.
...passer leurs vacances au Maroc ?
Commençons par les pensionnés qui sont arrivés en Belgique ou en France au début des années soixante du siècle dernier.
Il n'est pas faux d'affirmer que les premiers immigrés,
jadis arrachés à leur terroir ou leur quartier, continuent à
avoir une réelle nostalgie envers le pays qu'ils ont quitté et les racines familiales et culturelles dans lesquelles ils ont vécu leur enfance et leur jeunesse.
Dans la mesure où lors de leur arrivée, ces pionniers de l'immigration entretenaient l'espoir ferme d'un retour définitif au Maroc, ils ont quasi tous épargné de l'argent pour construire dans leur village ou leur quartier urbain, une petite maison destinée à les héberger lors de ce retour.
Cette option était largement à leur portée tant le travail ne manquait pas en Europe...
Nombre d'entre eux effectuaient des heures suplémentaires au sein des entreprises qui privilégiaient le recours à ce système à l'engagement d'une main d'oeuvre extérieure.
En conséquence, à Tanger, Nador, Oujda ou dans d'autres villes marocaines concernées par cette migration vers l'Europe, de véritables "villes" sont sorties du néant durant cette période de vaches grasses
Des agglomérations occupées quasi exclusivement par des familles immigrées provenant d'Europe...
Les choses s'étant compliquées avec l'arrivée de la progéniture et le soucis liés à son intégration au sein des sociétés européennes ont différé sans cesse ce retour au pays d'origine....jusqu'à le rendre mythique et quasi irréalisable.
Sauf qu'un bienfait n'est jamais définitivement perdu et que les maisons construites au Maroc par ces immigrés de la première génération permettent à leurs propriétaires, aujourd'hui pensionnés, de séjourner plusieurs mois dans l'année au bled pour "réchauffer" leurs vieux os au contact du soleil généreux de la Méditérranée.
Il va de soit qu'avec le montant limite de leur allocation de pension, ces immigrés ne peuvent pas s'offrir des vacances en Thaïlande, à Cuba ou en Cote d'Azur, les prix des chambres et les tarifs des billets d'avion sont tout simplement prohibitifs pour cette catégories de personnes...
Alors, ils se rabattent sur le Maroc où déjà ils ne doivent pas dépenser pour loger, puisque pour la majeure partie d'entre eux, ils occupent l'appartement ou la maison construite jadis est prête à les accueillir.
Pour ce qui se rapporte aux dépenses en nourriture, l'immigré de la première génération est somme toute gagnant...
La moitié du montant qu'il doit prévoir en Europe pour le poste "nourriture" suffit à faire face l'acquisition de produits alimentaires, qui plus est sont généralement frais, sains et bio ...
Une fois l'an, c'est toute la progéniture en âge de scolarité qui embarque dans la voiture du paternel pour tracer vers le Maroc...
En conséquence, à Tanger, Nador, Oujda ou dans d'autres villes marocaines concernées par cette migration vers l'Europe, de véritables "villes" sont sorties du néant durant cette période de vaches grasses
Des agglomérations occupées quasi exclusivement par des familles immigrées provenant d'Europe...
Les choses s'étant compliquées avec l'arrivée de la progéniture et le soucis liés à son intégration au sein des sociétés européennes ont différé sans cesse ce retour au pays d'origine....jusqu'à le rendre mythique et quasi irréalisable.
Sauf qu'un bienfait n'est jamais définitivement perdu et que les maisons construites au Maroc par ces immigrés de la première génération permettent à leurs propriétaires, aujourd'hui pensionnés, de séjourner plusieurs mois dans l'année au bled pour "réchauffer" leurs vieux os au contact du soleil généreux de la Méditérranée.
Il va de soit qu'avec le montant limite de leur allocation de pension, ces immigrés ne peuvent pas s'offrir des vacances en Thaïlande, à Cuba ou en Cote d'Azur, les prix des chambres et les tarifs des billets d'avion sont tout simplement prohibitifs pour cette catégories de personnes...
Alors, ils se rabattent sur le Maroc où déjà ils ne doivent pas dépenser pour loger, puisque pour la majeure partie d'entre eux, ils occupent l'appartement ou la maison construite jadis est prête à les accueillir.
Pour ce qui se rapporte aux dépenses en nourriture, l'immigré de la première génération est somme toute gagnant...
La moitié du montant qu'il doit prévoir en Europe pour le poste "nourriture" suffit à faire face l'acquisition de produits alimentaires, qui plus est sont généralement frais, sains et bio ...
