samedi 19 mars 2016

Salah Abdeslam ne pouvait aller nulle part ...

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...encore moins retourner en Syrie







Quand les stratèges de l'EI fixent une "mission" à l'un ou l'autre de leurs recrues provenant d'Europe, ils ne prévoient jamais un plan destiné à exfiltrer leurs kamikazes ou leurs "soldats" après l'exécution de leurs opérations sanglantes à l'étranger.

Ceux des "analystes" es terrorisme en Europe qui pullulent ses derniers temps, devraient apprendre à lire l'arabe pour déchiffrer les messages de Daech en cette matière...Messages qui circulent quasi librement sur internet et sont même expliqués dans certains médias arabes comme Al Jazeera

Salah Abdeslam ne pouvait en conséquence rien attendre de ses commanditaires cantonnés en Syrie...puisque ces derniers attendaient de lui qu'il se fasse exploser et mourir en martyr et pas leur revenir à Raqqa ou à Mossoul...

Le jeune terroriste qui n'a pas été jusqu'au bout de son "martyr", ne pouvait être perçu par Daech que comme un traître ou au moins un "dégonflé". 

Son retour en Syrie ne pouvait lui valoir que la gorge tranchée.

Il le savait comme ces jeunes desperados devenus assassins et c'est probablement pour cela qu'aucun d'entre eux n'a songé un instant à retourner faire son rapport à Abou Bakr Al Baghdadi.

Manifestement, les "stratèges" de Daech ne cherchent pas à s'encombrer des jeunes "européens" en Syrie ou en Irak et leur confient des "missions", là où ces jeunes sont plus "utiles".

C'est à dire là où ils connaissent le terrain et peuvent bénéficier de complicités et de soutien familial ou de connaissances.

Le mot d'ordre de Daech à ces terroristes européens n'est pas : "Tuez les tous et revenez seuls" mais bien " Tuez les tous et ne revenez pas"


Raqqa, la "capitale" de Daech

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