.
...bruxellois qui a négocié avec les terroristes
Quelle mouche a piqué ce chauffeur de bus de la STIB en détachement au parlement régional bruxellois pour aller au Yemen négocier la libération d'un type qu'il ne connait ni d'Adam ni d'Eve?
---------------
Une affaire autant tordue que dangereuse pour quelques voix de plus
Septembre 2013, le député - Echevin prend l'avion pour le Yemen. Il effectue plusieurs escales pour brouiller sa piste avant d'atterrir sur le tarmac de l'aéroport de Sanaa.
Dans son livre "Victoire" paru en 2018, El Khannouss prétend avoir été contacté au bord de l'avion qui le menait au Yémen par un jeune sportif Molenbeekois faisant partie d'une délégation sportive se rendant dans ce pays arabe, pour participer à un championnat de boxe.
El Khannouss qui avait sélectionné les membres de cette délégation sportive belge, prend il pour des imbéciles, les journalistes, venus assister à la présentation de son livre, lorsqu'il leur annonça que ce jeune sportif l'ayant interpellé en cours du voyage au sujet de son père détenu au Yemen ne lui avait jamais parlé du cas de son paternel?
A Sanaa, El Khannouss est attendu par des hauts fonctionnaires du gouvernement yéménite, qui faisait face depuis 2011, durant le Printemps arabe, à une révolte populaire très déstabilisante pour le régime du despote Abdellah Ali Saleh.
Démissionnaire en 2012 et allié aux miliciens houtis,
le président - dictateur Saleh sera assassiné en 1917 après avoir résisté depuis 2011, aux assauts des insurgés du Printemps arabe
Un pays où Al Qaeda se meut comme un poisson dans l'eau, effectuant des opérations terroristes et des enlèvements.
El Khannouss qui ne connait rien à la situation de ce pays déchiré par des guerres de clans tribaux entre nord et sud, centre et Est, fut d'une inconscience horrible.
Son déplacement au Yemen avait pour objectif la libération d'un ancien "diplomate - homme d'affaires" que notre vaillant échevin molenbeekois ne connaissait ni d'Adam ni d'Eve.
Un homme d'affaires qui d'après son fils résidant à Molenbeek, fut témoin de l'assassinat à Djibouti d'un juge français du nom de Borrel.
Bernard Borrel est ce magistrat français, devenu procureur de Lisieux entre 1988 et 1995.
En 1994, il est détaché par le gouvernement français en tant que conseiller technique auprès du ministre de la Justice Djiboutien pour effectuer des "missions de coopération".
Une année après son arrivée, son cadavre est découvert le 18 octobre 1995 dans un ravin à la périphérie de la capitale djiboutienne. Le corps du procureur était en partie calciné.
Les enquêteurs francais et djiboutiens concluent dans un premier temps, à un "suicide", mais en février 1996, le ministre djiboutien annonce que le procureur fut victime d'un meurtre.
Ce fût dans ce contexte plus que trouble qu'El Khannouss sui avoua avoir truqué un match en payant l'adversaire de son jeune protégé Yéménite, rejoint Sanaa pour discuter avec un gouvernement Yéménite aux prises avec une guerre civile opposant partisans de Saleh à ses ennemis.
Pourquoi a t il truqué ce match? Pour permettre au jeune champion molenbeekois de remporter un championnat lui permettant de faire partie de la délégation sportive belge en partance pour le Yemen.
Sur le trucage de ce match, El Khannouss dira:
"Il nous a fallu de longues discussions avec tout le monde pour arranger le match", se rappelle Ahmed El Khannouss. "Au final, tout le monde était d’accord. Même des membres de l’organisation, d’autres de l’équipe française, etc. Encore aujourd’hui, je tiens à remercier Rutgers Nijs pour sa générosité. Il jouait une finale de championnat du monde. Sans sa bonté, ce que nous voulions entreprendre n’aurait jamais réussi"
Avouez qu'avec cette histoire abracadabrante racontée par le député Cdh, une chatte perdrait ses chatons.
Donc, El Khannouss a menti sur toute la ligne:
- d'abord en prétendant que le jeune sportif dont le père est prisonnier au Yemen ne lui avait pas touché un mot de cette affaire avant de lui en parler dans l'avion à quelques heures de leur arrivée à Sanaa
- Ensuite, en prétendant que sa réunion avec les responsables yéménites a eu lieu sans avoir inscrit à son ordre du jour la demande d'El Khannouss relative à la libération du détenu dans les geôles de ce pays.
D'autant que pour ce genre d'affaires, El Khannouss qui fut député au moment des faits, ne pouvait pas ignorer que la Belgique disposait d'un ministre des affaires étrangères, seul habilité à intervenir en faveur des ressortissants belges détenus à l'étranger.
Comme il savait qu'au Yemen, notre pays disposait d'une ambassade dont le travail est de résoudre de telles situations.
A supposer que dans ce pays rongé par une guerre civile faisant rage et où les groupes terroristes sont très influents, El Khannouss se serait fait enlever ou tué par l'une ou l'autre de ces factions, cela aurait causé d'importants dégâts dans les relations belgo-yemenites.
La question qui s'impose fatalement est la suivante: Pourquoi Ahmed El Khannouss s'est il senti dans l'obligation de rallier le Yemen pour plaider en faveur de la libération du père du jeune sportif molenbeekois.?
Tout simplement, parce que ce jeune était très populaire au sein de la sphère sportive molenbeekoise des arts martiaux et qu'une intervention en sa faveur était de nature à booster l'élection d'Ahmed El Khannouss. Sachant qu'au mois de mai de l'année suivante (2014), des élections régionales allaient avoir lieu à Bruxelles.
Et bingo: El Khannouss a vu ses voix de préférence effectuer un bond phénoménal à cette occasion.
Lundi prochain 7 février : le parcours politique de l'ancien chauffeur de bus de la STIB, Ahmed El Khannouss
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire