2000 personnes ont défilé au nord de Bruxelles...

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....en soutien aux Kurdes de Kobané

Comme pour narguer Kir, une manifestante portant le portrait d'Ocalan, s'était fait photographier avec la maison communale de Saint Josse en arrière plan

Par un après midi quasi printanier, plus de 2000 personnes, en majorité Kurdes de Syrie et de Turquie, ont défilé entre la gare du Nord et l'avenue des Arts pour exprimer leur soutien et leur solidarité à l'égard des combattants kurdes, assiégés à Kobané.

Vilipendant l'attitude de la Turquie, qui d'après eux, soutient en sous main, les terroristes de Daech, les manifestants, sortis en familles, ont également condamné l'attitude de l'Europe, jugée trop timorée, dans son soutien aux combattants de la ville syrienne encerclée par les combattants de l'EI.

Un collectif de progressistes marocains s'est joint à la manif de cet après midi

L'absence des partis politiques belges était flagrante, lors de cette marche.

Même le Ptb si prompt à mobiliser ses troupes lors de pareilles démonstrations, brillait pas son absence.

Ecolo aussi avait manifestement d'autres chats à fouetter et a snobé la nécessaire solidarité avec les Kurdes de Kobane.

Seule l'ancienne conseillère communale ten noodoise Ecolo,  Nuray Dogru, tante du militant communiste Bahar Kimyungur, était présente à titre personnel, a t elle précisé, à cette manifestation.

L'Ecolo ten noodoise, Nuray DOGRU (1)

Aucun élu "arabe" ou "Turc" du PS, du Cdh ou d'Ecolo, si prompts à manifester pour Gaza, n'avait estimé de son devoir de se solidariser avec la ville martyre de Kobané.

La présence de centaines de membres de divers mouvements émargeant à l'extrême gauche turque était prépondérante.

Un collectif de progressistes marocains a défilé au sein de cette manifestation qui se déroula dans le clame, et une grande détermination.


(1) Née à Antakya, l’antique Antioche. Madame Dogru est arrivée en Belgique à l’âge de 7 ans et a grandi dans des quartiers multiculturels de Bruxelles. Elle a fait ses primaires et secondaires dans des écoles de quartier. 

Curieuse de nature, son parcours personnel l’a amenée à faire des études qui touchent à l’humain et à la société dans son ensemble : études d’éducatrice, puis de formatrice en français langue étrangère (FLE) et alphabétisation, et une licence en politique économique et sociale (FOPES), Elle a aussi longtemps suivi des cours de théâtre.

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