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...En pensant que les dirigeants algériens voudront d'une solution négociée au Sahara, les autorités marocaines se foutent le doigt dans l'oeil
Coup sur coup, l'Algérie qui soutient plus que jamais le Front Polisario, vient de remporter deux précieuses "victoires" sur le Maroc, dans l'affaire du Sahara.
Le Polisario renforce de plus en plus ses capacités militaires....
D'abord auprès de la cour de la justice européenne qui a estimé illégale l'exportation des produits extraits des territoires du Sahara marocain et ensuite le tout récent vote du parlement européen enjoignant au Maroc le respect des droits de l'homme (sahraoui), dans ces mêmes territoires.
Le parlement européen a même été jusqu'à réclamer l'élargissement de la mission de la Minurso (Mission des nations unis au Sahara), pour englober aussi le contrôle par cette instance du respect par le Maroc, des droits de l'homme au sein de ce territoire.
Les autorités marocaines ont beau montrer leur musculature vis a vis des instances européennes, rien ne semble faire fléchir ces institutions démocratiques dans leur volonté de donner l'avantage à l'Algérie et au Polisario dans cette guerre diplomatique d'usure qui semble inéxorablement tourner au bénéfice d'Alger.
Ceci sans oublier la crise survenue en septembre dernier entre le Maroc et la Suède lorsque le parlement suédois décida de reconnaître la "légitimité du combat du peuple sahraoui"
En somme, le Maroc semble aujourd'hui mal barré pour ce qui concerne son bras de fer diplomatique avec l'Algérie et toutes ses supputations quant à l'avenir en cette matière, semblent indiquer un recul allant crescendo.
D'autant qu'après la prochaine démission du ministre des affaires étrangères sud africain de la présidence de l'UA (Union africaine), rien ne semble s'opposer à l'arrivée à la tête de cette instance, de l'actuel ministre des affaires étrangères algérien Ramtane Lamamra
La situation est aujourd'hui littéralement bloquée et le plan marocain pour une solution négociée (autonomie élargie), ne semble convenir à personne en Europe, si ce n'est la France qui, profitant de cette posture plus que délicate dans laquelle se trouve le Maroc au niveau international, déverse sur ce pays ce qu'elle a de superflu (tram, tgv, etc)
Les Algériens qui attendent en retenant leur souffle, le départ prochain de la momie Boutef, savent pertinemment que le coup d'état militaire n'est guère lointain, en l'absence de toute alternative civile, à l'actuel président.
D'autant que la situation économique de ce pays est désastreuse avec les chutes répétitives des prix des carburants qui constituent la seule richesse de l'Algérie.
Le renforcement par Alger des pouvoirs du faucon sahraoui Mohamed Abdelaziz, chef du Polisario et la livraison d'armes de plus en plus sophistiquées à ce mouvement, indiquent clairement la voie que prennent les événements à Tindouf où sont stationnées les forces du Polisario.
Afin d'accentuer les difficultés diplomatiques du Maroc, les dirigeants algériens misent également beaucoup sur l'arrivée au sein de la prochaine majorité espagnole, de forces politiques franchement favorables aux thèses du Polisario, comme Podemos ou les "Citoyens"
La situation économique et sociale désastreuse dans laquelle se trouve l'Algérie aujourd'hui ne peut qu'encourager le futur pouvoir militaire à tenter, comme c'est souvent le cas en pareille conjoncture, une aventure guerrière contre un ennemi extérieur, afin de détourner l'attention du peuple des véritables problèmes et de galvaniser son nationalisme.
Le Maroc en haut lieu le sait et se prépare de son coté à cette éventualité qui devient de plus plus prégnante
Quant à l'issue d'un pareil affrontement, nul ne peut prédire les dégâts qu'il pourrait occasionner en termes de relations entre les deux peuples ni les répercussions sur le plan économique des deux pays.
Mais le blocage de la situation et la détermination algérienne à vouloir battre de plate couture le Maroc sur le plan diplomatique, attestent de l'option choisie aujourd'hui par les militaires algériens: ....la guerre!
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