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....dont les parents furent tous sans papiers avant d'être régularisés par la bande
Comme chacun s'intéressant à la vie des immigrés le sait, hormis un nombre infime d'immigrés marocains et turcs de la première génération qui debarquèrent en Belgique le contrat de travail en main, l'écrasante majorité des "TOURISTES" arrivés clandestinement en Belgique, ont détourné avec la bénédiction du patronat et de l'état belge, la législation en matière de séjour dans le pays.
Je fais partie de ceux là comme les pères de nos députés et autres conseillers communaux, échevins et bourgmestres belgo-marocains.
Voulez vous savoir comment cela se passait Monsieur Laaouej, El Ktibi, Ouriaghli...Mesdames El Yousfi ou Ben Hammou ?
Rien de plus simple:
Le célibataire qui fut votre paternel paie un passeur qui lui fait traverser les frontières espagnole ou française avant de le larguer quelque part à Molenbeek Bruxelles 1000 ou Saint Gilles...
Là, logé chez des amis de son village natal, le gars se met à chercher un travail de manœuvre qui n'était pas durant les années 1960, difficile à dégoter.
Une fois le contrat en poche, l'ouvrier, guidé par l'assistant social de l'entreprise signe sa demande de permis de travail.
Or, que disait la législation en cette matière?
Avant de mettre les pieds dans l'usine ou le chantier, le manœuvre devait au préalable obtenir son permis de travail auprès du consulat belge ....de son pays d'origine qu'il venait de quitter.
MAZETTE! Pour vaincre cette difficulté, les patrons belges qui avaient à cette époque un besoin criant de main d'œuvre, avaient convaincu le gouvernement belge de délivrer ces fameux permis....qu'il aurait dû delivrer à l'ouvrier dans son pays d'origine.
Que fit le gouvernement belge pour plaire au patronat: il envoyait le permis de travail de l'ouvrier engagé auprès des Tubes de Haren ou des chantiers de la STIB en plein essor, au consulat belge d'Amsterdam ou de Lille.
A charge du travailleur d'effectuer le trajet pour aller le retirer hors du territoire belge...et de revenir s'aligner dans la chaîne automobile Renault de Diegem ou dans les trous géants des chantiers de la SNCB ou de la STIB.
Tout cela pour vous expliquer, chers Madrane, Kir, Zian, Ikazbane....que vous êtes sans doute la progéniture de vaillants travailleurs ....clandestins à leur arrivée en Belgique.
Et que partant, faites un saut à l'Eglise du Béguinage ou plus de 400 travailleurs sans papiers, sont en train de perdre des kilos en raison de la très longue grève de la faim qu'ils ont décidé d'engager pour, comme vos parents, sortir de la clandestinité, travailler, fonder un foyer et faire un gosse ou une gossa qui sera un jour Inchallah, député, ou bourgmestre comme Chahid ou Laaouej ou peut être ministre comme Zakia ou Nawal
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