La troisième république...ottomane

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... et turque...

"Emir Kir a été élu sans avoir travaillé sur Saint Josse"

En déclarant cela, Jean Demannez prononçait en fait une Lapalissade, une évidence que tous les observateurs ten noodois savaient.

Mais ce que Jean Demannez, qui lui, a beaucoup travaillé sur Saint Josse - surtout pour assurer son avenir financier et pécuniaire - a oublié de dire, réside dans le fait que Kir n'a pas eu besoin de travailler sur Saint Josse, pour s'accaparer du pouvoir au sein de la commune.

Un vrai paradoxe que celui de la démarche des deux bloggers ten noodois: Pierre Yves Lambert (agent de quartier) et Mehmet Koksal, webmaster du bolg Parlemento.

Ce paradoxe réside dans le fait que la démarche acharnée de ces deux bloggers, visant à casser l'image de Kir et à bloquer son irrésistible ascension, a été pour beaucoup dans la propulsion de Kir vers le firmament de la gloire et de la réussite politique.

La corde sur laquelle ont joué ces deux bloggers fut celle de la dénonciation permanente de la position de Kir quant à l'adhésion de celui ci à l'attitude négationniste d'Ankara relative au génocide Arménien.

Durant de nombreuses années et à longueur d'articles stigmatisant le "petit" conseiller communal de l'époque, peu connu sur le plan politique, les deux compères s'acharnèrent sur l'intéressé, le taxant de soutien inconditionnel de  ce génocide.

Des procès s'ensuivirent opposant Kir aux deux bloggers.

Flairant le filon, Emir se posa comme l'homme de la dignité turque bafouée, aux yeux de la communauté turque de Bruxelles, très largement en phase avec la position officielle turque quant à ce terrible génocide.

Dans la foulée, Kir demanda même la démolition d'un monument bruxellois érigé en mémoire des victimes de ce terrible drame, attirant ainsi vers lui, tant l'ambassadeur de Turquie en poste à Bruxelles, que l'ensemble des structures associatives et politiques turques actives en Belgique.

Tout ce beau monde jura de ne jamais laisser tomber le soldat Emir qui, comme le Christ, a accepté de se laisser crucifier pour sauver ses fidèles.

De ce que j'ai fini par entériner, la communauté turque de Belgique, hormis deux ou trois "fous" comme Koksal ou Özguden est parfaitement en phase avec l'attitude de Kir.

Les centaines puis les milliers de voix suivent à chaque consultation électorale. Les consignes d'Ankara, de la Diyanet, des loups gris et  de tous les acteurs économiques turcs de Belgique ne se discutent pas, ils s'appliquent: KIR DOIT TRIOMPHER.

Et il triomphera. Ses détracteurs jettent l'éponge malgré la condamnation par un tribunal belge qui l'a qualifié de menteur et de dissimulateur. 

Maigre consolation pour PYL et Mehmet. Ce dernier finira par recevoir des menaces de mort contre lui même et sa famille. Alors il raccroche.

Le PS  suit tout cela de très près mais décide de ne pas intervenir malgré l'appel de nombreux membres laiques du parti et autres sympathisants. 

Onkellinkx et Moureaux sont subjugués par le paquet de voix qu'engrange Kir en 2006, lorsque l'homme d'Ankara, sans avoir travaillé, bat Demannez de quelques suffrages.

Malgré la pression turque sur lui pour déboulonner le chef blanc il préféra agir avec sagesse et surtout écouter les voix des chefs blancs et gris qui lui suggérèrent de ne pas se précipiter et d'attendre son heure.

Cette heure, alors que Kir n'a pas encore travaillé sur Saint Josse, sonnera en juin 2009, lorsque le Turc cassera la baraque en termes de voix de préférence.

Répondant indirectement par un bras d'honneur à ceux qui luttaient contre l'oubli de la négation, les ténors du PS introniseront Kir en le nommant ministre des "poubelles bruxelloises".

Les Turcs jubilent massivement car leur héros, leur Christ, qui s'est sacrifié pour leur honneur est récompensé par Madame Laurette et Monsieur Philippe. 

Désormais, lors des prières du vendredi et du Bayram, le nom de Kir sera dit du haut de la chaire de l'imam qui n'hésitera plus à appeler à voter pour le ministre des Turcs. 

Qui aura si peu travaillé mais abondamment engrangé les suffrages de sa communauté, bien prise en main par l'Etat turc.

Le PS poussera l'audace jusqu'à blanchir Kir des dépassements financiers, relevés lors de la campagne de 2009. Ce même PS dédouanera Kir d'un mensonge éhonté sur la possession d'un diplôme que le ministre ne possédait point.

Sous d'autres cieux, ce même mensonge fut sanctionné par le Cd&v, par la démission de la députée Anissa Temsamani. Le Cd&v prouvera par ce geste qu'il avait plus d'honneur que le PS. Mais cela, on savait.

Bien plus tard, entouré de "MAROCAINS" serviles et khoubzistes à Saint Josse, Kir dictera sa volonté à ses échevins de paille que sont les Azzouzi, Jabour, Boikete, Namli et autre Oskonakçi et du pseudo Oujdi, Jassin alias Ramdani

Des échevins qui viennent récemment de trouver leur vraie vocation: balayeurs de rue
 

A quant la république des citoyens de Saint Josse ?