mercredi 19 septembre 2018

L'Europe commence à percevoir le vrai visage du régime monarchique marocain: hideux!

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Monarchie absolue

L'image du roi du Maroc tant à l'étranger qu'au Maroc commence à se fissurer au  vu de son exercice despotique du pouvoir

Après une année d'un cycle répressif impitoyable exercé par le régime marocain contre toutes les voix et tous les mouvements de protestation pacifiques, l'Europe commence lentement à découvrir la face dictatoriale de la monarchie marocaine.

En pointe de la dynamique européenne de solidarité avec le peuple marocain, nous trouvons les Pays Bas.

Récemment, c'est le ministre des affaires étrangères de ce pays accueillant près d'un demi million de Marocains majoritairement originaires du Rif, qui a élevé une protestation vigoureuse contre la situation faite aux populations du Rif par les forces répressives du régime monarchique.

Forces répressives saluées par ailleurs par le roi Mohammed VI à l'issue d'interventions très musclées contre des femmes et des enfants de la  ville d'AlHoceima

Le ministre hollandais n'a pas hésité à alerter le gouvernement de son pays sur ces atteintes graves aux droits de l'homme au Maroc, étayées par un long rapport rédigé par les services de ce ministre.

En réaction, le gouvernement marocain aux ordres du roi et sur instructions de l'homme fort du régime, le conseiller royal Fouad Ali Al Himma, convoqua l'ambassadeur hollandais en poste à Rabat, au ministère marocain des Affaires étrangères.


Nasser Zefzafi, l'homme qui provoquera la chute de la monarchie marocaine


L'on se souvient qu'en 2017, le Maroc avait essuyé un refus catégorique de la part du gouvernement hollandais, lorsque les Affaires étrangères marocaines avaient exigé l'extradition de Said Chaou, un hollando marocain, accusé par Rabat de promouvoir le trafic de drogue à partir du Rif mais également de comploter contre la sécurité de l'état marocain.

Les Hollandais qui savent pertinemment que l'entourage du roi est largement et activement impliqué dans le trafic de stupéfiants en provenance du Maroc, n'ont accordé aucun intérêt à la requête marocaine liée à l'extradition de Said Chaou.

L'état hollandais avait motivé  cette fin de non recevoir, par le caractère expéditif de la justice marocaine largement aux ordres du palais royal.

Le dynamisme affiché par certains parlementaires bataves dans leur solidarité avec le Hirak du Rif depuis ses débuts, a donc fini par rallier à ce soutien aux populations rifaines, l'ensemble du gouvernement hollandais.

De leur côté, les activistes rifains établis en France viennent de réussir le 17 septembre courant, une percée remarquable en convaincant des membres de l'assemblée nationale française, d'accueillir Ahmed Zefzafi, le père de Nasser, icône du Hirak du Rif, qui croupit dans les geôles du pouvoir marocain

Les parents du détenu de Ocacha se trouvaient en effet à Paris à l'invitation des organisateurs de la fête de l'Huma.

On le voit donc, l'espace européen de solidarité avec la mouvance contestataire du Rif, ne cesse de s'élargir.

De leur coté, les forces espagnoles de la gauche extrême se font de plus en plus l'écho des revendications du Hirak du Rif et n'hésitent pas à condamner les exactions de l'etat marocain à l'encontre des Rifains.

La sympathie manifestée par l'Europe en faveur du roi Mohammed VI, considéré par l'occident, comme un souverain moderne et respectueux des droits de l'homme, commence à se fissurer lentement mais sûrement.

S'il est  vrai que le soutien officiel français demeure des plus solides en faveur du régime dictatorial marocain, la société civile de ce pays commence à prendre conscience des dérives autoritaires d'un pouvoir concentré sans partage entre les mains du roi Mohammed VI.

Cette tendance solidaire avec le peuple marocain qui s'élargit en Europe, finira bientôt par rallier d'autres forces vives et progressistes européennes.

Tout l'édifice de coopération et d'amitié que le roi Mohammed VI et son défunt père avant lui, ont réussi à bâtir durant plus que deux décennies avec l'Union européenne risque de s'effriter rapidement si le pouvoir marocain persiste à vouloir réprimer les mouvements sociaux dont l'espace s'élargit sans cesse.

D'autant que les conditions obscures qui ont entouré la répudiation unilatérale par Mohammed VI de son épouse, ont largement fait le tour des chancelleries et contribué à ternir l'image d'un roi prétendument ouvert et  progressiste.

  

2 commentaires:

  1. Les choses ont dégénéré, le roi qui est censé avoir un rôle répressif (le seul rôle qui peut marcher avec les marocains, qui n'ont jamais su faire avec la démocrate qu'ils ne cessent de revendiquer) s'est contenté d'un rôle d'opposant au lieu d'agir fermement, il nous sort avec des discours fermes auxquels personne ne donne crédit! La révolution silencieuse va hélas parler!

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