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Les journalistes qui ont relayé les plaintes de Francken et de Jambon seraient mieux inspirés de faire un saut à Bruxelles national, pour voir ce qui se passe lors des expulsions de Belgique
On ne leur demande pas d'aller en Syrie ou en Irak ou encore chez Boko Haram, mais juste de quitter leurs claviers devant lequel ils sont fixés en permance et d'aller visiter les centres fermés pour réfugiés, ou encore les expulsions violentes auxquelles sont soumises des personnes innocentes comme vous et moi
Non, les journalistes ont préféré relayer les informations des ministres Francken et Jambon et charger des citoyens qui se sont indignés face à tant de violence gratuite à l'encontre d'une femme africaine, n'ayant commis aucun crime.
Cette jeune femme est arrivée en Belgique par un vol de la RAM, quelques jours avant son expulsion vers Casablanca, suite à une décision de l'Office des étrangers.
A son arrivée, les policiers chargés de l'accès au territoire belge ont, semble t il, noté que les papiers nécessaire à son accès n'étaient pas en ordre. Et ils l'ont laissée dans la zone appelée de "transit"
Cette version de la police doit être soumise à vérification, puisque dans d'autres cas, de telles mesures d'éloignement avaient été prises à la légère, contre des personnes totalement en règle pour accéder au territoire belge
En début de cette année, un ressortissant algérien s'était vu refuser l'accès au territoire belge parce qu'il n'avait pas ....réservé une chambre dans un hôtel belge.
Malgré sa bonne volonté et sa proposition aux policiers, deniers en main, de procéder à une réservation par téléphone à partir de l'aéroport de Bruxelles national, ces policiers l'avaient contraint à retourner à son pays d'origine, au moment où sa famille établie en Belgique l'attendait pour célébrer une fête familiale.
Mais revenons à la jeune nigériane expulsée le 12 mai et épinglons le fait que cette jeune femme avait passé les contrôles à l'aéroport Mohamed V de Casablanca et qu'à ce stade, rien ne lui fut reproché et elle a ainsi pu prendre le vol qui l'amena vers Bruxelles.
Au moment de son expulsion, les policiers belges avaient l'intention de la remettre à deux policiers marocains présents sur ce vol.
Il faut savoir que selon les accords établis entre la Belgique et le Maroc, c'est le pays de provenance de la personne à expulser de Belgique qui prend en charge tant les frais inhérents au voyage que l'encadrement policier de la personne obligée de quitter le territoire belge.
Ainsi, au moment de sa remise aux policiers marocains, la jeune femme s'était débattue arguant que chez elle tout était en ordre pour son accès au territoire belge.
Devant son refus de prendre place et son agitation, les policiers belges ont fait usage, d'après de nombreux témoins, dont certains ont filmé la séquence qui a duré plus d'une demie heure, d'une violence démesurée
Des coups seraient partis en direction de cette jeune femme et des insultes racistes auraient été proférées à son encontre.
De nombreuses personnes présentes dans l'avion se sont mêlées de cet incident et reproché aux policiers l'utilisation exagérée de la violence.
Ce ne fut que face au tollé quasi général, que Kir et Azzouzi (député régional et échevin à Saint Josse ) présents dans l'avion, ont interpellé les policiers sur leur comportement violent et demandé d'y mettre fin.
Plus tard, un semblant de calme était revenu dans l'appareil et le départ put être effectué.
Flairant le bénéfice qu'ils pourraient tirer de cette affaire indigne, les deux ministres NVa, soucieux surtout de faire plaisir à leur électorat flamand décident de déposer plainte contre KIR.
L'objectif via cette plainte est double
1- Envoyer un message à l'électorat flamand notant la fermeté avec laquelle la NVa règle le sort des illégaux
2- Montrer en attaquant Kir, que "ces étrangers" même élus, continuent de mettre des entraves sur la voie de la légalité
En tout cas et vu les réactions de nombreux journaux flamands et de sites internet, l'opération a pleinement réussi aux deux ministres.
"Flairant le bénéfice qu'ils pourraient tirer de cette affaire" cette phrase est valable pour les deux autres clowns PS de Saint-Josse
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