mercredi 16 mars 2016

Le ministre de la justice belge a décidé d'exploser

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...l'Exécutif des Musulmans de Belgique (EMB)



Mohamed Boulif, second président de l'EMB (viré)



Noureddine Maloujahmoum, premier président (viré)


Semsettin Ugurlu, troisième président (viré)


Noureddine Ismaili, actuel président (bientôt viré)


Salah Echallaoui, futur président ?


Et si on essayait Philippe Moureaux comme président de l'EMB      
                                      

Il n'est un secret pour personne que nos pouvoirs publics cherchent par divers moyens, à "offrir" la présidence de l'EMB, à un cadre musulman qui se trouve hors de cet organe.

Sachant que pour y parvenir, en s'appuyant sur l'arrêté d'avril 2014 reconnaissant nommément les 17 membres de cet Exécutif, ce qui sera impossible, le ministre de la Justice a pris un nouvel arrêté le 15 février 2016: lequel arrêté ne reconnait plus nommément les membres de l'Exécutif mais se limite à reconnaître l'Organe chef de culte en tant qu'institution chargée de la gestion du temporel du culte islamique.

 Le ministre Koen Geens, dans ses nombreuses rencontres avec les membres actuels de l'EMB a bien indiqué à ses interlocuteurs que désormais l'Etat belge reconnaîtra l'organe chef du culte et point les membres qui en font partie.

Ce faisant, le ministre jette la patate chaude aux membres de l'actuel exécutif pour leur demander de procéder à une nouvelle composition de leur organe...

A charge, dit le ministre, des communautés musulmanes de se débrouiller pour déloger de l'actuel exécutif les personnes "indésirables" et d'en introduire les nouveaux membres que le gouvernement désire voir à la tête de l'organe chef du culte islamique.

Mais lorsque le nouvel arrêté indique de manière claire et sans bavure qu'il revient aux communautés musulmanes de procéder à la composition de leur exécutif, le ministre, qui sait que ce sera une opération à très haut risque, n'indique pas de quelle manière ces "communautés musulmanes" doivent procéder à cette nouvelle composition 

Ce qui est clair, c'est que ce sont les actuels membres de l'EMB, qui disposent de la majorité au sein de cet organe, qui vont recourir à ce renouvellement en s'appuyant formellement sur une majorité des membres de l'Assemblée générale.

Il va de soi qu'un nombre non défini à l'heure actuelle des membres du présent exécutif vont faire les frais de ce coup de force qui va les exclure pour permettre à de nouvelles personnes (pressenties par l'Etat belge), de faire leur entrée au sein de l'EMB.

Cette opération qui est actuellement en cours aura pour retombées majeures de donner lieu à de très nombreuses contestations qui proviendront tant de la structure de l'actuel exécutif que des structures associatives (mosquées, associations), hostiles à ce coup d'état, soutenu en sous main par les Pouvoirs publics belges.

Cette crise plus que prévisible serait fatale à un EMB, plus divisé que jamais et sera de nature à faire exploser l'organe du culte islamique, qui depuis 1999, date de sa première sortie publique, n'a pas arrêté de traverser des zones de turbulences ayant conduit à sa paralysie quasi permanente.

Est ce cela que cherchent les pouvoirs publics belges ?

Le 21 mars, des membres de l'Exécutif partenaires de cet attentat, verront le ministre de la justice pour finaliser la stratégie annoncée ci dessus. 

1 commentaire:

Allez les filles, un coup de pouce...