jeudi 25 février 2016

Maroc - Europe ...

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...l'Etat marocain paie ses erreurs passées dans le dossier Sahara


  La Hollande a décidé de suspendre la convention qui la lie au Maroc, en matière de sécurité sociale et notamment pour ce qui concerne la partie de cette convention, relative au paiement des allocations familiales aux enfants des travailleurs marocains, résidant au Maroc

Cette décision fut motivée par le refus du Maroc d'exclure de ce droit les enfants des travailleurs marocains, originaires du Sahara occidental. Mais ce fut un prétexte de plus pour les autorités bataves.

La Cour de justice européenne a de son coté estimé, sous la pression du puissant lobby algérien, que les produits agricoles venant du territoire sahraoui, considéré par le Maroc comme partie intégrante de sa terre nationale, ne pouvaient pas être exportés vers les états membres de l'UE. Car, dit l'arrêt de cette cour, ce territoire est toujours disputé et n'est pas considéré comme partie intégrante du Maroc.

Les membres de cette cour s'appuient dans leurs attendus et autres considérants, sur la résolution onusienne, acceptée par le Maroc et qui préconise l'organisation d'un référendum d'autodétermination par lequel les habitants de ce territoire ont à choisir entre l'indépendance et l'attachement au Maroc. ( Résolution 690 du conseil de sécurité de l'ONU du  


Carte du Sahara telle que préconisée par l'ONU dans l'attente de la réussite du processus référendaire 

En acceptant cette résolution, les autorités marocaines, ont de facto admis le statut de territoire disputé et favorisé les thèses du Polisario et de son protecteur algérien. 

C'est la très grave erreur originelle que le Maroc d'aujourd'hui est en train de payer.

Sachant que la cour de justice de l'UE est un organe indépendant des institutions politiques européennes (Parlement, conseil et commission), le Maroc a beau tenter de faire pression sur cette cour, ce sera probablement l'effet inverse qu'il obtiendra. 

Car dans les pays réellement démocratiques, les pouvoirs judiciaires et politiques sont indépendants les uns des autres.

Mais va t en expliquer cela à des hommes politiques marocains pour qui la Justice a toujours été considérée comme le bras armé de l'état.

Aujourd'hui, les autorités marocaines s'essoufflent à courir derrière toutes les institutions politiques du monde, les médias et les grandes organisations des sociétés occidentales qui arborent la carte du Maroc amputée de la partie "Sahara". 

Ces structures internationales ne font que se conformer aux décisions de l'ONU que le Maroc de Hassan II avait acceptées en 1991

Et ce n'est pas en brandissant la menace de la rupture des contacts avec l'UE (ce que cherchent d'ailleurs les ennemis de l'intégrité territoriale du Maroc), que les autorités marocaines vont gagner ce bras de fer.








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