samedi 30 août 2014

Risque sérieux de catastrophe au quartier des Belges à Tanger

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Catastrophe au quartier Souani à Tanger





A peine la société qui avait pris en charge la réparation des égouts du Boulevard Anfa, avait annoncé avoir terminé ce chantier, qu'un immense trou, couvrant la quasi totalité de cette chaussée, ressemble à un cratère volcanique

Ce boulevard revêt une très grande importance pour de très nombreux quartiers de la périphérie tangéroise, dans la mesure où la majeure partie des Marocains résidant en Europe, se doivent de l'emprunter pour se diriger vers le centre de la ville.

Le quartier Souani (où je réside), a été la zone qui a accueilli, entre 1970 et 1990, le plus grand nombre de Marocains résidant à l'étranger, à tel point qu'un quartier de cette immense zone s'appelle "7aouma d'Belgica" (Quartier des Belges).

Sauf que ce quartier, a été construit sur le passage d'une rivière qui trouve sa source dans la Montagne de la ville.

En son temps et pour pouvoir vendre aux immigrés de Belgique, au prix fort, les terrains situés dans cette zone marécageuse, appelée "AL MARJA - LE MARECAGE", les promoteurs immobiliers avaient obtenu des autorités de la ville, l'exécution de travaux plus que sommaires ayant surtout consisté à couvrir la rivière après y avoir installé en sous sol, des tuyaux d'égouts d'une dimension ridicule.

Le problème qui a surgi à ce niveau il y a un an et qui a nécessité la paralysie de tout le boulevard Anfa, a contraint les autorités de la ville à entreprendre des travaux, présentés comme définitifs pour solutionner le problème récurent de ce quartier. Mais la corruption et l'incompétence ont conduit à une véritable catastrophe

Résultat des courses: La chaussée vient de s'effondrer après l'achèvement des dits travaux, occasionnant des infiltrations d'eau dans les maisons et les commerces situés le long du boulevard Anfa. 

Le risque d'effondrement de maisons est bien réel

Descendus avant hier sur place, le maire de la ville Fouad Al Omari, a été encerclé par des centaines d'habitants du quartier en colère et empêché de quitter les lieux.  

Faut il le signaler, ce fut ce même maire qui accueillit il y a quelques mois, une délégation de Saint Josse ten noode composée du bourgmestre Emir Kir et des échevins Eric Jassin, alias Ramdani et Mohmed Azzouzi.

C'est le moment pour le collège ten noodois de montrer sa volonté de coopérer avec la ville de Tanger en octroyant des sous à Omari afin de solutionner le grave problème du boulevard Anfa.

Sauf que mise bientôt sous tutelle régionale, Saint Josse qui dispose d'un trou (budgétaire celui là) béant, devrait plus que probablement être gérée par un commissaire spécial.

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