Une fois l'an, c'est toute la progéniture en âge de scolarité qui embarque dans la voiture du paternel pour tracer vers le Maroc...
Le plus âgé des fils et le père se relaient pour faire Bruxelles - Algéciras en 24 ans, sans arrêt dodo...
Chacun se reposant à son tour dans la voiture pendant que l'autre conduit.
Arrivés à Algéciras, Tarifa ou Malaga, la voiture et son contenu d'humains s'engouffrent dans le ferry ralliant les villes côtières marocains de leur destination
Total de l'opération déplacement Belgique - Maroc (Aller et retour), bateau y compris 1000 - 15000 €.
Arrivés à Algéciras, Tarifa ou Malaga, la voiture et son contenu d'humains s'engouffrent dans le ferry ralliant les villes côtières marocains de leur destination
Total de l'opération déplacement Belgique - Maroc (Aller et retour), bateau y compris 1000 - 15000 €.
...Avouez que c'est pas très cher payé pour une famille de 5 personnes ...
Pour ce qui concerne les jeunes marocains d'Europe sans travail ou émargeant à des allocations de chômage ou à l'article 60, le squatt de la maison familiale bâtie par les économies du père est toute indiqué...
Les repas sont généralement préparés par la maman pour toute la famille, ce qui réduit considérablement le coût du poste "Nourriture" pour les jeunes qui se rabattent chaque soir sur la maison familiale...et le tajine collectif
La bouffe ne coûtant quasi rien au Maroc (un bon sandwich bien garni ne dépasse pas le montant de 20 dirhams, boisson comprise), le jeune étudiant ou demandeur d'emploi parvient aisément à passer de très bonnes vacances à Tanger, Al Hoceima ou Saidia, nonobstant le peu de moyens dont il dispose.
Son billet d'avion, il le "coupe" (chez les Marocains on dit couper ou déchirer pour parler d'acheter un billet), sur internet assez tôt dans l'année ou il l'achète à prix réduit auprès de quelqu'un qui a renoncé au départ vers le Maroc...
Pour ce qui concerne les jeunes marocains d'Europe sans travail ou émargeant à des allocations de chômage ou à l'article 60, le squatt de la maison familiale bâtie par les économies du père est toute indiqué...
Les repas sont généralement préparés par la maman pour toute la famille, ce qui réduit considérablement le coût du poste "Nourriture" pour les jeunes qui se rabattent chaque soir sur la maison familiale...et le tajine collectif
La bouffe ne coûtant quasi rien au Maroc (un bon sandwich bien garni ne dépasse pas le montant de 20 dirhams, boisson comprise), le jeune étudiant ou demandeur d'emploi parvient aisément à passer de très bonnes vacances à Tanger, Al Hoceima ou Saidia, nonobstant le peu de moyens dont il dispose.
Son billet d'avion, il le "coupe" (chez les Marocains on dit couper ou déchirer pour parler d'acheter un billet), sur internet assez tôt dans l'année ou il l'achète à prix réduit auprès de quelqu'un qui a renoncé au départ vers le Maroc...
Ou encore, il embarque avec deux ou trois copains dans la voiture de l'un d'entre eux pour effectuer le voyage à prix compressé...
Les jeunes euro marocains qui disposent d'un bon salaire se permettent eux, de partir vers d'autres horizons (Turquie, Espagne, Italie, France ou même Thaïlande ) pour ouvrir leur esprit à d'autres cultures....
Pour cela, ils passent le plus clair de leur temps, à chercher sur internet, des opportunités économiques susceptibles de leur permettre d'effectuer ce genre de déplacements...
Aujourd'hui, avec le vol de leurs biens par la très active mafia de l'immobilier protégée par la politique et la justice, et avec leur rejet par l'état marocain sous divers prétextes surtout en pleine période Covid19, tout ce beau monde se trouve privé de jouir des biens acquis jadis au Maroc.
Les jeunes euro marocains qui disposent d'un bon salaire se permettent eux, de partir vers d'autres horizons (Turquie, Espagne, Italie, France ou même Thaïlande ) pour ouvrir leur esprit à d'autres cultures....
Pour cela, ils passent le plus clair de leur temps, à chercher sur internet, des opportunités économiques susceptibles de leur permettre d'effectuer ce genre de déplacements...
Aujourd'hui, avec le vol de leurs biens par la très active mafia de l'immobilier protégée par la politique et la justice, et avec leur rejet par l'état marocain sous divers prétextes surtout en pleine période Covid19, tout ce beau monde se trouve privé de jouir des biens acquis jadis au Maroc.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire