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Bruno Bernard dans la mouise
Source La Capitale
...La certification halal du fameux « Sirop de Liège » avait suscité une vive polémique en Belgique en août dernier. Une partie de l’opinion publique ne comprenait pas que ce produit du terroir puisse réclamer ce label religieux musulman. Mais aujourd’hui, l’affaire rebondit sur un tout autre terrain…
C’est en effet la justice qui, selon nos sources, s’intéresse de près au principal certificateur halal en Belgique, la BECI (ou Chambre de Commerce et d’Industrie de Bruxelles).
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Cette très sérieuse association a compris tout l’intérêt du label halal pour doper les exportations de ses membres et a désigné il y a cinq ans un consultant extérieur pour s’occuper du dossier.
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Et c’est là que le bât blesse ! Le consultant extérieur s’appelle Bruno Bernard. Ce Liégeois de 49 ans, habitant Sprimont, a à plusieurs reprises défrayé la chronique et sa réapparition dans le monde du halal a donc été suivie de près. Et sa technique décortiquée.
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« Quand j’ai voulu certifier mon concentré de sirop, explique Bernard Meurens de la siroperie d’Aubel, mon voisin des cidreries Stassen m’a dit qu’il avait fait appel à la BECI. J’ai donc fait de même. »
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Comme des centaines d’autres entreprises belges, et même françaises…
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La BECI l’a mis en contact avec Bruno Bernard et le jour de la visite, ce dernier est arrivé en compagnie d’un imam du nom de Nasreddine Askratni, présenté comme un représentant religieux officiel de l’État algérien.
« Ils ont visité l’usine », reprend Bernard Meurens. « Et comme notre sirop n’emploie que des produits autorisés par l’Islam, il n’y a eu aucun problème pour apposer leur cachet sur le certificat. »
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Pour cette formalité, il en aura tout de même coûté 2.000 euros, facturés à la BECI. Un certificat qui est à renouveler chaque année…
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Pour expliquer ce coût, Bruno Bernard avance le fait qu’il faut payer le voyage et le logement de l’imam. Et rétribuer tous les intervenants.
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Des cachets révélateurs…
Mais ce qui a attiré le regard des enquêteurs, ce sont les cachets apposés sous le certificat.
Retrouvez notre dossier de deux pages dans nos éditions du jour.
Commentaire de Bruxellois surement
En Belgique, la plupart des petites sociétés de certification Halal, comme Euro Halal avaient attiré l'attention par le passé, sur les activités de Bruno Bernard, lui même certificateur Halal.
Jugeant ces activités de "louches" voire de charlatanesques, ces sociétés s'étaient à plusieurs reprises élevées contre les méthodes utilisées par ce certificateur.
Lui même n'avait pas ménagé ces petites sociétés dans un ouvrage qu'il avait rédigé et dans les pages duquel il se présentait comme celui qui lavait plus blanc que blanc au sein de la mosaïque du Halal belge
Il faut signaler aussi que certains pseudo imams bruxellois, à l'instar de l'analphabète Toujghani de la mosquée Al Khalil de Molenbeek, très ami tant avec Moureaux qu'avec El Khannouss et qui ne quitte pas l'écran de Mghrebtv de Tijjini, s'arroge l'autorité de certifier Halal tout seul des produits alimentaires de nombreux commerces belges, sans recourir à aucune analyse ni test spécialisés en cette matière.
https://www.google.be/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=5&ved=0CCwQtwIwBGoVChMI19P9mqS3yAIVSG4UCh084QY4&url=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DfouR6oeh7pI&usg=AFQjCNHAvqoswdp9gMHGOkWRm_BVLxH0Rw&sig2=O9rvNoCxcz1SY3-K2daH_A
Le monde du Halal est devenu un juteux pourvoyeur de millions en Europe et n'importe qui, en l'absence d'une réglementation officielle de ce marché, peut s'autoproclamer certificateur Halal attitré
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Cheikh Toujghani de la mosquée Al Khalil se remplit les poches en promettant paradis et réussite aux enfants musulmans de Molenbeek
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