Daarkom....C'est l'hallali et l'omerta

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DES TERMITES MAROCAINES

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Tous les responsables du centre néerlando-marocain se sont donné le mot pour fermer leur g....

Personne d'entre eux ne veut répondre au téléphone et quand on arrive à coincer l'un d'entre eux, il vous déclare, le coeur sur la main, qu'il reprendra contact dès les fin de la réunion. Mais vous pouvez toujours attendre. 

Mais d'après nos informations, recoupées par les divers contacts que nous avons eus avec les personnes démissionnaires ou licenciées, Daarkom est aujourd'hui, au bord de la fermeture définitive.

Les problèmes de gestion et de bonne gouvernance de ce centre néerlando marocain, ne datent pas d'hier, puisque les autorités politiques de la communauté flamande ont revu depuis quelques années à la baisse les subventions accordées jadis à ce centre par le ministre communautaire flamand Bert Anciaux.

Fouad Ahidar qui avait convaincu au début le Maroc de mettre une intervention "one shoot", d'un million d'Euros sur la table au moment où les autorités communautaires flamandes avaient investi plus de trois millions d'Euros, ne sait plus où se mettre aujourd'hui pour ne pas répondre de la débâcle de ce centre.

La diminution draconienne des subventions flamandes a conduit Larbi Khetouta et les administrateurs incultes et inaptes de ce centre, dont pas mal ont démissionné, à licencier à tour de bras le personnel de la maison. Du barman, aux secrétaires en passant par les techniciens, plus de 6 personnes ont été mises à la porte.

Last but least, toute la boiserie de ce centre, des murs au parquet, en passant par les escaliers se trouve aujourd'hui, contaminée par des termites provenant du Maroc.

En effet, l'architecte qui a assuré la décoration de ce centre s'était procuré au Maroc, au prix fort, du bois de palmier, auprès d'un commerçant de Marrakech.

Ce bois se trouve aujourd'hui totalement rongé par les termites et il a réussi à contaminer l'ensemble des boiseries de l'ancienne Gaité. 

Cette catastrophe va demander plusieurs millions d'Euros pour la désinfection de l'ensemble du bois de ce centre. 

Ce déficit ajouté aux diminutions des subventions publiques, va, de l'avis de nombreuses personnes ayant quitté le navire, conduire à la faillite de ce qui fut considéré il y a cinq ans comme la réalisation la plus prestigieuse à laquelle le Maroc s'est associé.

Mais le casting qui a présidé à la mise en place de l'équipe dirigeant de Daarkom, s'est avéré plus que foireux.

Dommage.