samedi 7 novembre 2015

Le roi Mohamed VI opte....

.
.
...pour l'affrontement avec l'Algérie et probablement pour la guerre


Maradona au saut du lit, cueilli par les fins limiers de la sécurité marocaine. Blague à part, l'ex joueur argentin qui se trouve à El Ayoun, a accepté de psoer entouré par le ministre délégué à l'intérieur Draiss et le directeur général de la sûreté marocaine Hammouchi



Pour qu'un roi aussi pondéré et aussi conciliant comme l'est Mohamed VI, traite de voleurs et d'affameurs, les dirigeants du Front Polisario, c'est que la patience du souverain marocain a atteint ses limites.

Hier, dans son discours commémorant à El Ayoune, chef lieu du Sahara marocain, le quarantième anniversaire de la Marche verte, Mohamed VI n'a pas mâché ses mots: en substance, il a dit: ces dirigeants séparatistes qui remplissent leurs comptes auprès des banques européennes et latino américains, en détournant des sommes faramineuses, provenant de l'aide internationale en faveur des populations sahraouies, séquestrées à Tindouf, n'ont droit à aucun respect.

Le roi a annoncé lors de son discours le lancement prochain d'énormes chantiers destinés à développer le territoire sahraoui en commençant par la construction d'une nouvelle ville, de dimension moderne et avant gardiste non loin de Dakhla.

Des routes et des autoroutes vont émerger sous peu pour favoriser les déplacements des Marocains vers le territoire sahraoui et pour encourager les investissements étrangers dans cette partie du royaume. 

"Circulez, il n y a plus rien à négocier avec des bandits de grand chemin" semble asséner le roi du Maroc aux dirigeants algériens et à ceux du Polisario 

N'allez pas croire que Mohamed VI a agi sous le coup de la seule colère face à ce qu'il considère comme une attitude hostile et provocatrice de l'Algérie.

C'est un roi qui mesure ses mots et sait ce qu'il veut.

Et ce qu'il veut aujourd'hui après avoir des années durant, fait preuve d'ouverture et de d'esprit conciliateur à l'égard du Polisario, c'est affirmer à la face du monde que ce territoire fait partie intégrante du Maroc et que tout ce qu'il avait proposé par le passé pour parvenir à une solution négociée avec le Polisario et ses protecteurs algériens : C'EST FINI. 

Et que le Maroc est prêt à toutes les éventualités.

Lui emboîtant le pas, son ministre de souveraineté Aziz Akhennouch (Agriculture et Pêche) vient d'annoncer aujourd'hui que pas moins de 46 milliard de dirhams vont être investis au Sahara pour transformer ce territoire aride, en un vrai paradis de végétation.

Cette nouvelle stratégie marocaine, annoncée hier par Mohamed VI, constitue une véritable rupture du Maroc avec sa traditionnelle politique de la main tendue à ses adversaires sahraouis du Polisario.

Désormais, il n y a plus aucune place à une quelconque négociation pour l'avenir d'un territoire que le roi veut doter d'infrastructures ultra modernes.

Le ministre des affaires étrangères marocain a annoncé aujourd'hui, comme pour conforter cette nouvelle stratégie: "Christopher Ross n'a rien à faire au Sahara"

Une vraie gifle à Ban Ki Moon, quand on sait que Christopher Ross n'est autre que l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU au Sahara occidental.

C'est une réponse des plus claires à la déclaration de Ban Ki Moon qui a dit récemment: les parties en conflit au Sahara occidental doivent reprendre des négociations sans conditions préalables.

Sans conditions préalables ? Le Maroc ne se limite pas à poser des conditions mais pose également des actes qui annoncent que pour lui, aucune négociation n'est à l'ordre du jour


Ce sera probablement la guerre......

Avec un président à l'agonie, des généraux mafieux qui s'entre déchirent et une situation économique désastreuse, l'Algérie pourra t elle opter pour cette voie ?  


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire