Que faire maintenant...?

.
.

...Continuer à se battre pour que l'éducation à la citoyenneté prime...

Je commencerai par vous étonner en vous disant que je salue l'extrême droite de notre pays...

Je la salue parce qu'il nous facilite la tâche de son identification..et partant, elle nous permet de fourbir les armes qu'il faut pour l'affronter.

Elle est raciste et elle ne s'en cache pas. Elle est antisémite, et elle ne manque pas de le dévoiler ...Elle est anti démocratique et elle a du mal à l'occulter...Elle est séparatiste et anti européenne et elle le claironne ouvertement...

En conséquence, lorsque nous nous opposons à ses projets et à ses discours, nous savons ce que ces projets renferment et nous dressons (du moins en région francophone de notre pays) devant elle, un cordon sanitaire qui nous dicte la conduite démocratique visant à refuser toute alliance avec elle.

Il en va de même en Allemagne, en Grande Bretagne (de moins en moins en France et en Italie) et en Hollande, où les formations politiques démocratiques refusent à ce jour toute main tendue vers cette extrême droite et où les citoyens se mobilisent chaque fois qu'il est nécessaire, pour lui barrer la route du pouvoir.

Pour ce qui concerne l'extrême droite islamiste (frériste et salafiste notamment), sa fréquentation par la classe politique de chez nous et la complaisance dont elle bénéficie de la part de certains organes médiatiques, se trouvent hélas, de plus en plus banalisées. On peut même dire que cette extrême droite parvient à séduire...

Il y a quelques jours, je fus surpris et peiné d'entendre sur une chaîne francophone de chez nous, Monsieur Magnette déclarer que - je résume son propos-: "nous ne pouvons pas nous permettre aujourd'hui, de nous passer d'un partenariat avec l'Arabie saoudite, qui dans le combat contre Daech, représente une plate- forme et un allié d'importance"

Cela m'a fait vraiment mal d'entendre ces propos, venant d'un homme "de gauche", au moment où nous savons tous que ce pays, cette dynastie d'un autre âge, est à l'origine, tant idéologiquement que politiquement, de la naissance et de la prolifération de l'idéologie extrémiste et obscurantiste qui a donné naissance à Al Qaeda et à l'EI.

Chez nous, par méconnaissance de l'histoire relative à l'infiltration de l'islamisme en Belgique ou par opportunisme politique, nombre de nos politiciens, de droite comme de gauche ou du centre, dans leur quête d'une paix sociale au sein des quartiers ghettoisés, n'ont pas hésité à tendre la main à des individus ou à des groupes islamistes et les considèrent encore aujourd'hui, comme des interlocuteurs fiables et respectables

Ce qui s'est passé à Molenbeek où l'"historien" Philippe Moureaux s'est complu à couvrir les méfaits de cette extrême droite religieuse et à l'honorabiliser, doit pousser ces hommes et ces femmes politiques à mieux appréhender les dangers de la démission de nos institutions face de l'islam fondamentaliste et obscurantiste des Frères musulmans, qui contrôle aujourd'hui l'immense majorité des mosquées et des écoles coraniques de notre pays.

A l'heure d'aujourd'hui, tant les médias que la classe politique et les sécuritaires sont focalisés sur la menace terroriste et la déradicalisation de la jeunesse de ces zones...Fort bien

Sauf que la radicalisation est un processus de longue haleine qui trouve son origine au sein des écoles coraniques attachées aux mosquées et aux associations religieuses de ces quartiers.

Tous ces jeunes qui ont peu ou prou participé aux derniers attentats parisiens et verviétois sont passés pendant leur enfance par ces écoles coraniques et y ont reçu l'éducation de l'intolérance et de la primauté de l'islam sur l'état de droit.

Pas plus tard qu'hier, je discutais avec un jeune de Saint Josse qui me parla de la manière dont cela se passait du temps où enfant, il fréquentait une classe coranique de cette commune.

Le fqih (instituteur coranique,), pour se faire obéir des enfants qui fréquentaient sa classe, n'hésitait pas à recourir à la torture (sanction corporelle traumatisante) qui se présente sous la forme d'une falaqa (le plus âgé des élèves se devait de porter l'enfant récalcitrant dans ces bras et de présenter le derrière de ce gosse au bâton de l'enseignant qui soumettait le gosse à une séance de bastonnade sur les pieds et sur le postérieur)

Importée du Maroc et très en vigueur au sein du monde musulman, cette pratique à laquelle tous les immigrés de première génération, y compris votre serviteur", avaient été "tout naturellement" soumis au pays d'origine, est toujours en vogue aujourd'hui dans de nombreuses classes coraniques de Belgique agissant sans contrôle sur les contenus enseignés et les modes éducatifs

L'islam y est enseigné à des enfants en bas âge, comme étant la meilleure des religions du monde et les kouffars (mécréants) sont promis à l'enfer et à la malédiction divine...et condamnés à subir le jihad.

La radicalisation des esprits qui prépare bien plus tard nombre d'enfants à rallier le chemin de la violence et du terrorisme ne se pratique pas sur le tard dans les réseaux sociaux...

Elle trouve sa source première dans l'éducation à l'intolérance et à la violence que dispensent nombre d'écoles coraniques chez nous et ailleurs dans le monde arabe...

De fait, lorsqu'on assiste à la dégénérescence des comportements de l'individu arabe, (et des dirigeants en particulier),  et au recours à la violence contre les femmes, les homosexuels, les domestiques asiatiques et tous les êtres faibles ou démunis, l'on ne peut qu'acter les dégâts causés par cette éducation....

Il est déjà trop tard si l'on croit que la lutte contre le radicalisme islamiste doit se focaliser sur les auteurs des attentats et des actions violentes qui endeuillent nos contrées, 

Cette lutte doit concerner la source même de l'enseignement des discours appelant à l'intolérance et au rejet de ce qui n'est pas musulman.  

      





.