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AKP
Trois lettres qui cristallisent toute l’attention politique.
Source La Libre BelgiqueL’AKP est le parti islamo-conservateur au pouvoir au Turquie, celui du président Erdogan.
Au CDH, on est intimement persuadé qu’il a instrumentalisé la députée bruxelloise Mahinur Özdemir, exclue vendredi du parti pour ne pas voir reconnu le génocide arménien.
André du Bus, député bruxellois, en veut pour preuve la présence, lundi, de la fille du Président turc Sümeyye Erdogan dans une manifestation en soutien à Mahinur Özdemir devant le consulat belge d’Istanbul.
André du Bus connaît bien la problématique de la non-reconnaissance du génocide arménien par la Turquie.
En avril 2013, il a effectué une mission sur place, accompagné de Jean-Claude Defossé (Ecolo) et Fatoumata Sidibé (FDF).
Pour la petite histoire, il ne s’agissait pas d’une mission parlementaire en bonne et due forme.
La première fois que l’idée avait été évoquée, c’était en 2012, "juste avant les élections communales" .
"Les pressions étaient réelles pour ne pas trop déranger l’électorat d’origine turque… La mission avait été refusée de manière radicale par le PS et le CDH."
Les trois parlementaires décideront tout de même de partir de leur propre initiative, en finançant eux-mêmes le voyage.
(...)
Commentaire de Bruxellois surement
C'est quoi cette mission en Turquie effectuée par DUBUS, DEFOSSE et SIDIBE ?
Quel fut l'objet et le but de cette mission et quelles en étaient les conclusions.
En 2013, comme le prétend DUBUS, aucune information à ce sujet n'avait été communiquée aux médias belges, ni avant ladite mission ni à sa suite.
Milquet
Qui ont ils rencontré dans le cadre de cette mystérieuse mission ? Et quels lieux ont ils visités. Ont ils rencontré des opposants à Erdogan ou parlé génocide arménien avec leurs "éventuels" interlocuteurs ?
Deamannez
Rien de rien à ce sujet et ce n'est que deux années plus tard, DUBUS annonce, pour se faire mousser et entrer par la petite porte dans le débat, avoir effectué une mission enTurquie en....2013. Bizarre, très bizarre.
Pour moi et à défaut d'éclaircissements de la part des intéressés, ceux ci ont été invités en stoemellink par quelque autorité turque pour se balader à Pamukale ou à Istambul.
Les trois quidams sont partis pour passer quelques belles journées au soleil d'Antalya et visiter Sainte Sophie.
Van Gorp
Pour en revenir aux pressions turques sur les partis politiques belges, il faut savoir que des dizaines de politiciens, tous partis confondus, ont fait des voyages en Turquie pour rencontrer les autorités locales, régionales ou nationales de ce pays
Parmi eux l'on peut citer des bourgmestres comme Demannez qui avait en son temps accompagné des mafieux belgo turcs dans la région d'Izmir, Clerfayt, Onkellinkx ...
Même des élus minus comme ceux de l'actuelle majorité de Saint Josse se sont sentis fiers lors de leurs séjours à Iskesiher, soit disant pour un jumelage
Alors venir nous bassiner aujourd'hui avec des pressions exercées par la fille d'Erdogan sur nos partis, c'est nous prendre pour des imbéciles.
Tant le Maroc que la Turquie et même le Congo (par le truchement de Marocains proches des partis politiques de notre pays), ont offert des dizaines de séjours à nos politiciens
Et dieu sait si ces pays savent recevoir.
Milquet et ses amis Fassi Fihri, Véronique Lefrancq ou Mahinur Özdémir en savent quelque chose.
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Je ne résiste pas au plaisir de vous proposer le billet ci après, signé en son temps par Mehmet Köksal dans son blog Humeur allochtone:
Schaerbeek : L'évêque syriaque orthodoxe musèle sa communauté pour le PS
Lundi
25 septembre 2006, soit à près de deux semaines des élections
communales du 8 octobre prochain, Laurette Onkelinx (PS) rendait visite à
l'Eglise syriaque orthodoxe de Schaerbeek dans le cadre d'une
conférence sur la future reconnaissance du culte syriaque en Belgique.
Le retard (plus d'une heure) de la ministre des Cultes au rendez-vous a
permis à l'évêque syriaque orthodoxe Hazaïl Soumi de museler
complètement les fidèles de sa communauté en prêchant longuement qu'il
"n'acceptera aucune interpellation sortant du sujet à savoir la
reconnaissance de notre culte". C'est une manière peu démocratique de
donner la parole à ses fidèles. Plusieurs personnes dans l'assemblée
avaient pourtant émis le souhait avant la conférence de poser des
questions sur la campagne ultracommunautariste de Laurette Onkelinx dans
la communauté turque de Schaerbeek, sa position en matière de
négationnisme, la présence des candidats d'extrême droite sur sa
liste,... mais l'évêque syriaque n'admettra aucune des interpellations.
