’être élue que grâce au ticket qu’elle a formé avec Emir Kir.

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A ce ticket, plusieurs raisons : D’abord la jeune candidate est issue d’un couple « mixte » turco marocain et de ce fait elle a mené avec Kir, une campagne conjointe au sein de ces deux communautés.

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Ensuite, et cela vous ne le savez peut être pas non plus, elle est la fille d’une dame ayant travaillé au cabinet Kir, lorsque le ministre des Turcs s’occupait de nos poubelles en tant que secrétaire d’état à la Région bruxelloise.

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Ces éléments étant fournis, Kir, qui a soutenu les candidats turcs à la Région qui ont émergé à l’occasion de cette consultation régionale (Kuyouncu et Temiz) et qui par la même occasion a appuyé la candidature de son larbin Azzouzi, de même que celle du malheureux Jabour (Jabbour qui soit dit en passant, continuera pendant un an encore à toucher le salaire d'un parlementaire fédéral sortant), n’a pas investi tous ces efforts dans un esprit de pure charité ottomane.

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Kir n’a pas apprécié que Picqué lui ait subtilisé la 3^ème place sur la liste régionale. L'Emir d'Emirdag prépare en douceur sa revanche, pour 2019, en créant un solide pôle réactionnaire et communautariste au sein du PS bruxellois

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Et pourquoi pas? puisque les chefs blancs du PS ont décidé de profiter de l’apport déterminant pour leur parti du vote musulman qui s’exprime en Stem (groupé) et dénient à leurs élus musulmans –qui ne le demandent d’ailleurs point- le droit de jouer dans la cour des « grands » du PS

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Ces élus et autres cadres qui prétendent avoir effacé toute trace de leur appartenance culturelle marocaine (Laanan et Madrane) n’on jamais osé, même pour rire, briguer la fonction de ministre président, depuis que Moureaux et Picqué ont décidé de confier – on se demande pourquoi ?- cette fonction à un élu PS blanc de blanc, le sieur Vervoort.

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Quand on sait que les états de service de Vervoort et ses charges passées se limitent à la gestion d’Evère et à l'occupation assez terne d'un siège au parlement bruxellois, on se demande pourquoi une femme (plusieurs fois ministre) et légion d'horreur, telle que Laanane n’a jamais osé revendiquer la fonction de ministre président de la Région, se contentant d’applaudir la décision des dirigeants blancs qui ont préféré Vervoort.

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Dans leur tête, ces élus (Laanan et le radius d’Onkellinkx) estiment qu’il y a des lignes rouges que leurs chefs leur interdisent de franchir. Et ceci alors que sur le plan des études, ils n’ont rien à envier à Vervoort. 
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Mais c’est dans leur tête que le frein grince. Ils sont encore immigrés.

Tenez, à Molenbeek, aucun élu immigré en vue du PS, n’ose se positionner comme futur successeur de Flupke Moustache. 

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Le porteur de valise Ikazbane est en train de courir dans tous les sens pour tenter de convaincre les notables religieux et commerçants de 1080, d’étaler le tapis rouge sur le chemin de Catherine Moureaux, que le vieux stalinien de Molenbeek a désignée, à la manière d'Assad père,  pour lui succéder.

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Daif, Chahid et autres Reqiq préparent déjà les Gnaouas pour la belle Catherine. 

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L’on se souvient que lors de la précédente législature, pour faire monter sa fille au parlement régional, le mollah de Molenbeek avait intimé l’ordre à Fatiha Saidi de monter au sénat. Ce que la colonisée avait fait « de bonne grâce ».

A Bruxelles 1000, aucun mandail arabo musulman du PS n’a cru opportun ou légitime de concurrencer Mayeur pour la fonction de bourgmestre bruxellois.

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Hariche, qui remplaçait régulièrement Thielemans à la fonction de maïeur, lors des absences de Freddy, n’a pas ouvert la bouche lorsque Mayeur fut désigné par les chefs blancs cumulards au poste de bourgmestre.

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Au fonds de lui-même, Kir, qui est issu d’une puissance qui avait au 6^ème siècle, fait plier Rome et les puissances chrétiennes d’Europe à différents lieux d’accrochages militaires, n’a pas le complexe du colonisé qui régit le peu de fierté des Arabes du PS.

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Vous verrez prochainement, Kir, après avoir renforcé son pôle communautariste au sein du parti, manifestera sa volonté de prendre en main les destinées du PS bruxellois

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La médiocrité culturelle et intellectuelle qui marque le niveau des cadres laiques du PS bruxellois, ne sera pas assez forte ou suffisante pour résister aux ambitions du Turc.

Prochain article

Ecolo perd les élections et ses Arabes