...Ahmed le félon assène un coup de poignard à Philippe Moureaux
Cette vidéo réalisée par une équipe de jeunes amateurs molenbeekois, le soir même du scrutin communal d'octobre 2012, est un chef d'oeuvre en matière de travail journalistique
El Khannouss, le traître
Oubliant que Philippe Moureaux lui avait tendu la main en 2006, alors que le bourgmestre sortant avait la possibilité de constituer sa majorité avec d'autres partis démocratiques de la place, El Khannouss qui avait entretemps réussi à se faire élire à la région bruxelloise et à mettre sous sa tutelle la section Molenbeekoise du Cdh, se sentait tellement fort, jusqu'à rêver d'occuper aux cotés de Schepmans, une position importante au sein du collège des Bourgmestres et Echevins
Avant de se diriger le 16 octobre 2012 à 3 heures du matin à la demeure de Schepmans pour signer l'accord de la nouvelle majorité qui excluait Moureaux, El Khannouss avait signé avec le maïeur sortant un préaccord de majorité pour les six années à venir.
Il avouera plus tard sur une chaîne de télévision bruxelloise, avoir changé d'avis en sortant de chez Moureaux, lorsque Schepmans, qu'il avait contacté quelques minutes plus tard, lui offrait bien davantage que ce que lui avait promis Phililppe Moureaux
Quand les longs couteaux se réunirent cette nuit qui restera dans les annales de l'histoire molenbeekoise comme celle d'une trahison mémorable, Philippe Moureaux dormait du sommeil du juste, rassuré par la parole donnée par El Khannouss.
Ce fut en ouvrant sa radio sur le canal de Vivacité (RTBF) à 7 heures 30 du matin avant même d'avoir quitté son lit, que Moureaux apprit avec stupéfaction, que son règne était terminé.
Tournant le couteau dans la plaie, le journaliste de la chaine publique qui annonça la teneur de cet événement, donna la parole à El Khannouss, pour commenter l'incroyable revirement.
"The game was over" avait commencé par dire le félon El Khannouss, au paroxysme de la joie.
Moureaux abattu, ne prit même plus la peine de téléphoner à la nouvelle bourgmestre Schepmans pour l'interroger au sujet de son exploit
Bien qu'ayant appris la tournure des événements lors de cette nuit du 12 octobre, aucun des auxiliaires arabes de Moureaux n'avait eu le courage de le sortir de son lit pour lui annoncer la nouvelle
Le premier mandail ayant franchi la porte de la résidence de Moureaux fut l'homme qui promenait le chien du bourgmestre, l'analphabète Chahid Mohammadi.
Les "larmes aux yeux", celui qui avait présenté à Moureaux celle qui allait devenir sa nouvelle épouse, fit un rapport détaillé des événements de la nuit précédente, indiquant que le commanditaire de ce complot n'était autre qu'Ahmed El Khannouss.
Ce dernier triomphait. Et se disait probablement que l'heure de sa consécration comme bourgmestre n'était pas loin.
Le clan Moureaux se mobilise.
En janvier 2013, lors de l'installation du noveau conseil communal, Moureaux n'adressa aucun regard à El Khannouss lorsqu'il franchit la porte de la salle du conseil communal.
Il fut reçu par les applaudissements des conseillers PS et d'une grande partie du public présent à cette occasion. Certains conseillers de la nouvelle majorité se joignent à ces applaudissements.
Après la lecture par Schepmans des notes relatives à la nouvelle configuration du conseil, Moureaus prit la parole pour annoncer sa démission de cette instance ......Et se dirigea vers la porte pour quitter la salle.
Il fut remplacé par une suppléante belgo-marocaine qui jura timidement fidélité au roi et aux lois du peuple belge. RIDEAU !
La bombe à retardement appelée Catherine
La doctoresse Catherine Moureaux qui était arrivée à Molenbeek en provenance de Schaerbeek, n'avait qu'un objectif en tête: venger l'humiliation subie par son père et punir le traître El Khannouss qui avait OSÉ fomenter le complot ayant conduit à l'exil de Moureaux père, vers des cieux brabançonnes.
Chez Catherine et ses affidés arabes du conseil communal et dans la section PS de Molenbeek, la nécessité de châtier El Khannouss était devenue une véritable obsession.
Ils s'y emploieront durant 5 ans.
De véritables commandos de militants PS prendront contact avec tout ce que Molenbeek comptait comme notables: commerçants, comités de mosquées, gérants de cafés et snacks....pour lancer un seul mot d'ordre: El Khannouss no pasaran.
Les mesures prises par Schepmans en direction des magasins du Molenbeek historique, commerçants qui virent leurs étalages extérieurs sérieusement rabotés, furent largement exploités par les militants du PS pour dresser le commerce local contre la nouvelle majorité.
Le départ de Milquet n'arrangera point les affaires d'El Khannouss
Deux très grosses tuiles allaient chuter sur la tête d'El Khannouss: Le départ de Milquet de la présidence du Cdh et l'exclusion de Mahinur Özdémir du parti.
Le replacement de Milquet par l'Ardennais Benoit Lutgten alla sonner le glas de la génération Joelle.
Voulant donner une leçon de morale politique au PS, le nouveau président décida de mettre fin en décembre 2015 à la présence de l'enfoulardée Mahinur au sein de Cdh.
El Khannouss monte au créneau pour accuser le nouveau président de renier les engagements du parti dans le domaine de l'ouverture du Cdh vers la diversité bruxelloise.
Il défendra la jeune Turque sur tous les plateaux des télévision avec une véhémence et une agressivité que Lutgen n'admettra pas dans le chef de son élu molenbeekois.
El Khannouss s'implique lui même dans l'affaire du génocide arménien jusqu'à déclarer qu'il se foutait de ce fait historique
Dans sa défense de Mahinur, El Khannouss n'hésita pas à accuser le président de son parti de renier les principes du Cdh tout en reconnaissant à Özdemir le droit de ne pas être concernée par cet événement historique
El Khannouss ressentait une grande amertume face à l'exclusion de celle avec qui, il comptait mener campagne pour les régionales de 2019.
Et il n'avait pas tort d'estimer que sans son stemblok avec la jeune députée siégeant désormais comme indépendante, sa propre candidature était pour le moins compromise
Et de fait, Ahmed ne sera pas élu à la région bruxelloise comme il ne figurera pas au sein de la majorité formée en 2018 par Catherine Moureaux, majorité au sein de laquelle celle qui avait soutenu El Khannouss dans sa félonie à l'encontre de Philippe allait figurer
A l'arrivée, El Khannouss qui se retrouve simple conseiller communal molenbeekois avec un Cdh en lambeaux et vidé de ses Khoubzistes, doit méditer sur ses calculs des 8 dernières années écoulées.
Il s'en prend au député Georges Dallemagne, qu'il juge très à droite depuis que ce dernier s'est investi à la tête de la commission chargée d'analyser les attentats terroristes de 2016
El Khannouss sait que politiquement, il est fini.... Suivra t il la démarche du pentecottiste Mampaka qui est passé avec armes et bagages au MR
Encore que le parti de GLB pourrait ne pas accepter un élu communal sans relief politique régional ou fédéral.
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