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...Sahara Occidental - Référendum :
Article d'El Moujahid (Algérie)
Le Premier ministre exhorte l’ONU à fixer une date
Le Premier ministre sahraoui, Abdelkader Taleb Omar, a estimé, dimanche soir, dans le camp sahraoui Chahid El-Hafed, le temps venu pour l’ONU de fixer une date pour la tenue du référendum garantissant au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination.
Le Premier ministre sahraoui, Abdelkader Taleb Omar, a estimé, dimanche soir, dans le camp sahraoui Chahid El-Hafed, le temps venu pour l’ONU de fixer une date pour la tenue du référendum garantissant au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination.
Le Front Polisario appelle, dans ce cadre, à «la nécessité de mettre un terme aux entraves marocaines à l’organisation d’un référendum libre et honnête», a indiqué le PM sahraoui à la presse, à l’issue d’un entretien avec l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, Christopher Ross.
M. Taleb Omar a affirmé avoir souligné, lors de ses entretiens avec l’envoyé onusien, la «nécessité d’exercer suffisamment de pressions sur la partie marocain pour empêcher ses politiques d’escalade et de blocage», faisant allusion à la visite projetée par le roi du Maroc dans les territoires sahraouis occupés et qu’il considère «contraire au droit international».
Le responsable sahraoui a, à cet égard, lancé un appel en direction de l’ONU pour clarifier sa position à ce sujet, sachant que la question de la souveraineté sur cette région n’a pas encore été tranchée, dans l’attente du référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui.
M. Taleb Omar a porté sur la partie marocaine la responsabilité de respecter le système d’arbitrage international faisant que la mission de la Minurso dans la région était justement d’organiser le référendum devant permettre de fixer le statut final de la région.
Lors de cette visite dans la région de l’envoyé onusien Christopher Ross, le Front Polisario a condamné les entraves de la partie marocaine à la tenue de ce référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui, soulignant, à l’intention de l’organisation onusienne, qu’il était temps de «laisser apparaître la vérité et d’identifier clairement la partie entravant le processus de règlement de la question sahraouie, sachant que plus de 24 années sont suffisantes pour en dégager des conclussions».
Les entretiens avec M. Ross ont également été l’occasion d’évoquer plusieurs autres questions importantes, notamment la situation des droits de l’homme et des détenus politiques sahraouis dans les territoires occupés, ainsi que l’élargissement de la mission de la Minurso au contrôle et au respect des droits de l’homme dans ces territoires occupés par le Maroc.
M. Ross a clôturé sa visite dans les camps de réfugiés sahraouis, après avoir eu des rencontres avec les responsables sahraouis et s’être enquis de la situation humanitaire difficile des réfugiés, après les fortes chutes de pluie qui se son abattues dernièrement et ayant occasionné d’importants dégâts.
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Commentaire de Bruxellois surement
Quelques remarques d'abord, au sujet de ce quotidien "El Moujahid"
El Moujahid appartient au FLN, comme la Pravda appartenait au PC (parti communiste soviétique).
Malgré la chute du mur de Berlin, les survivants croulants du Jihad algérien, Boutefliqa en tête, ne veulent pas lâcher l'intitulé de leur journal depuis plus de 50 ans.
Ce quotidien est, comme vous le remarquez, difficile à lire, dans la mesure ou les phrases sont très, trop longues et ne permettent pas de reprendre son souffle.
Pourtant les points, les virgules et les points - virgules sont gratuits.
Pour en venir au contenu de l'"article", il faut souligner surtout que le langage du Polisario est bizarre et contradictoire:
D'un coté, il réclame la tenue d'un réferundum pour, dit il, connaître la décision des sahraouis quant à leur désir d'indépendance ou à celui de l'attachement au Maroc et de l'autre coté, il se démène sans arrêt pour faire reconnaître la RASD (République arabe sahraouie démocratique démocratique).
Alors de deux choses l'une: ou le Polisario et son protecteur algérien ont d'ores et déjà réglé cette question par la proclamation de la RASD ou alors, il réclament un réferundum, qui par principe, laisse la porte ouverte pour l'avenir politique de ce territoire.
Mais ce qui irrite l'Algérie aujourd'hui, réside dans la visite officielle que le roi Mohamed VI, fera très prochainement au Sahara et que l'Algérie considère comme une "provocation"
L'ingratitude des dirigeants algériens est sidérante à l'égard du Maroc, lorsqu'on sait que lors de l'enlèvement de Ben Bella en plein ciel par la France en 1956, le roi Mohamed V avait proposé à René Coty (président de la France à cette époque), de se constituer prisonnier avec son fils Hassan (le défunt roi Hassan II) pour permettre la libération du leader algérien Ben Bella et de ses 4 compagnons de combat.
Le roi Mohamed V venait d'être libéré par le colonisateur français après un exil de 3 ans en Corse et à Madagascar.
Le problème du Sahara marocain relève davantage de la psychologie que de la politique
Il sera résolu lorsque les caciques du FLN enlèveront cette haine viscérale qui gangrène comme une tumeur, les cerveaux des "moujahidine" du FLN à l'encontre du Maroc
Vivement l'arrivée d'une nouvelle génération au pouvoir à Alger
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Pendant ce temps, une jeune ministre française, issue du Maroc, tend la main à l'Algérie
Un comité intergouvernemental dès 2016
La ministre rappelle que le lancement du réseau France Alumni, dédié aux anciens étudiants algériens qui ont suivi des études en France, a constitué un des moments forts de sa visite.
Un comité inter-gouvernemental algéro-français se réunira à Alger au début de l’année 2016, a annoncé, hier, Najat Vallaud-Belkacem, ministre française de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, lors d’un point de presse tenu à l’Institut français d’Alger.
Cette conférence de presse était la clôture de la visite de deux jours, «riche en moments forts». La ministre rappelle que le lancement du réseau France Alumni, dédié aux anciens étudiants algériens qui ont suivi des études en France, a constitué un des moments forts de sa visite.
Les entretiens avec les ministres de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ont été axés sur le «recadrage» de l’accord bilatéral de 2013 «avec les trois leviers de la consolidation de la réforme de l’école : la refonte pédagogique, la formation des enseignants et les méthodes les plus adaptées pour l’apprentissage du français», a déclaré la ministre.
Elle a expliqué également que cette démarche est issue d’une évaluation du taux d’application de ce partenariat, notamment en ce qui concerne l’enseignement de la langue française en tant que langue étrangère vivante.
«Nous avons décidé de coopérer sur la formation du corps des inspecteurs, de l’enseignement du français en tant que langue étrangère, avec du matériel adapté et le jumelage des écoles dès cette année.
Nous allons faire en sorte que nos deux pays s’enrichissent mutuellement des réformes engagées des deux côtés».
Mme Vallaud-Belkacem révèle par la même occasion que les discussions ont porté aussi sur les modalités d’appui des programmes de développement de la mobilité des étudiants algériens en France.
Dans ce contexte, la ministre française rappelle que la France est le premier pays d’accueil des étudiants algériens (12% de la population étudiante), présents massivement dans les universités, alors que les grandes écoles pourraient constituer une diversification des options offertes à ces étudiants.
Plusieurs sujets liés à la coopération dans ce domaine ont été évoqués lors de la rencontre de la conférencière avec son homologue M. Hadjar, notamment en ce qui concerne les accords signés entre les universités des deux pays et dont le nombre est de plus de 800
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