samedi 12 septembre 2015

Mine Bab Al Hara ila bab al Bahr...ou

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...de la porte du quartier  à celle de l'océan


Abou Nar (  Ali Karim de son vrai nom) en pull rayé à son arrivée en Turquie


Il a fini de fanfaronner comme il le faisait si méchamment lorsqu'il incarnait Aboun nar (l'homme de feu), dans le célèbre série syrienne Bab Al Hara (Porte du quartier)

L'acteur du petit écran syrien .Ali Karim a choisi cette fois de s'exiler vers la Turquie, abandonnant ce beau pays qu'est la Syrie pour échapper au Feu, le vrai, qui tombe sans répit du ciel sous forme de barils explosifs et anéantissait tout dans sa chute.

Bab Al Hara constitua durant six années successives le rendez vous ramadanesque le plus suivi dans le monde arabe et même au sein des communautés arabo musulmanes d'Occident (les femmes l'adorent)

Il intervenait jusqu'il y a peu, juste à l'heure de la rupture du jeûne ramadanesque et la qualité de l'exécution de leur rôle donnait à ses acteurs (dont Aboun nar) une aura indéniable au sein des foyers arabes..

Par le choix des décors, la qualité des dialogues et le contenu de l'histoire, cette épopée, bien que très conservatrice au niveau des meours, mêlait intrigues et héroïsme anti colonialisme britannique et jouissait d'une préférence certaine parmi les très nombreuses séries de trente jours qui sont proposées chaque Ramadan sur l'ensemble des chaines arabes

Par sa fuite vers la Turquie à travers la mer, Aboun nar vient de signer la véritable déchéance du régime syrien, principal sponsor de cette série.

Après la déglingue morale du petit père du peuple Bachar, le fils du tortionnaire Hafez échoue aussi sur le plan culturel.



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