jeudi 25 décembre 2014

Quelle différence avec Daïch ?....

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....aucune

Condamné à mort pour apostasie en Mauritanie





Un jeune Mauritanien jugé pour apostasie après un écrit considéré comme blasphématoire a été condamné à mort mercredi soir par un tribunal de Nouadhibou (nord-ouest), a indiqué à l'AFP une source judiciaire jointe sur place.

Mohamed Cheikh Ould Mohamed, détenu depuis le 2 janvier, avait plaidé non coupable mardi à l'ouverture de son procès, le premier du genre en Mauritanie. La peine de mort n'est pas abolie dans le pays où, selon Amnesty International, la dernière exécution date de 1987.

Le prévenu, proche de la trentaine, s'est évanoui à l'énoncé du verdict par la Cour criminelle de Nouadhibou avant d'être ranimé et conduit en prison, a affirmé la source sous couvert d'anonymat contactée depuis Nouakchott, la capitale.
 
 L'annonce du jugement a été suivie de bruyantes scènes de joie dans la salle d'audience et à travers la ville de Nouadhibou avec des rassemblements ponctués de concerts de klaxon, a-t-elle ajouté.

Aucune indication n'était disponible dans l'immédiat sur un éventuel recours. 
A l'audience inaugurale, un juge a rappelé à l'accusé qu'il a été inculpé d'apostasie "pour avoir parlé avec légèreté du prophète Mahomet" dans un article publié brièvement sur des sites internet mauritaniens, dans lequel il contestait des décisions prises par le prophète Mahomet et ses compagnons durant les guerres saintes, selon la même source judiciaire.
 
Mohamed Cheikh Ould Mohamed avait expliqué que "son intention n'était pas de porter atteinte au prophète, (...) mais de défendre une couche de la population mal considérée et maltraitée, les forgerons", dont il est issu, a-t-elle dit.

D'après ses propos rapportés par la même source, l'accusé a affirmé devant la cour: "Si on peut comprendre (à travers mon texte) ce pour quoi je suis inculpé, je le nie complètement et m'en repens ouvertement."

Mercredi soir, les deux avocats commis d'office pour la défense ont insisté sur le repentir exprimé par l'accusé et estimé que cela devrait être pris en compte en sa faveur.
 
Plus tôt dans la journée, le procureur de la République de Nouadhibou avait requis la peine de mort à son encontre.
 
En rendant sa décision, la cour a indiqué que le prévenu tombait sous le coup d'un article du code pénal mauritanien prévoyant la peine de mort pour "tout musulman, homme ou femme, ayant renoncé à l'islam, explicitement ou à travers des actes ou paroles en tenant lieu", d'après la même source judiciaire.

En février, un célèbre avocat mauritanien, Me Mohameden Ould Icheddou, qui avait été sollicité par la famille de l'accusé, avait annoncé qu'il renonçait à le défendre après des manifestations hostiles contre le jeune homme ainsi que lui-même et ses proches.
 
Dans son article controversé, Mohamed Cheikh Ould Mohamed accusait la société mauritanienne de perpétuer un "ordre social inique hérité" de cette époque.

Plusieurs manifestations de colère avaient eu lieu à Nouadhibou et à Nouakchott, certains protestataires allant jusqu'à réclamer sa mise à mort, le qualifiant de "blasphémateur".
 
Selon des organisations islamiques locales, c'est la première fois qu'un texte critique de l'islam et du prophète est publié en Mauritanie, République islamique où la charia (loi islamique) est en vigueur mais dont les sentences extrêmes comme les peines de mort et de flagellations ne sont plus appliquées depuis les années 1980.

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Commentaires de Bruxellois surement

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Hormis la Tunisie nouvelle, partout dans le monde arabe, ce genre de lois, condamnant à mort pour apostasie, figurent dans l'arsenal judiciaire, inspiré du wahabisme saoudien

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Même au Maroc, pays en timide voie de démocratisation, nonobstant sa non application, la peine de mort pour apostasie figure encore dans les textes légaux et bénéficie de l'appui du Conseil supérieur des oulamas du Maroc; instance placée sous la tutelle de la Commanderie des croyants.

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La police de la pensée et la chasse aux contrevenants en infraction avec les fondamentaux de l'islam, sont strictement encadrées par les religieux marocains.

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Le très officiel conseil national des droits de l'homme qui connait ses "limites", n'ose pas affronter les tenants de l'obscurantisme religieux sur le terrain des libertés et des choix individuels quand il s'agit du domaine religieux.  

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