Dès lors, la ministre des Cultes, Laurette Onkelinx, se contentera d'un discours général et sans grand intérêt sur les 5 critères de reconnaissance d'un culte (durée, nombre de fidèles, utilité sociale, structure et respect de l'Etat de droit) et la particularité du dossier syriaque. Faut-il reconnaître l'Eglise syriaque orthodoxe comme un culte à part entière ou comme une branche du culte orthodoxe ? La ministre a insisté à quatre reprises pour préciser que "le choix doit être fait par les fidèles" et qu'en tant que ministre des Cultes, elle ne peut "en aucun cas se permettre de s'immiscer dans la gestion d'un culte. Imaginez-vous un instant qu'un ministre des Cultes, qui doit garder une neutralité, demande telle ou telle chose à un culte ?" Les musulmans apprécieront les deux poids deux mesures en comparant cette attitude avec le dossier de l'Exécutif des musulmans de Belgique. Une invitation émanant de l'Exécutif pour la rupture du jeûne le 30 septembre 2006 prévoit d'ailleurs de "brèves interventions des ministres de tutelle" dénotant ainsi l'assujettissement du nouvel organe à la "tutelle" du ministre alors que l'Exécutif est censé être indépendant... particulièrement en période électorale.
Pour Hazaïl Soumi de l'Eglise syriaque orthodoxe, "c'est la première fois qu'un ministre de l'Etat belge est parmi le peuple syriaque et c'est déjà une reconnaissance pour nous". Déçus de la soirée, deux jeunes syriaques ajouteront à la sortie que "Laurette Onkelinx fait le déplacement uniquement parce qu'il y a des élections communales le 8 octobre prochain. En plus, on ne peut même pas lui poser des questions librement. Je voulais lui demander pourquoi cette visite à quelques jours des élections et pourquoi n'est-elle pas venue nous rendre visite avant ? Elle dit elle-même qu'elle n'a rencontré notre évêque qu'une semaine auparavant. Cela prouve son intérêt pour notre communauté. C'est sûr, s'il n'y avait pas les élections, elle s'en taperait de la visite de notre Eglise..."
Bien que souvent polémiques, les débats sont autrement plus démocratiques dans la communauté musulmane ou turque de Bruxelles. Les voies du Seigneur sont certes impénétrables mais les Assyriens gagneraient à prendre la parole en publique de manière tout aussi libres.
Dès lors, la ministre des Cultes, Laurette Onkelinx, se contentera d'un discours général et sans grand intérêt sur les 5 critères de reconnaissance d'un culte (durée, nombre de fidèles, utilité sociale, structure et respect de l'Etat de droit) et la particularité du dossier syriaque. Faut-il reconnaître l'Eglise syriaque orthodoxe comme un culte à part entière ou comme une branche du culte orthodoxe ? La ministre a insisté à quatre reprises pour préciser que "le choix doit être fait par les fidèles" et qu'en tant que ministre des Cultes, elle ne peut "en aucun cas se permettre de s'immiscer dans la gestion d'un culte. Imaginez-vous un instant qu'un ministre des Cultes, qui doit garder une neutralité, demande telle ou telle chose à un culte ?" Les musulmans apprécieront les deux poids deux mesures en comparant cette attitude avec le dossier de l'Exécutif des musulmans de Belgique. Une invitation émanant de l'Exécutif pour la rupture du jeûne le 30 septembre 2006 prévoit d'ailleurs de "brèves interventions des ministres de tutelle" dénotant ainsi l'assujettissement du nouvel organe à la "tutelle" du ministre alors que l'Exécutif est censé être indépendant... particulièrement en période électorale.
Pour Hazaïl Soumi de l'Eglise syriaque orthodoxe, "c'est la première fois qu'un ministre de l'Etat belge est parmi le peuple syriaque et c'est déjà une reconnaissance pour nous". Déçus de la soirée, deux jeunes syriaques ajouteront à la sortie que "Laurette Onkelinx fait le déplacement uniquement parce qu'il y a des élections communales le 8 octobre prochain. En plus, on ne peut même pas lui poser des questions librement. Je voulais lui demander pourquoi cette visite à quelques jours des élections et pourquoi n'est-elle pas venue nous rendre visite avant ? Elle dit elle-même qu'elle n'a rencontré notre évêque qu'une semaine auparavant. Cela prouve son intérêt pour notre communauté. C'est sûr, s'il n'y avait pas les élections, elle s'en taperait de la visite de notre Eglise..."
Bien que souvent polémiques, les débats sont autrement plus démocratiques dans la communauté musulmane ou turque de Bruxelles. Les voies du Seigneur sont certes impénétrables mais les Assyriens gagneraient à prendre la parole en publique de manière tout aussi libres.
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