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..Le champion de l'allégeance au roi du Maroc
Si l'on doit parler, même si cela est difficile, de la double allégeance dans le chef de très nombreux élus marocains de Belgique, il faut reconnaître que dans le chef de Fouad Ahidar comme pour pas mal d'autres élus amazigh, cette allégeance est à sens unique. Elle est en permanence manifestée au roi du Maroc.
Je défie quiconque de me citer une apparition de cet élu, même lorsqu'il était vice-président du parlement bruxellois à l'une ou l'autre activité ou commémoration liée à l'histoire de la Belgique.
La seule fois où j'ai rencontré cet élu à la commémoration de l'armistice du 11 novembre, c'était il y a cinq ans.
Il m'avait confié qu'il était là à la demande de Charles Picqué qui lui avait demandé de le remplacer. Mais il se tenait à l'écart des officiels belges à compagnie de .....Samir Addahre, alors ambassadeur du royaume du Maroc, avant de s'éclipser en stoemelink, et de quitter la place du Congrès où trône la statue du soldat inconnu.
Je tenais chaque année à être présent à cette commémoration pour rédiger un article dans le magazine le Maroxellois. Et à aucun moment, je n'ai aperçu un élu arabe ou amazigh à ces cérémonies.
En revanche, les Ahidar, Laanane, Madrane, El Khannouss, Fassi Fihri, Mouhsin, Ikazbane, Yousfi, Daif et d'autres mandataires amazigh n'ont jamais raté l'une des cérémonies commémorant le souvenir des soldats marocains morts à Gembloux, cérémonies qui ont lieu chaque année au cimetière hennuyer de Chastres.
Cette présence actée avec force vidéos et photos des intéressés parce qu'il y avait des centaines de Marocains (électeurs) bruxellois.
Fouad Ahidar qui était à ses débuts politiques loin d'un rapprochement avec le Makhzen, s'était trouvé en 2005, lors des travaux préparatoires de la fondation de DAARKOM, contraint de fréquenter en abondance les officiels marocains et les services diplomatiques de sa majesté Mohammed VI et de sympathiser avec les agents de la DGED présents en permanence à l'ambassade du Maroc à Bruxelles
Il s'y est instauré au fil des mois et des années une harmonie complète entre ces services et notre élu bruxellois, à tel point que les officines consulaires et ceux de l'ambassade n'hésitaient pas pour "maintenir l'ordre" lors de leurs activités publiques, à faire appel aux "gorilles" de la société de surveillance créée par Ahidar et dont la gestion fût confiée par le député, à un membre de sa famille.
Mieux encore: cette amitié avec le Maroc officiel conduira Fouad Ahidar à assister à de nombreuses reprises aux cérémonies de l'allégeance à Mohammed VI avec prosternations et tutti quanti, à l'occasion de la fête du trône alaouite.
Ce que Fouad Ahidar ne fera jamais à l'occasion du 21 juillet, date de notre fête nationale. On ne se prosterne pas devant Albert ou Philippe de Belgique
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Fouad Ahidar, l'ami des familles des radicalisés belges
Fouad Ahidar parle avec empayhie, d'Ilyas Azaouaj, le terroriste bruxellois mort en Syrie ci -après:
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connaissant le Molenbeek amazigh comme le fond de sa poche, Fouad Ahidar était au courant de tout ce qui se disait au sein de la jeunesse amazigh molenbeekoise.
Ainsi, il n'hésitait pas à faire preuve de compréhension pour la démarche des jeunes assassins de cette commune, qui d'après lui, avaient été mus par un sentiment de révolte face à ce que Bachar Al Assad faisait subir à son peuple
Fouad poussait cette "compréhension" jusqu'à dire lors d'une réunion publique tenue à Molenbeek à l'initiative d'un groupe salafiste, que lui même aurait pu partir en Syrie lorsqu'il constatait les horreurs commises par le régime syrien
Vidéo:
Nombre de jeunes radicalisés ayant peu ou prou été mêlés aux attentats de Bruxelles et de Paris faisaient partie du réseau de connaissance de Fouad Ahidar
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