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...pour vol et corruption, présente une émission sur la "bonne gestion" de l'islam en Belgique
Après le pseudo pas de côté exécuté par l'agent du Maroc Echallaoui, voilà qu'un repris de justice ayant été condamné dans une affaire d'escroquerie et purgé une peine de prison de 6 mois plus amende, dans une prison marocaine, organise une émission sur la "bonne gestion" de l'islam en Belgique.
De fait, Mustapha Labied, comme exposé dans les articles ci-après, est un repris de justice dans une affaire de corruption, contraire aux enseignements les plus élémentaires de l'Islam
http://article19.ma/accueil/archives/74428
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Ce n'est pas la première émission que cet ex collaborateur de la Première chaîne officielle marocaine organise depuis qu'il s'est réinstallé en Belgique après avoir purgé sa peine ferme au Maroc.
Avant sa condamnation au Maroc, Mustapha Labied était propriétaire d'une société de média en Belgique qui produisait une émission sur la présence des immigrés marocains de Belgique.
Contrairement à l'excellente emission Ilaykoum produite par la RTBF sous la direction de Khiti Benhachem et de Mehrdad Taghian, celle intitulée Biladi (Ma patrie) était imbuvable d'un point de vue technique et quasi exclusivement orientée vers une nostalgie tournée vers le Maroc.
Biladi faisait la part belle à tout ce que les officiels marocains avaient à vendre à leurs "immigrés" marocains en Belgique et encensait les individus fidèles au roi du Maroc.
Revenons à cet Islam de Belgique pris en main en Belgique par les sbires de l'État marocain, avec la bénédiction des gouvernements belges qui se sont succédés depuis 2005.
Reconnus comme interlocuteurs de l'État belge pour la seule gestion du temporel du culte islamique (autrement dit l'administratif de ce culte), ceux qui ont eu à diriger l'Exécutif des musulmans de Belgique, se sont toujours sentis à l'étroit, puisqu'aucune possibilité d'éditer des fatwa ou d'intervenir sur les textes islamiques ne leur était dévolue.
Or, Majoritairement salafistes et peu ou prou liés à la grande mosquée saoudienne de Bruxelles, les premiers membres de cet organe chef du culte islamique créé en 1999, aspiraient davantage à interpréter les textes islamiques et à imposer la vision d'un islam promu par la Ligue islamique mondiale.
Pour détourner cette difficulté qui les limitait à la gestion du temporel du culte, ils créent un organe non prévu par les arrêtés de reconnaissance de L'EMB et lui donnèrent le nom : Le Conseil des théologiens près l'Exécutif des musulmans de Belgique.
Cette entité ne disposant d'aucune légitimité pour orienter les comportements des musulmans de Belgique était dès sa mise en place, constituée exclusivement de Marocains.
Mohammed Boulif, avait promu en tant que président de l'EMB, le Cheikh Tayeb Ben Seddik à la tête de cet organe.
Très modéré dans ses prêches, le Cheikh Ben Seddik fut le premier théologien à diriger le Conseil des théologiens de Belgique, mis en place par l'EMB
Ce conseil dont les fatwa se limitaient à la fixation des dates des fêtes musulmanes et du Ramadan en Belgique, ne réussit jamais à s'imposer aux musulmans de Belgique dont l'immense majorité ignore jusqu'à son existence.
C'est que l'islam de Belgique n'est pas que marocain. Cet islam est divers et émarge à de nombreuses doctrines autre la Malékite qui domine au Maroc.
L'islam de Belgique est aussi Hanbali, Chafi3i. Des écoles soufis (mystiques) le traversent également.
Parce qu'inféodés à des courants politiques étrangers à la Belgique, les dirigeants de l'EMB ont depuis la création de cet organe cherché à placer les musulmans sous la coupe de l'un ou l'autre courant dominants en Orient ou au Maroc.
Ce faisant, ils ont négligé leur mission première et essentielle: celle d'oeuvrer pour la promotion d'un islam authentiquement belge.
Aujourd'hui, ceux qui se trouvent à la tête de l'EMB ou ceux qui agissent sur le terrain, sont quasi tous marocains. La plupart d'entre eux ont régularisé leur séjour en Belgique sur le tard via des mariages ou en bénéficiant des campagnes de régularisation des sans papiers.
Quasi aucun membre de cet organe n'est natif de Belgique.
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